Mensonge...[Nc-17] [chapitres 10/10] Yaoi... EUNHAE

Titre Mensonge..
Rating NC-17
Couple eunhae


Notes de l'auteur: Bonne lecture !


"Mon cœur bat à la chamade, ma respiration se fait courte, mes jambes je le sens vont me lâcher dans quelques minutes. Mais je m’en fiche, je continue. Je m’accroche, je ne dois pas, je ne peux pas m’arrêter maintenant, je me dois de continuer. Je sens couler le long de ma nuque l’eau qui s’évapore de mon organisme, me rendant alors collant de sueur. La plupart des gens trouve ça désagréable voire dérangeant, mais pas moi. Au contraire, j’aime ça. Cela me prouve que je suis en vie. Que la température de mon corps chauffe que je continue d’exister malgré la souffrance que j’endure tous les jours depuis ce jour-là

Mon cœur cogne contre ma cage thoracique, j’ai mal mais j’aime ça. Machochiste ? Je ne sais pas, je ne pense pas. Mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour ne pas penser à lui. Oui le seul moyen. Je continue, n’entendant pas les cris de mes camarades. Je ne veux pas les entendre, je veux juste qu’ils me laissent tranquille durant cette heure. Je veux qu’ils me laissent faire le vide dans ma tête…juste un petit moment. Je veux tout oublier, je ne veux penser à rien. Ne faire plus qu’un avec le vent. Alors je ne m’arrête pas, je les ignore, passant pour la quatrième fois devant eux. Je peux entendre les petites exclamations des filles qui m’idolâtrent. Tout aussi naïves. Si elles savaient que je n’étais pas du tout celui qu’elle croyait. Si elles savaient, je pense bien que leur petit regard rempli d’amour hypocrite se transformerait en dégoût . Oui je pense. Toutes aussi ridicules.

Je les ignorais donc, et continuais mon chemin. Seulement, l’être humain n’est pas invincible… mes jambes me lâchèrent, mon cœur avait loupé un battement, j’arrêtais de respirer pendant une seconde, mes yeux se fermèrent sous le choc. Je m’écroulais sur le sol.
Ce sont des mains froides qui me firent revenir à la dure réalité de la vie. Les yeux fermés, je reconnais aisément à qui appartenaient ses mains. Ce sont les tiennes…comme toujours tu es le premier à mon réveil. Tu dois avoir l’habitude maintenant, toutes les semaines tu y as le droit. Je veux profiter un maximum de tes douces caresses, alors je n’ouvre pas les yeux, essayant de jouer le parfait endormi. Mais c’est mal te connaître, je sais que tu sais que je suis à présent réveillé. Mais à ma grande surprise tu ne t’arrête pas, tu continus à me caresser le visage. Tu t’amuses à redessiner le contour de mes yeux, de mon nez et de ma bouche. Ta main descend ensuite plus bas et je la sens à présent sur ma nuque.

Mais ce petit moment de douceur s’achève, m’obligeant implicitement à ouvrir les yeux. Je ne veux pas, je ferme plus fort les yeux allant jusqu’à apercevoir des petits points colorés. Je ne veux pas ouvrir les yeux, je ne veux pas revenir à la réalité, je ne veux pas faire face à ton visage que je devine inquiet, je ne veux pas mentir quand tu me questionneras sur mon comportement. Je veux tout simplement rester allongé sur ce lit avec toi à mes côtés. Seulement tu en as décidé autrement. Je sens ton souffle chaud venir cogner contre mon oreille me faisant frissonner de tout mon être.

« Ouvre les yeux»

Je t’entends murmurer cette petite phrase, juste un enchainement de mot, de lettre qui me fait un effet monstre. Ta voix, me rend fou. Je voudrais tellement être le seul à l’entendre d’aussi prés. C’est à ce moment-là que je choisis d’ouvrir les yeux. Je tombe alors directement dans tes orbes noirs aussi profonds qu’un gouffre sans fin. Mes yeux quittent alors les tiens et je détail ton visage qui est à présent à quelque centimètre du mien. Je peux percevoir les traces de douleur venir titiller tes prunelles…la façon dont tu te mords la lèvre inférieure, les petites rides qui se sont formées sans que tu ne t’en aperçoives sur ton front. Oui ce sont les signes de ton inquiétude, et je me sens heureux. Heureux de savoir que tu t’inquiètes, heureux qu’en ce moment ton esprit ne soit tourné que vers ma personne et personne d’autre.


Je dois alors me faire violence pour ne pas t’enlacer et te rassurer en te donnant le plus pur des baisé que je suis capable de donner.
Seulement je sais que si je le fais, tu t’enfuiras, en me jetant un regard glacial, et je ne veux pas. Au contraire, je veux que tu continus de me regarder comme tu le fais maintenant. Ce regard emplit de gentillesse, d’admiration.

Tu as toujours nourri une sorte d’admiration à mon égard depuis notre plus tendre enfance, je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que je suis plus âgé que toi… je ne veux pas te décevoir…je suis ton modèle, je le sais…et je sais aussi combien sa fait mal lorsque notre modèle nous déçoit… je veux t’épargner cela, je veux te protéger de la vérité. Même si pour cela je dois te mentir, je continuerais, et lorsque cela sera trop dur je te laisserais voler de tes propres ailes...


Oui pour ton bien comme pour le mien, jamais tu ne dois savoir que je suis amoureux.

Tu ne devras jamais savoir que je suis amoureux d’un homme.

Et ne jamais savoir que cet homme, c’est toi…

Mensonge

.



Nous sortons alors du bâtiment en silence, tu me lances parfois de coups d’œil –qui se veulent être discrets- pour t’assurer que je suis toujours debout. Un léger sourire se dessine sur mon visage et c’est innocemment que je te demande « tu ne devrais pas être en cours de sport toi ? ».
Je vois ton visage ce crisper, ta mâchoire ce serrer signe que tu es énervé. Je ne devrais pas ressentir ce sentiment en ce moment, mais je suis heureux, oh oui que je suis heureux que tu sois énervé par ma faute. La mienne et personne d’autre. C’est d’ailleurs pour cela que lorsque tu tournes ton visage vers moi, j’ai toujours ce sourire aux lèvres. Tu soupire bruyamment et te retourne, m’ignorant, marmonnant dans ta barbe. J’aime te taquiner, alors je te repose la question toujours en jouant sur l’innocence.

« Je suis là, parce qu’un abrutit a dépassé ses limites en courant comme si sa vie en dépendais »
« si tu savais » pensais-je alors.
« Oh, donc tu étais tellement inquiet pour moi que tu es… » Continuais-je sur le ton de la rigolade, cependant, tu ne me laissais pas le temps de poursuivre que tu t’arrêtais en plein marche me surplombant de toute ta grandeur, le regard froid, le visage fermé.
Je déglutis, je pense que j’ai un peu beaucoup poussé le bouchon trop loin. Ton visage est fermé, cependant, je te connais par cœur, et seul moi peu percevoir cette lueur de peur dans tes yeux. Tu fermes les yeux, essayant de te calmer, et moi je reste droit comme un « I » ne voulant en aucun cas t’énerver un peu plus-même si l’envie est la-.

Tu poses ton pouce et ton index de part et d’autre de ton long nez et je reconnais cette position. C’est celle que tu abordes quand tu cherches tes mots. Mais tu peux tout me dire à moi…pas la peine de peser tes mots, j’accepterais tout venant de toi…tu le sais non ? Ne te comporte pas comme si j’étais un étranger. Non s’il te plait, ne me regarde pas comme sa…je me sens de nouveau défaillir…

Je ne veux pas t’écouter, je ne veux pas de nouveau ressentir cette sensation là…la même que je n’ai pas pu supporter ce jours la…

C’est d’ailleurs pour cela que je t’empêche d’ouvrir la bouche. Je lâche un simple « je suis désolé » vide de sens. Et c’est sans me retourner que je m’éloigne de toi. Oui je m’éloigne de toi encore et encore… je fais la sourde oreille quand je t’entends crier mon nom.

« Je suis rentré »

Rien. Je ne sais pas pourquoi je continu à faire cela, ça ne m’apporte rien mis à part de me prouver encore une fois que je suis seul. Je soupire tout en enlevant mes chaussures. Je monte à l’étage et dépose mon sac de cours sur mon lit. Je ne prends pas la peine de m’allonger, sachant que mon ventre allait d’ici peut commencer à chanter. C’est alors qu’en tenu d’Adam, que je me fis chauffer une pizza. Je remerciais l’inventeur des pizzas surgelée et montais aussi rapidement que mes jambes me le permettaient les escaliers, m’enfermant dans la salle de bain. J’entrais dans la cabine et me fis attaquer par l’eau chaude. Je fermais les yeux sous cette sensation de bien-être…l’eau chaude coulait tout le long de mon corps me décrispant petit à petit. Je plaçais le jet d’eau sur son socle et lui tournais le dos, de sorte à ce que l’eau vienne caresser mon dos. Je soupirais d’aise et je posais mon front contre le mur, trop fatigué par cette séance d’E.P.S. J’adorais courir. Ça m’avait toujours permis de faire le vide, c’était en quelque sorte mon arme contre la dépression qui je le sentais allait bientôt pointer son nez.

« Si sa continu comme ça, je vais finir par tomber gravement malade » pensais-je alors.

Le deuxième trimestre était bientôt fini, et il ne me restait seulement quelque séance d’athlétisme –pour mon plus grand malheur-. Un autre soupire franchissait mes lèvres et c’est dans cet état d’esprit que je décidais de sortir. L’eau chaude m’avait tout bonnement ramolli. J’enfilais un boxer et me dirigeais vers la cuisine. Une légère odeur de tomate vint me chatouiller le nez, faisant chanter mon ventre. Je souriais et m’avançais vers le four, je tournais le bouton qui actionnais le gaz et ouvrit le four. L’odeur de fromage et de tomate me fouettait le visage, je n’avais qu’à présent qu’une seule envie, c’était de dévorer cette merveille. Trop pressé, j’en oublié la chaleur des plaques constituant le four et je me brulais le poignet. Un juron m’échappa, et je me dépêchais de passer mon poignet sous l’eau froide. Une grimace de douleur ornée à présent mon visage et c’est avec plus de prudence que je me dirigeais de nouveau vers la machine. Je fis attention à utiliser des couverts pour attraper le plat, et posai la pizza sur mon assiette. Je fermais le four et emportai l’assiette dans le salon. J’allumais la télé sur la chaine des infos et avalai une première portion de l’aliment. Seulement je me brulais la langue, me faisant gémir de douleur.

« Putain mais c’est pas mon jour » crachais-je après avoir pu avaler le morceau.

Je me levais précipitamment et me servis un verre d’eau. Je m’en servis un autre, retournais m’installer sur le canapé. Je décidais de laisser de côté ma pizza et me concentrais sur la petite blonde des infos. Toujours la même chose, toujours autant de violence dans le monde. Mais ce qui est vraiment très étranges c’est que j’avais l’impression que plus les années passaient plus cette violence grandissait. Agacé, je changé de chaine. Une chaine de musique. Je me laissais emporter par le rythme électro des musiques tout en chantant les paroles que je connaissais, c’est-à-dire toute les terminaisons des phrases. Oui pas très brillant. Cependant mon ventre me fit rappeler que je n’avais toujours pas mangé. Je portais donc de nouveau attention à l’assiette, qui fut vide en moins de deux. Courir autant m’avait ouvert l’appétit comme jamais. Je posais alors la tête sur le derrière du canapé, et éteignais la télévision.

J’aimais écouter de la musique, mais lorsque j’étais fatigué, j’avais l’impression qu’elle m’agresser les oreilles plutôt qu’autre chose. Seule sa voix avait le don de m’apaiser dans ces moments-là. Je soupirais regardant l’heure, il devait être en ce moment avec sa copine. Je fermais les yeux las, et c’est comme cela que je m’endormis.




Je me réveillé en pleine nuit le cœur battant, en sueur. Je soupirais grandement et placé ma main sur mon visage couvert de sueur. Dans un geste las je la fis glisser le long de mon visage et entreprenais de me lever du canapé. La gorge sèche j’attrapais mon verre de la veille ainsi que l’assiette, et me dirigeais non pas en trainant des pieds jusque dans la cuisine. Je fis couler l’eau et entrepris de laver mon assiette. Je la déposais ensuite sur l’égouttoir et restais fixer la colonne d’eau s’écoulant uniformément pour venir s’écraser au fond du levier. La main posé sur le rebord, je me laissé emporter dans mes pensées. Je ne me souvenais plus de mon rêve, mais je savais juste qu’il m’avait fait vraiment peur. Je ressentais encore cette sensation de peur, mais je n’en connaissais pas la cause. Frustrant oui sa l’était… je ne sais pas pourquoi, mais à ce moment-là je ne pus m’empêcher de penser à lui… c’est là que je pris conscience que je n’avais pas consulté mon portable depuis que j’étais rentré. Je soupirais fortement sachant pertinemment quel genre de messages je trouverais…

Je me dépêchais alors de me servir un verre d’eau et de le boire d’une traite.

Je pris soins d’éteindre les lumières du salon et de la cuisine et grimpais les marches qui me menais à ma chambre. Je me dépêchais d’ouvrir ma porte et de me glisser dans l’obscurité de celle-ci. Je m’approchais de mon lit le débarrassant de mon sac de cours, et m’y allongea. Je fouillais dans ma veste posé plutôt sur les draps et en récupéra mon téléphone. Je le déverrouillais et pus voir l’icône d’une enveloppe blanche afficher « 10 » en orange. J’entrepris de lire tous les messages. Bien évidement qui d’autre à part lui pouvait m’écrire ? Personne. Je souris à cette pensée…il était bien le seul pour moi, il était ma vie, ma famille…il était mon monde, sans lui je serais à présent mort. C’est d’ailleurs pour lui que je suis encore en vie…même s’il a oublié…même si pour lui je ne suis plus qu’un « camarade de classe ». Oui je n’étais plus rien pour lui. Juste un être humain sans importance à ses yeux. A ces pensées mon cœur se serra, et je ne pris pas la peine de lire les messages, sachant déjà d’avance ce qu’ils disaient. Je me dépêchais de lui écrire un message pour le rassurer. Le rassurer ? Avait-il même continuais de penser à moi, alors qu’il était dans ses bras ? Je fermais les yeux chassant, du moins essayant de chasser ses idées de mon esprit. Seulement, elles reviendraient bientôt je le sais…je vis avec elles depuis ce jours-là. Elles me hantent jours et nuit.

From : Hae
To : Hyukie
Message : « je vais bien. Ne t’inquiète pas, je me suis juste endormis directement après être rentré…passe une bonne soirée. A demain. »

Ce message me brisait le cœur. J’avais pour l’habitude de lui écrire un « je t’aime » en fin de mes messages, car je savais qu’il n’avait pas confiance en lui. Il avait toujours eu peur que je le quitte pour un autre. Il n’avait pas confiance en moi, en mon amour pour lui… belle ironie, à présent c’est moi qui souffrais. Je ne pouvais même pas douter de ses sentiments, sachant déjà à l’avance qu’il n’en éprouvait pas…du moins qu’il n’en éprouvait plus.

Je reteins les larmes qui menaçaient de couler et posais le téléphone prés de mon oreiller. Un petit sourire vint orner mon visage à la pensée de quelques souvenirs que je n’avais pas eu la force de supprimer de mon esprit. Je me souvins alors de ton rire, de tes yeux emplie d’amour pour moi et moi seul, de tes douces caresses. Des rares petits baisés que tu me donnais timidement, tournant la tête le rouge aux joues.

Tu me manques. Je ne sais pas quoi dire d’autre. Tu me manques tellement, que rien que de t’entendre rire, parler avec une autre personne me rend fou. Je voudrais t’enfermer dans une salle, pour que tu ne sois qu’a moi et personne d’autre, je voudrais tellement pouvoir te rendre ce que tu as perdus ce jour-là…mais je sais que c’est impossible.

Seulement même si tu retrouvais ce que tu as perdus, te retournera tu vers moi ? Ou bien restera tu dans ses bras… ? Je ne suis pas sûr de vouloir connaître la réponse. Car je le sais au fond de moi. Je sais très bien que notre histoire à pris fin ce jour-là. Cependant je ne peux pas cesser de me dire que c’est juste un mauvais rêve, que je me réveillerais un jour dans tes bras, te racontant alors ce cauchemar. Je ne peux pas envisager le fais que notre histoire aussi pur qu’elle avait étais puisse s’être terminée de cette façon. Au plus grand jamais, non jamais je n’aurais un jour envisagé cette possibilité. Je sais toutes les bonnes choses ont une fin. Seulement je pensais que nous faisions exception à cette règle, qui à l’époque me paraissait complètement vide de sens.

Malheureusement pour moi, cette phrase me collait à la peau. Elle nous représentait bien. Du moins me représentais bien. Toi tu ne t’en préoccupe même pas. Tu es bien trop occupé avec ta petite amie. Dieu que je voulais mourir sur place quand je te voyais avec elle. Ce sourire qui était mien il y a quelque temps été à présent sien. Tes petites blagues tout aussi idiotes les unes que les autres, que tu me murmurais à l’oreille de peur que les autres ne t’entendent, me faisant rire, c’est les murmures de la solitude qui me laient contes à présent.

Tu te souviens de celle du pingouin . Non bien sûr quelle question.
Seulement moi je m’en souviens bien. Tu étais venu t’allonger près de moi dans ce même lit et tu m’avais demandé tout sourire « qu’est qui quand il roule dans les escaliers et noir, puis blanc, puis noir, puis blanc ? » Je connaissais la réponse, mais rien que pour te sentir un peu plus longtemps dans mes bras je fis mine de ne pas savoir. Tu me forçais alors à réfléchir avec une petite bouille boudeuse. Je t’obéissais alors, et commençais à te donner n’importe quelle idée qui me passait à la tête, emportant en prime tes éclats de rire, qui me faisait rire derechef tant il était communicatif. C’est alors les larmes aux yeux que tu m’avais répondu « Mon Dieu Hae, où vas-tu chercher pareilles idioties ? C’est un pingouin la réponse ! T'es vraiment trop drôle ! » À quoi je t’avais répondu « C’est bien pour cela que tu m’aimes non . » Tu avais alors de suite arrêté de rire. Et tu avais baissé la tête gênée par la situation, et je pus alors discerner avec amusement les petites rougeurs qui avaient pris place sur tes joues. Je t’avais alors relevé le visage et avais posé mes lèvres contre les tiennes. Un petit gémissement de plaisir t’échappa te rendant un peu plus rouge, ce qui me fis sourire dans notre baiser. J’avais fermé les yeux et tu m’avais suivi. Je ne t’ardais pas à sentir ta langue me demander l’accès à ma bouche. Je ne me fis pas prier et te le donnais. Nos langues jouèrent ensemble, sans qu’aucun d’entre nous deux ne veut prendre le dessus sur l’autre. Seuls les petits gémissements qui t’échappaient avaient eu raison de moi, et je t’embrassais alors avec un peu plus de passion, à quoi tu me répondais aussi vivement. En avait –tu toi aussi envie ?

C’est la sonnerie de mon portable qui me fis revenir sur terre, je prenais l’appareil et je sentis mon cœur se serrer quand ton message s’afficha sur mon écran, que j’aurais voulu détruire sur le coup.

From : Hyukie
To : Hae
Message : « D’accord, moi je viens de quitter Kang Sora, elle te passe le bonjour d’ailleurs »

J’avais donc raison, il était avec elle. Mais après tout, je ne pouvais pas lui en vouloir. Il l’aimait et elle l’aimait. Le seul intrus ici c’était bien moi. Je me devais de continuer de le soutenir, même si au fond de moi, mon cœur je le sais se brisais petit à petit.
C’est sur toutes ces pensées tout aussi douloureuses les unes que les autres que je me laissais prendre dans les bras de Morphée.

Wouhhhaa ! Tu écris tellement bien ! J'ai été captivé du début jusqu'à la fin sans interruption !
C'est une histoire vraiment fascinante ! Tu arrives à nous donner des informations tout en nous laissant dans le doute et le suspense des évènements passés entre eux !

J'attends la suite avec impatience !!

Blue-K : Merci beaucoup ! =D Je suis contente qu'il y ait quelqu'un sur ce forum qui lis ma fic xD héhé ^^ Donc voilà, je poste le chapitre 2 for u ~ ♥



Je sens quelque chose sur ma joue. Quelque chose qui je crois me lèche. Je sais que je dois ouvrir les yeux, mais je suis encore plongé dans mon sommeil. Je ne veux pas me réveiller, je ne veux pas apercevoir les rayons du soleil qui annonce fièrement le début de l’été, pour le plus grand bonheur des autres… Oui des autres, car pour moi, c’est une réalité qui me détruis, qui me fais plonger un peu plus dans le gouffre des ténèbres. Je ne veux pas ouvrir les yeux, je veux rester enroulé dans les draps jusqu’à ce que la mort ait pitié de moi, et qu’enfin elle daigne de m’ouvrir ses bras. Cependant, les petits coups de langues sur ma joue ne cessaient pas, provoquant chez moi un petit rire. Un rire bien pâteux, mais un rire quand même. J’ouvris alors les yeux, et tombais directement dans deux orbes noirs. Je dus cligner plusieurs fois des yeux pour pouvoir apercevoir nettement la silhouette devant moi. Un petit sourire vint orner mes lèvres lorsque mon cerveau reconnue le petit être.

Je me levais d’une main, faisant bouger le petit chat, qui s’était tranquillement installé sur mon ventre attendant patiemment que j’émerge de mon sommeil. Une petite boule de poile grise. Je caressais son pelage doux un petit sourire aux lèvres. Ce chat, on l’avait acheté ensemble. Il m’avait fait une crise, l’ayant aperçu dans une vitrine, me suppliant pour qu’on l’achète. J’avais au départ refusé, prétextant qu’un chat demandait une trop grande responsabilité, et qu’il n’était pas capable d’assumer ce rôle, ne sachant pas prendre soin de lui-même à la base. Bien entendu il avait boudé. Il avait gonflé ses joues, froncé ses sourcils et avait tourné les talons me snobant superbement. Je n’avais pas résisté et avais foncé dans la boutique…oui j’étais, je suis fou amoureux de toi.

Je me levais donc de mon lit, toujours autant dans les vapes. Je me grattais la tête tout en attrapant ma serviette de bain. Je me dirigeais à pas lent vers la salle d’eau tout en baillant. J’esquivais de peu le mur et posais mes affaires sur l’armoire. Je posais mes yeux sur la glace et fixais les deux brosses à dents. Oui deux. L’une est à moi, et l’autre et à toi. Cela fait combien de temps que tu ne l’as pas utilisé ? 5 mois ? Je ne sais plus, du moins je ne veux pas m’en rappeler, cela m’obligerait à de nouveau faire face au présent.

« Yo ! »

Une petite frappe sur l’épaule me fit relever la tête, même si je savais déjà qui était l’auteur de cette petite attention. Qui d’autre à part lui ? Les autres élèves me fuis…oui depuis ce jour-là, j’ai coupé les ponts avec tous mes amis. Oui je les vois, je vois dans leurs regards de l’inquiétude, mais je ne vais pas leur parler. Je ne veux plus avoir de lien avec qui que ce soit…surtout si c’est pour que tout vole en éclat comme notre amour. Je force un sourire et replonge dans mes bras que j’avais aux préalables croisés. Je ne voulais pas affronter ton regard. Pas maintenant. Laisse-moi encore un peu de temps pour que toutes les informations s’ancrent de nouveau dans mon crâne. Tu n’insistes pas, tu as l’habitude maintenant.

C’est toujours le même manège depuis que tu me connais…du moins depuis ton retour.

Je soupire de nouveau et me fais violence pour lever la tête vers lui. Je croisais ton regard, et à mon plus grand étonnement tu détournes les yeux. Et je crus même apercevoir quelques petites rougeurs se répandre sur tes joues. Je ne réagis pas tout de suite, me demandant que faire. En temps normal, je t’aurais relevé le visage et t’aurais donné un baiser. Cependant, maintenant je ne pouvais plus faire cela. Tes lèvres m’étaient à présent interdites. La plus douce des gourmandises m’était à présent refusée, interdite. Je fermais les yeux à cette pensée. Mon cœur je le sais ne tiendra plus vraiment longtemps à ce rythme.

La fin de la journée arriva très vite pour mon plus grand malheur. Je savais que tous les soirs, il l’attendait, me laissant de nouveau rentrer seul.

Encore et toujours désespérément seul.

Je rangeais mes affaires dans mon sac et t’adressais un simple « à demain ». Je m’apprêtais à sortir de cette salle où nous étions seuls, me faisant suffoquer. J’avais besoin d’air. C’est pourtant ta main sur mon poignet qui me fit arrêter dans mon élan. J’avalais ma salive, un simple effleurement me faisait fondre, alors sentir une partie de ta peau contre la mienne me faisait perdre la tête. Je frissonnais à ce contact.

Je pris mon courage à deux mains, et tournais la tête vers toi, t’interrogeant du regard. Tu avais la tête baissée, le rouge t’était monté aux joues et tes doigts s’entrechoquer dans un mouvement nerveux. Oui ce petit geste que j’aimais. Ce geste signifiait que tu voulais me parler de quelques choses mais ta timidité t’en empêché. Tu as peut-être tout oublié, mais tes mimiques, elles n’ont pas du tout changées. Je te connais toujours autant, tu fais après tout partie de moi.

- « Je ne rentre pas avec Kang So Ra ce soir…je, enfin, nous, on »
- « Tu veux qu’on rentre ensemble c’est ça ? »

Tu es surpris que j’aie pus comprendre le fond de tes pensées alors que tu n’as prononcé aucun mot compréhensible.

Mais amour, tu as oublié comme je m’amusais autrefois à compléter tes phrases, à deviner à quoi est que tu pouvais penser. Oui tu l’as bel et bien oubliée.

Tu hoches la tête de haut en bas en baissant les yeux. Dieu seul sait à quel point l’envie de te faire l’amour dans cette salle de classe me prit à ce moment-là. Mais heureusement, je n’étais pas du genre à montrer mes sentiments. J’avais ce masque. Ce masque que j’enlevais quand tu étais dans mes bras…malheureusement je dois l’utiliser même en ta présence. C’est donc sans plus de cérémonie que je tourne les talons ton poignet emprisonné dans ma main. Je ne veux pas te lâcher, ton contact m'a tellement manqué…

Le chemin se fit en silence, jusqu’à ce que la sonnerie de son portable se fasse entendre, cassant ainsi notre petite bulle. Il m’adressa un regard d’excuse et décrocha rapidement.

« Allô, Il faut qu’on parle » le volume de son téléphone étant réglé au maximum je pus parfaitement distinguer la conversation. Je reconnus sans problème la voix grave de Kang So Ra.

Un léger pincement au cœur, je détournais les yeux de mon bel apollon. Je ne fis pas vraiment attention à leur discussion, de peur de plus pouvoir retenir les larmes qui menaçaient de couler à tout moment. Cependant, c’est une phrase qui me fit relever la tête.

« Tu veux rompre ? » avais-tu demandé sur un ton neutre.
« oui » avait-elle répondu.

J’écarquillais les yeux, choqué. Ils mettaient fin à leurs relations comme ça. Ils n’étaient pas censé être amoureux l’un de l’autre. Alors pourquoi affiches-tu ce visage neutre ?! Ça ne te fait rien?

Je n’ai pas le temps de plus me poser de questions, que tu m’interpelles, me demandant si tu pouvais passer chez moi…chez nous plutôt. Quelle question bête…bien sûr que tu pouvais…après tout c’était la nôtre...

_« J’enlève mes chaussures ? »
- « Euh oui »

Tu m’avais obligé à me déchausser à chaque fois que je rentrais. C’était un de tes caprices. Tu étais plutôt maniaque. Je me souviens encore de nos petits affronts au sujet du foutoir que je pouvais mettre en quelques minutes. Tu avais je pense bien déteint sur moi, car quand nous pénétrions dans le salon, tout était nickel.

« C’est propre dit donc » dis-tu en souriant.

J’esquisse un petit sourire, et te propose à boire. Je me dirige déjà dans la cuisine, car je sais ce que tu aimes boire après une longue journée de cours. D’ailleurs je me demande comment tu fais pour aimer cette chose complètement imbuvable.
Tu me réponds du salon que tu ne penses pas que j’aie ce que tu veux, mais t’es yeux s’écarquillent de surprise quand tu me voies revenir dans le salon une bouteille de ta boisson favorite dans les mains.

« Comment tu sais que j’aime ça ? »

Roh mais tu ne comprends toujours pas que je te connais comme ma poche mon amour. Combien de fois devrais-je te le répéter ?
Je ne prends pas le risque de te répondre, et me contente de te sourire, oui tu devras t’en contenter.
Nous nous installons sur le canapé, et c’est le plus naturellement possible que je te demande.

-« alors comme ça tu as rompu avec… » Je dus prendre une grande inspiration, ayant l’impression que ma langue brulait quand je prononçais ce prénom. « Kang So Ra ».
-« hum oui »

Ta réponse me laisse perplexe. Voyant ma réaction, tu te dépêches d’ajouter « oui enfin, je n’étais pas vraiment amoureux d’elle. Enfin je pensais l’être au tout début de notre relation…mais plus le temps passait, et plus…je ne sais pas…j’avais cette impression que quelque chose me manquait. Qu’elle n’était pas celle dont j’avais besoin » tu avais dit cela tout en me fixant dans les yeux. Cherches-tu quelques choses ? Je te conseille d’arrêter tout de suite si tu ne veux pas être choqué.
Tu poursuis alors, sans baisser le regard « Tu as déjà connu cette sensation. L’impression que tu ne peux plus avancer, car quelque chose tu le sais te manques. Tu ne te sens pas entier, comme si une partie de toi s’était envolé…et tu n’arrives pas à ton souvenir. Tu as beau chercher au plus profond de ton être tu ne trouves pas… tu la connais. Tu l’as déjà ressenti ? »

Oh si tu savais ! Bien sûr, je connaissais cette sensation…même trop bien. Mais le fait que toi aussi tu le ressentes me redonne confiance. Et c’est bien trop ému que je me contente de te répondre un simple « oui ». Cependant tu l’as senti, tu as senti toute l’émotion qu’il représente. Et c’est bien pour cela que tu ne parles plus. Tu me fixes sans détourner le regard, essayant de me percer à jour. Je me mords la lèvre inférieure car je sais, qu’il te suffirait de nouveau à croiser mon regard pour que toutes les pièces du puzzle s’assemblent dans ta tête.
Une pression de plus se fait sentir sur le canapé te faisant sursauter. Je glousse te faisant lever les yeux vers moi.

-« Ce n’est pas drôle j’ai eu peur!"
-" mais je n’ai rien fait » répliquais-je un petit sourire sur la face.

Le chat se frotte doucement contre ton torse ronronnant. Tu lui as apparemment manqué à lui aussi… Un sourire nostalgique se dessine sur mon visage et c’est tout doucement que j’attrape la petite boule se poile pour la poser sur mes genoux.

« Il s’appelle comment ? »

Ça aussi tu ne t’en souviens plus…on avait pourtant pris toute une soirée pour lui trouver un nom. Je me rappelle encore de ta tête sur mon torse nu, et de tes mains traçant des arabesques sur celui-ci, de ton souffle chaud qui se répercutait sur mon torse. Nous venions de faire l’amour, et c’est à moitié allongé sur moi que tu m’avais demandé avec une petite voix « comment allons-nous appeler le chat ? » je me souviens encore t’avoir caressé les cheveux et t’avoir proposé une liste de prénoms tous plus farfelues les uns les autres. Tu m’avais alors donné de petites tapes sur le ventre toujours ce petit air boudeur au visage. J’avais alors pris le problème plus au sérieux et t’avais alors proposé un nom que tu as de suite aimé, enfin je pense, car tu t’étais alors relevé et avais posé tes lèvres sur les miennes me donnant un des plus doux baisé que nous avions échangés.


Tu t’étais positionné sur mes hanches, bougeant de manière explicite les tiennes. Ton visage toujours collé au mien. Tu étais alors parti explorer mon cou, mon torse, provoquant en moi des petits soubresauts de plaisir…

Ton petit raclement de gorge me fit revenir à la réalité. Je tombais dans ton regard interrogateur et c’est en baissant les yeux que je te répondis «eunhae».

Tu parais surpris et fini par sourire. Tu caresses de nouveau la petite bête et tu lui murmures à l’oreille un « bonjour eunhae, moi c’est Hyuk Jae ravis de faire ta connaissance »

Je ne bougeais pas, ton visage était bien trop près de moi, je respirais le plus lentement possible, essayant de me calmer. Cependant trop absorber par le chat, tu ne le remarquais pas. C’est quand tu relèves d’un coup la tête que tu te rends –enfin- compte de la proximité entre nos lèvres. Tu ne bouges pas, les yeux faisant des allers retours entre mes lèvres et mes yeux. Je dois me faire violence pour ne pas t’attraper le visage et t’embrasser. Mais malheureusement pour moi, tu n’es apparemment pas décidé à bouger, continuant de me fixer.

C’est le bond du chat qui te fit reculer en arrière pour mon plus grand bonheur… Tu parais gêné et je devine que tu as besoin d’aller te passer de l’eau sur le visage.

« En haut, la première porte à droite, tu trouveras une serviette dans ma chambre la première sur la gauche »

Tu te lèves rapidement sans même m’interroger du regard, sachant que tu n’obtiendrais aucune réponse.

Je me lève à mon tour, et vais me servir un grand verre d’eau histoire de me rafraîchir les idées. Ton visage avait été tellement prés du mien, que j’avais pu de nouveau discerner les quelques petites cicatrices que tu t’étais faite étant petit. Même petit tu étais déjà turbulent, obtenant tout ce que tu voulais de moi. Enfaite, en y réfléchissant bien, j’avais toujours été accro à toi… Dieu que je pouvais à ce moment la détester l’amour.

« Dong Hae » ta voix tremble, inquiet qu’il te soit arrivé quelque chose, ayant l’habitude de te blesser n’importe où, je me retourne vivement. Mais c’est lorsque mes yeux tombent sur la photo que tu tiens entre tes mains que je comprends que quelque chose de bien plus grave est arrivé.

«On se connaît depuis plus longtemps que tu ne le dis apparemment. Qui es-tu pour moi ? »

Mes jambes sous le choc me lâchent…

Woouuhhaaa ! Ca c'est de la fin qui tu faire dire "alors ? qu'est ce qui va se passer ?"
Ce que j'adore en fait

Tu as une suite en stock ?

Mdr! oui xD j'lai fini cette fic xD héhé mdr ~

Mdr merci beaucoup mdr ~ !!!!

Trop bien !! J'ai hâte de lire la suite

bouahhahaha bon je suis gentille donc voila le troisième chapitre ~




Trois jours. Trois jours que je ne te vois plus. Trois jours que mon cœur saigne abondamment, me donnant l’impression de perdre la vie doucement mais surement. Trois jours depuis que tu as en partie tout découvert…et trois jours que tu ne viens plus en cours. Tu as apparemment donné de tes nouvelles aux filles de la classe qui se sont inquiétées. Tu as prétexté avoir un rhume…à d’autre ! Tu ne peux pas me mentir. Je sais que tu as besoin de t’isoler pour réfléchir à tout ce qui c’est passé.

C’est bien pour cela que je ne prends pas de tes nouvelles. Mais ne pense pas une seule seconde que c’est par pur plaisir que je ne fais rien, me comportant comme un simple spectateur dans ta vie. Non. J’ai été un acteur, un des plus important pour ne pas dire le plus important…puis du jour au lendemain tu m’as éjecté du devant de la scène. Mais c’est sans broncher que j’ai accepté. Ne voulant pas être une gêne pour toi dans ta nouvelle vie. Dieu seul sait combien j’ai souffert de devoir te laisser partir loin de moi. Cependant, les médecins ont été clairs.

Tu avais tout oublié. Mon corps, mes mains parcourant le tien amoureusement, de la douce sensation que mes lèvres te procuraient quand elles étaient sur le tiennes. De mes murmures au creux de ton oreilles lorsque nous faisions plus qu’un. De mon odeur qui était devenue comme une drogue pour toi… de mes bras réconfortant. La mélodie que mon cœur t’offrais quand tu t’amusés à m’effleurer l’intérieur des cuisses. Tu as oublié l’amour que je te portais. Mais ne t’en fais pas mon cœur, moi je n’ai rien oublié de tout cela, gravant tous nos moments, aussi futiles soient-ils dans mon crâne. Je n’ai pas oublié moi ce sentiment d’être amoureux.

Un gout à la fois doux et amer. Mélangeant peine et bonheur… Oh si tu savais combien je donnerais pour juste une seule fois poser mes lèvres sur les tiennes. Tu me manques affreusement. Plus les jours passes et plus je me dis que je suis ridicule. Ridicule d’espérer encore et toujours que tu me reviennes, avec ce petit sourire qui tu savais me rendais fou. Mais tout cela est bien fini mon amour je ne veux plus te faire souffrir. C’est bien pour cela que j’ai décidé de tout abandonner…de te laisser tranquille, te laisser vivre ta vie. Je vais disparaître de ta vie emportant avec moi tous nos souvenirs…à jamais.


La sonnerie se fit entendre, marquant ainsi la fin des cours. Je me levais, enfournant dans mon sac les quelques affaires que j’avais dut sortir pour pouvoir suivre le cours. Je balançais mon sac sur mon épaule et sorti mon mp3. Je lançais le mode aléatoire.

Je ne sais pas pour vous, mais lorsque nous sommes tristes, notre mp3 donne l’impression de connaître notre état d’esprit, nous lançant des musiques tristes même en mode aléatoire. Je soupirais donc fortement en entendant les notes de piano raisonner dans mes oreilles. J’avançais doucement vers chez moi, ne voulant pas rentrer de suite, de toute façon personne ne m’attendrais…

Je passais devant un parc, et m’y arrêtais. Je m’installais sur une des balançoires la faisant dangereusement basculer sur le côté. Je n’y fis pas plus attention, emporté par la musique, ou devrai-je dire, par notre musique...

A l’époque, nous habitions encore avec tes parents. Mais malheureusement pour toi, ils n’étaient jamais la, te laissant seul. Alors c’est le plus naturellement possible que je me permettais de passer certaines nuits dans tes bras, ne voulant pas te laisser seul pour ton plus grand bonheur. Il m’est même arrivé de penser à remercier tes parents de nous laisser cette douce intimité.

Je me souviens encore de notre première fois…

Nous étions tous les deux installés sur ton lit nous embrassant chastement, tes doigts emmêler aux miens. Nous, nous sommes séparés de quelques centimètres, continuant de nous fixer dans les yeux. Tes yeux reflétaient le désir et les miens l’envie de te posséder.
Je me souviens m’être penché pour de nouveau capturer tes lèvres, mais un bruit sourd me fit sursauter. Tu avais alors ris me gênant. Je t’avais alors fais reculer vexé, mais tu m’avais de suite attrapé le poignet un sourire aux lèvres. Tu m’avais alors expliqué hilare que les murs de ta chambre contrairement aux autres de la maison, n’étaient pas du tout épais, nous laissant écouter la vie –peut intéressante- de nos voisins. Et c’est comme pour confirmer t’es dire qu’un deuxième bruit ce fit entendre de l’autre côté du mur, me faisant à mon tour sourire. Tu t’étais alors levé et tu avais mis en route l’un de tes cd favori. Tu t’étais retourné un sourire triomphant aux lèvres.
Tu m’avais alors rejoins sur ton lit et m’avait déposé un baisé murmurant contre mes lèvres « Maintenant ne fais plus attention à rien. Ne pense qu’a moi, qu’à nous ».

Ne résistant plus je t’avais attrapé le visage avec force te donnant un baisé fougueux. Nous, nous sommes vite dépourvue de nos vêtements. Je me souviens encore de ton corps chaud allongé sous moi, tes mains accrochées autour de mon cou dans une demande implicite de combler l’espace entre nos deux corps en ébullitions. Je m’étais alors penché en avant pour capturer tes lèvres déjà rosie. Je m’amusais à retracer les courbes parfaites que tu m’offrais, te faisant soupirer d’aise. Je laissais vagabonder mes lèvres sur ton corps cherchant les points sensibles qui te ferait soupirer encore et encore pour mon plus grand plaisir.
Ton cou, tes bras, tes hanches, tes cuisses, ton sexe…tout, tout y passa. Je me redressais admirant le tableau que tu m’offrais. Tu n’avais aucune idée de l’image plus qu’érotique que tu me renvoyais. Et je me sentis fière. Oui fière d’être le seul à t'avoir pus donner autant de plaisir, d’être le seul privilégié à pouvoir te voir comme ça : les yeux entrouverts, bien calé dans ton oreiller tout blanc, tes cheveux en auréole noire autour de ton visage. Tu étais magnifique comme ça et je me rappelais t'avoir volé un baiser à ce moment-là avant de nouveau plonger dans ton cou.

Je ne voulais rien précipiter, je voulais juste faire durer le moment. Laisser le désir te consumer petit à petit…je n’étais pas du genre dominant, mais je voulais à ce moment précis t’entendre me demander, me supplier de te faire l’amour. Je ne savais pas si je pourrais encore garder le contrôle. L’idée que ce n'était pas moral effleura mon esprit durant quelques secondes même si c'était bon à se damner. Mais nous ne pouvions pas, ma conscience me disait de ne pas céder au plaisir qui était en train d'irradier en moi, mais mon corps me hurlait de se laisser faire.

J’avais eu à ce moment-là envie de t’embrasser, et c'est là que tu te braquas un peu plus, cherchant encore à t’agripper à moi fermement. Dans le fond de tes prunelles je pus voir de l’envie, et de la colère. Tu m’en voulais de te faire languir à ce point. Tu te relevais, fichant ton visage contre mon cou. Tu voulais m’embrasser mais je me retins. Je voulais te laisser dans cet état le plus longtemps possible, sachant pertinemment que je le regretterais plus tard. Mais je m’en foutais, j’étais bien trop occupé à vouloir te faire du bien. C’est donc tout contre ton oreille que je m’amusais à te susurrer d’une voix sensuelle «C’est bon ? ».

Ta face déjà rosie, s’empourpra de plus bel me faisant rire. Tu m’avais alors donné une petite tape sur le haut de mon torse une petite moue vexé. J’avais alors souris et t’avais alors doucement écarté les cuisses me glissant entres elles. Tu avais arrêté de respirer, te rendant compte que j’avais arrêté de jouer et que les choses sérieuses allaient commencer.

J’avais caressé ta joue et t’avais murmuré un « respire ». Tu avais alors pris une grande bouffée d’air fermant les yeux. Je portais mes doigts à ma bouche les humidifiant pour faciliter la future pénétration. Je plaçais alors un premier doigt contre ton intimité et l’effleurais te faisant ouvrir les yeux. Je me penchais et t’embrassais de nouveau, cherchant à te faire oublier les intrusions plus bas. Tu t’étais accroché de part et d’autre de mon cou comme tu l’aurais fait avec une bouée de sauvetage.

« j’y vais mon cœur »

Tu ne m’avais pas répondus essayant de te détendre un maximum. Et c’est d’un seul coup que j’entrais en toi. Je ne bougeais plus. Les yeux rivés sur ton visage. Tu avais fermés les yeux, donnant l’impression que tu écoutais la musique qui continuait d’être diffusée dans toute la pièce. Tu essayer de te calmer, la douleur t’avais complètement donné l’impression de t’être fais déchiré de l’intérieur. Je me rappelle t’avoir couvert de baisés attendant patiemment que tu daignes enfin de me donner le signal pour que je puisse profiter de cette étroitesse.

C’est quand tu avais ré ouvert les yeux que je compris que c’était bon. Je ne me fis pas prier et je commençais mes vas et vient. J’y allais doucement au départ mais accélérais par la suite, m’enfonçant au plus profond de ton être. Mes mains sur tes hanches te laissais des marques rouges, mais je m’en foutais, je te voulais, je voulais te faire perdre la tête. Et c’est ce que je réussi à faire. J’avais en effet touché cette tache au fond de toi. Cette tâche qui te ramenait petit à petit au septième ciel. Tu criais à en perdre la voix tant ces nouvelles sensations était bonnes. Je ne sais plus si j’extériorisé mon enthousiasme comme toi, mais une chose est sûr, c’est que mes coups de reins ce faisaient de plus en plus profond.

Mais tu me repoussais avec une de tes mains, l’autre étant dans une des miennes. Tes yeux se lovèrent dans mes pupilles noir luisantes de plaisir. Tu m’avais arrêté dans mes gestes et m’avais alors murmuré « attend, laisse-moi profiter. » le tout avec un petit sourire taquin.

Tes gestes se alors firent plus précis,plus lents, plus osés, et tes baisers plus profond. Les soupirs que tu poussais, parfois les grognements, étaient en train d'agir fortement sur moi. Et je sentis mon sexe se gonfler d'envie. Tu glissais tes mains sur mon torse et s'attarda sur mes tétons. L'une d'elle remonta ensuite par mon dos, et s'arrêta sur ma nuque, tes doigts effleurant la base de mes cheveux. Ton autre main continuait de me caresser le flanc, et tu te collais un peu plus contre moi et tu m'appelas dans un murmure avant de me croquer la lèvre, d'y passer la langue puis de m’embrasser langoureusement.

-haaa…Hae…Encore…

Je ne me fis pas le redire une deuxième fois que je recommençais. Oui j’aimais m’enfoncer en toi, me donnant l’impression d’être puissant. D’être celui qui te protègera, celui que tu aimeras à en crever jour après jours. J’aimais tellement cette sensation, que je replongeais en toi me procurant un plaisir fou. J’aimais ça, c’est bien pour ça que je recommençais, alternant : lent rapide, rapide lent. Je te rendais fou. Mais ce n’était rien par rapport aux effets que ton regard embué de plaisir me donnaient.
Je me souviens m’être endormi dans tes bras, encore recouvert d’une fine pellicule de sueur, bercé par ta respiration et par la musique qui tournais en boucle depuis le début de notre union.


C’est aux alentours de 20 heures que je me relevais de cette balançoire. Je m’étirais et daigna de nouveau prendre le chemin qui me mènerais de nouveau à ma solitude.

Sur le chemin, les images d’il y a trois jours ne cessaient de tourner en boucle dans ma tête. Je soupirais.

Flash back :

« qui es-tu pour moi ? »

Je n’avais pas tenu, mes jambes m’avaient lâchée. Je restais bouche bée devant lui. Il parut s’inquiéter et se précipita vers moi. Il me souleva par les aisselles comme un gamin et m’installais sur une des chaises de la table à manger. Il se dépêcha de me servir un verre d’eau, et me le posait en face de moi. Il prit une chaise et se positionna en face de moi. Je n’osais pas croiser son regard. Non je ne pouvais pas….j’avais tellement peur qu’il me rejette, qu’il me traite de menteur. J’avais vraiment peur. Comme si tu avais compris ma détresse, je sentis tes mains me caresser les cuisses. J’avais alors relevé la tête et avait plongé dans tes yeux. Tu essayais de paraitre zen, mais tu ne peux pas me la faire à l’envers à moi. Je vois bien cette lueur de crainte dans tes prunelles. Les légers tremblements qui te prennent à cet instant ne font que de me le certifier.

« Alors, dit moi, on se connait depuis combien de temps ? »

Je ne veux pas te mentir, je veux plus te mentir, je suis complètement fatigué de jouer ce rôle avec toi.

« 17 ans »

Tu écarquilles les yeux de stupeur. Et oui mon amour, nous, nous connaissons depuis que nous sommes nés, comme destinés l’un à l’autre depuis toujours.

« C…comment ? Enfin pourquoi tu ne me l’a pas dit plus tôt ? »
« À quoi ça aurait servis ?! Les médecins ont été clair…tu…tu as tout oublié. Tout… »
« Mais pourquoi t’être fais passer pour un simple ami de lycée ? Et cette photo » dit tu en pointant du doigt le cadre photo que tu avais posé sur la table « qu’es que sa signifie ?! »

Je savais qu’un jour arriverais ou tu me poserais toutes ces questions. Je savais aussi que cela n’allait pas être une partie de plaisir. Je savais mais jamais j’aurais pensé que tout ce passe aussi vite. Bon c’est vrais que l’idée « je lui dit tout et hop c’est repartit » m’étais venu à l’esprit…mais bon tout n’est pas si facile, malheureusement.

Je pris alors une grande inspiration et commençais mon récit.

« Ma mère était la meilleur amie de la tienne. Elles sont toutes les deux tombées enceintes la même année et on donc toute deux accouchées la même année. Tu es né quelques mois plus tôt que moi, le 04 avril 1986. Moi je suis né le 15 octobre 1986. Mais malheureusement en me donnant la vie, ma mère est morte, me laissant seul avec mon père. Après cela, mon père pris soin de moi jusqu’à mes quatre ans….mais il a été victime d’un accident de voiture. Ayant toujours contacte avec ta famille, tes parents m’ont permis de pouvoir vivre avec vous. A l’époque, je ne savais pas vraiment ce qui ce passais, je savais juste que quelque chose de triste m’étais arrivé. Je pensais juste que mon père était parti loin mais qu’il reviendrait me chercher. »

Je m’arrête, croisant alors ton regard. Tu parais m’écouter avec un grand intérêt j’esquisse un sourire et caresse ta joue. Tu parais surpris mais tu te laisses tout de même faire. La douceur de ta peau m’avait manqué….

Je reprends alors « les années ont passées, et nous sommes devenus très proches, nous ne savions pas encore quel lien nous liés, mais nous le savions, il était très fort. Tu allais même à le comparer avec le lien qui te relié à tes parents. Oui t’es parents n’étaient jamais à la maison. Ils étaient bien trop pris par leur travail. Alors même si j’étais le plus jeune, j’avais pris le rôle du grand frère. Je t’aimais vraiment comme mon frère, mais c’est un jour que la réalité nous avait tous les deux frappés… c’est à nos 15 ans que nous avions enfin compris que nous, nous aimions. Pas comme des frères, pas comme deux personnes faisant partis de la même famille, non. Nous aimions en tant qu’être humain. Certes deux hommes, mais nous, nous en fichions. Je t’aimais, tu m’aimais et rien d’autre n’avais d’importance. A tes 17 ans, tes parents ton offert un appartement, plus près de notre lycée. Tu avais alors de suite déménagé m’emportant avec toi dans tes valises. J’étais heureux de pouvoir enfin vivre avec toi, sans cacher mon amour. Puis la vie à deux avait commencé… tu ne peux pas savoir à quel point cette période de ma vie a été la plus belle. Nous vivions notre amour au grand jour, envoyant valser le monde, car oui, tu le sais, des abrutis existe dans ce monde. Mais c’est un jour que tout changea chamboulant alors notre petite vie de couple. »

Je me stoppais, non pas pour ne pas voir ton visage devenu grave, non. Raconter cela me brisais le cœur, j’avais du mal à respirer. C’était trop dur, je n’en avais jamais parlé. La douleur me compressait le cœur. Mes yeux s’humidifiaient, et c’est dans un geste rageur que je portais le verre d’eau que tu m’avais servie à mes lèvres.

« Nous, nous sommes un jours disputés. Tu avais été victime d’harcèlement morale à l’école. Des pauvres cons t’avaient envoyé des lettres de mort, des lettre de menace toute prenant appui sur le fait que tu sois amoureux d’un homme. Soit moi. Tu ne m’avais rien dit, ne voulant pas m’inquiéter, mais c’est arrivé. Tu avais oublié de jeter une de ces lettres. Je l’ai trouvé dans tes affaires et t’avais demandé des explications. A partir de là, tu t’étais énervé et tu étais sorti de l’appartement. Jusque-là, nous n’avions au plus grand jamais eu de dispute de ce niveau-là. Tu n’étais pas rentré de toute la soirée me rendant fou et mort d’inquiétude. Je m’étais alors endormie sur un des canapé et c’est un coup de fil qui m’avais réveillé m’annonçant… »

Je fermais la bouche, les traitresses coulaient le long de mes joues, je les effaçaient rageusement, mais elles persistaient. Après tout, cela faisait combien de temps que je n’avais pas pleuré ? 4 Mois ? Je ne sais pas. Je ne voulais pas perdre espoir. Mais plus je contais notre histoire, plus la réalité dans laquelle je vivais me frappais. Tu ne bougeais pas. C’est donc comme ça que notre histoire prendrait fin. Mes forces m’abandonnèrent mais je devais lui dire, je devais continuer. Je ne pouvais plus garder tout cela pour moi.

« Ta mère m’a appelé et ma dit que…que tu avais eu un accident. Que tu avais tout oublié. Du moins, tu m’avais oublié. Les médecins ne savent pas pourquoi je suis le seul dont tu as oublié l’existence, mais c’est comme ça. J’avais voulus te rendre la mémoire, mais les médecins me l’on interdit. Tu aurais pu rechuter. Et dieu seul sait que c’est bien la dernière chose que j’ai envie de faire. Ta mère m’avait supplié de ne rien te dire. De faire comme si on était amis que seulement depuis 1 mois. » Je ris toujours les larmes aux yeux, ma voix tremblais, mais je ne pouvais plus m’arrêter « 1 mois tu t’en rends compte ? 1 seul et unique moi ! Ils voulaient tous que j’efface de ma mémoire c’est 17 années…bon dieu… sa fait tellement mal Eun Hyuk»

Tu sursaute à l’entente de ce surnom. Oui je sais seul t’es parents t’appelais comme cela, mais ce que tu ne sais plus, c’est que c’est moi qui ai commencé à t’appeler comme ça…

« Tu…c’est vrais ? » risque tu de me demander
C’est sans relever la tête que je te réponds un petit sourire sur la face« tu as un grain de beauté sur la fesse gauche »

Je veux te détendre. Je ne veux plus voir cet air complètement affolé que tu abordes en ce moment même, d'ou ma réplique complètement idiote.

Tu rougis alors et ferme la bouche. Tu me fixes et c’est à ma plus grande surprise que tu te lèves me foudroyant du regard.

« Espèce de psychopathe pervers, j’ai faillis y croire à ton histoire ! »
« Quoi ? Mais c’est la vérité hyukie ! » Tentais-je en t’attrapant par le poignet.

Tu me dégages alors violemment et c’est avec une hargne que je ne te connaissais pas que tu me jette à la figure « Je te déteste, ne me touche pas…tu me dégoutes »

Je m’étais figé net à cette remarque, tu avais alors empoigné ton sac et avait claqué la porte d’entrée me laissant de nouveau seul. Je n’étais plus maître de moi-même non…les larmes coulaient à grand flot et ma respiration se fit courte. Je crus même mourir comme ça sur le sol de ma cuisine. Mais je n’étais pas aussi chanceux que ça. Je m’étais réveillé le lendemain…

Fin du flash back


J’arrivais devant mon bâtiment et montais les escaliers. Toujours mes écouteurs enfoncés dans mes oreilles. Je cherchais mes clefs dans mon sac la tête baissé. Je ne vis donc pas le petit être devant ma porte recroquevillé sur lui-même.
Comme d’habitude j’enfonçais ma clef dans la serrure. J’ouvrais la porte, m’apprêtais à entrer mais une main sur mon épaule me freina. Je tournais la tête et te vis te tenir devant moi. Je crus au départ à une hallucination. Je me tournais donc vers toi en fermant les yeux. Je savais que je rêvais. Je savais que lorsque je rouvrirais les yeux tu ne seras plus là. Qu’encore une fois tout ne serait que le fruit de mon imagination. Oh mon amour, je deviens fou…

J’eu l’impression qu’on me retirait mes écouteurs et c’est sans que je m'y attende que j’entends ta voix me murmurer « Non tu ne rêves pas Dong Hae ».

J’ouvrais les yeux et tombais de nouveau sur ton visage. Ta beauté sous cette pleine lune me coupa le souffle. « Tu es beau » aurais-je voulus te dire, mais mes lèvres étaient comme soudées entre elles, ne laissant aucuns sons les traverser.
Tu poses ta main sur mon épaule et c’est de nouveau avec ta voix douce que tu reprends « il faut qu’on parle… »

Wouhhaa ! Un chapitre riche en émotions ! C'est fou comment t'écris trop bien !! Ces passages sensuelles paressaient plus lyrique qu'autre chose ! J'adore !

Toujours le mot de la fin qui laisse en attente : GÉNIAL ! Vraiment

MERCI xd j'ai l'impression de le dire à chaque commentaire mdr --" Mais ça me fais plaisir xd
Parce que les Lemon pour moi, ils doivent être mignon, doux,sensuelle...amoureux? Enfin j'aime lire des Lemon qui nous transmettent toutes ces émotions! Et donc te voir me dire " Ces passages sensuelles paressaient plus lyrique qu'autre chose !" je ne te dis pas le grand mega sourire que j'ai eu au visage xd!! Donc voilà encore une fois merci^^

C'est un vrai plaisir de te faire sourire parce que moi j'adore ce que tu fais

Héhé merci !!!! ♥

Chapitre 4 :

Cela fait maintenant plus de dix minutes que tu me fixes. Je le sais car j’ai les yeux rivés sur l’horloge du salon. Tu es sur ma droite, je peux voir indirectement ton regard posé sur moi. Je ne veux pas croiser ton regard. Pas après ce que tu m’as lancé au visage, lorsque que j’ai voulus jouer la carte de la vérité. Non c’est bon, je préfère ne plus rien dire. J’aimerais mieux que ce soit toi qui prennes les devants pour une fois, car mon cœur, tu peux toujours rêver pour que j’ouvre la bouche de moi-même maintenant. A présent tout dépend de toi, tu détiens les cartes de notre avenir, tu es le maitre du jeu. Maintenant, je me plierais à tes désirs. Ne t’en fais pas mon amour, je connais déjà la fin que tu nous réserve, et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai commencé à faire les démarches qui m’éloignerons de toi…te laissant vivre ta vie sans encombre. Sans moi…

Tu te racles la gorge essayant d’attirer mon attention, tu peux toujours essayer mon amour, je ne céderais pas. Tu soupires. Je devine ta petite moue boudeuse, tes doigts s’entrechoquant mutuellement, ta lèvre inférieure se faisant mordre par tes dents blanches. Oui je devine tout cela.

« On va rester comme ça longtemps ? »

Je ne te réponds pas, tu es agacé voir frustré. Je suis désolé mais tu n’obtiendras rien de moi…plus maintenant, plus jamais. J’en ai plus la force. Mes forces j’ai l’impression me quitte à chaque fois que je rencontre tes yeux…tes yeux si vides à présent. Moi qui avais pris l’habitude de plonger dans tes yeux emplie d’amour.

« Écoute, je suis désolé pour ce qui ce que j’ai pu te dire la dernière fois, mais comprend moi, tu m’annonces du jour au lendemain que nous sommes en couple ! Comment veux-tu que je réagisse »

Je ne te réponds pas mais je butte sur le verbe être que tu as employé au présent. Qu’es que ça veut dire ? Que tu me considère comme ton petit ami ?

« Je veux tout savoir de notre relation, je veux apprendre à te connaître…tu sais depuis que je t’ai vus ce jour-là dans cet hôpital, j’ai toujours été attiré par toi. J’avais vraiment l’impression de te connaître…tes yeux » tu me relèves le visage avec ta main droite plongeant ton regard noir dans le mien « ils m’ont tout de suite attiré. Je ne sais pas si tu t’en souviens, mais lorsque tu t’es présenté à mon chevet je ne t’avais plus quitté du regard…Je, je ne sais pas si c’est l’amour que j’ai éprouvé pour toi qui est toujours là, mais une chose est sûr, c’est que tu m’a toujours intrigué…. »

Je ne sais pas comment le prendre, c’est beaucoup trop d’informations que tu me délivre la….j’avais prévu de te laisser partir en me faisant une raison, et toi…non je ne sais pas comment le prendre. Je voudrais te poser la question, mais mes lèvres ne veulent pas faire passer ma voix. Je suis trop choqué. Je te regarde alors, essayant de te faire passer toute ma détresse.

Tu soupires et tu te lèves, t’éloignant de moi. Tu fais les cents pas, ton pouce et ton index de part et d’autre de ton nez, te donnant un air de savant. Tu cherches les mots et tu te stoppes enfin au bout de quelques minutes, durant lesquels je ne pus m’empêcher de reluquer ton joli postérieur. Tu te stoppe tellement soudainement que je baisse les yeux, les joue roses, j’ai bien crus que tu m’avais pris sur le fait.

Je me souviens alors, qu’un jour tu m’avais surpris à te reluquer, mais contrairement à maintenant, j’en avais joué. Tu avais de suite joué le jeu roulant ton postérieur de manière aguicheuse. Bien entendus, nous avions fini dans le lit….

Je me dépêche de chasser ses pensées de ma mémoire, je l’aient trouvaient en ce moment la irrespectueuses envers ta personne. Après tout, je me permettais de fantasmer sur ton corps, alors que tu es entrain de te retourner le cerveau pour essayer de comprendre, de te souvenir de ton passer. Oui je suis vraiment égoïste…mais bébé comprend moi…j’ai tellement envie de toi depuis le temps… Encore et toujours des souvenirs….des souvenirs, mais j’en ai assez je n’en peux plus. Je ne veux plus vivre dans mes souvenirs, je me dois de passer à autre chose. Peu importe comment je peux t’aimer…c’est fini, mon corps ne peux plus tenir. Je meurs chaque jour un peu plus dans tes yeux.

Tu t’approches lentement de moi et tu t’arrêtes à une distance raisonnable.

« Après que je sois sortie de chez toi….j’ai eu comme des flashs back… » J’écarquille les yeux. Mon cœur s’accélère…j’ai peur d’entendre la suite, mais je ne peux m’empêcher de vouloir que tu continus. « Je me souviens à présent de…de nous deux…Je me souviens de tout, enfin je crois… »

Je ne respire plus… ma respiration se fais courte, je dois me souvenir de respirer quand ma vue commence à se faire trouble. Bon dieu tu as retrouvé la mémoire ? Je rêve ?!!!!

« Non Hae, tu ne rêves pas, je me souviens de toi, je me souviens de tes baisés, de ta bouche parcourant mon corps…je me souviens de ton corps ondulant au-dessus de moi me faisant voir des étoiles tant tu étais magnifique… »

Tu t’arrêtes et tu poses ta main sur ma joue. Tu me souris. Oh je crois mourir…ton sourire m’avais tellement manqué…
Je suis tellement ému que je ne peux retenir mes larmes…tu te baisses alors doucement, et c’est dans ton étreinte que je me laisse aller. Mon dieu que je suis heureux…. Tu me dépose alors des petits baisés sur le cou me murmurant des « je t’aime »…je voudrais tellement te répondre et te dire que je t’aime à en crever… mais je n’arrive plus à parler. Je te resserre alors contre moi. Je me demande même si je t’avais pas brisé les os…mais je m’en foutais…tu étais de retour.

J’agrippe le haut de ton tee-shirt et pose mon front contre le tien. Tu souris avance doucement ton visage.
Je ne saurais pas décrire les différentes sensations qui m’ont parcouru au moment où t’es lèvres se sont posées contre les miennes. Mon dieu c’est comme si tous ces jours ont été qu’un simple cauchemar. Comme si mon mal être avais disparu en une fraction de seconde. Tu me rends fou mon amour tu le sais ça ? Je suis fou de toi. Tout mon être t’appartient. Je suis à toi…

« Maman, pourquoi le monsieur il dort sur la balançoire ! »

Une petite voix me fit ouvrir les yeux. Premier réflex, tourner la tête dans tous les sens pour te chercher. Mais c’est avec horreur que je me rends compte que je n’ai fait que rêver…je soupire fortement et plonge ma tête dans mes mains. Je n’en peux plus. Seigneur, mon cœur me fais tellement mal…j’ai l’impression de mourir sur place, je n’arrive pas à pleurer tant la douleur me frappe intérieurement. Si tu savais comme j’aurais préféré qu’on me rue de coup…je suis sûr que je ne souffrirais pas autant qu’en ce moment. Je me sens tellement misérable, oui misérable, c’est le mot. Il y a tellement de chose plus grave dans le monde….et moi je souffre pour un amour perdu. Tu sais, j’ai parfois l’impression d’avoir rêvé tous nos moments passés ensemble, que tout n’avais été qu’un rêve…Il m’arrive parfois, d’aller jusqu’à douter de tes sentiments, après tout, pourquoi suis-je le seul que tu ais effacé de ta mémoire ?

«POURQUOI PUTAIN POURQUOI ! » je devais extérioriser ma détresse. Je m’excuse mentalement auprès de la petite fille qui m’avait plutôt réveillé. Elle avait sursauté, et c’était agrippé avec ses petites mains au manteau rouge de sa mère.

Je me laissais tomber sur le sol recouvert de pierre, m’égratignant le genou au passage, mais aucune douleur ne vint. Souffrais-je autant que ça ? Mon cerveau ne percevait donc plus les douleurs que je pouvais endurer tant mon cœur me faisait mal ? Ou étais-je tout simplement mort ?

Les larmes. Mes seules amies depuis je ne sais plus combien de temps…mes plus cheres amies, me prouvèrent de nouveaux qu’elles m’étaient fidèles. Je serrais les poings et frappais la terre de toute mes forces alternant le poing droit et le poing gauche. Les pierres venaient m’abimer les mains mais je m’en foutais. J’avais besoin de sortir toute cette peine qui c’était accumulée en moi.

Je frappe, je crie, je pleure. Je crie au monde entier ma colère trop longtemps contenu, je pleure pour que quelqu’un m’aide, pour qu’enfin je puisse me reposer sur quelqu’un…n’importe qui pitié….je n’en peux plus. J’ai tellement mal, mes membres j’ai l’impression deviennent de plus en plus froids…. Mon nez coule, me rendant encore plus pitoyable aux yeux des gens qui passe par là. Mais j’en ai rien à foutre, la toute de suite j’ai juste envie qu’on me remarque, qu’on me prouve que je suis encore vivant, que quelqu’un me dise qu’il tient à moi. Merde, c’est trop demandé ?!

Mais après tout, c’est moi qui l'ai cherché cette solitude. C’est moi qu’y ait coupé les ponts avec mes amis….c’est moi qui leur aient dit de me laisser tranquille, c’est moi…encore et toujours de ma faute. Qu’es que j’ai bien pu faire au bon dieu pour qu’il s’acharne sur moi de cette manière. Avais –je été mauvais dans ma vie antérieure ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Je ne veux plus réfléchir. J’en ai juste envie d’en finir. D’en finir avec cette vie qui me parait maintenant complètement dénuée de sens.

Je me relève avec le peu de force qui me reste, et traine mon corps encore meurtrie vers ma solitude. Cette solitude qui m’a accueilli bras ouverts, et qui ne veut plus me lâcher. Oui elle est ancré en moi, s’infiltrant petit à petit dans toutes les cellules de mon corps me donnant envie de vomir.

Elle ne m’attaque pas, non au contraire, elle me berce lentement dans mon mal être, elle s’amuse de voir mon organisme défaillir petit à petit. Elle en jouis tout comme moi quand je sentais tes lèvres me susurrer des mots doux dont toi seul avait le secret.

Je rentrais dans le salon et me laissais tomber sur le canapé. Je posais mon regard sur l’horloge et soupirais. J’avais raté les deux premières heures de cours. Mais je ne pouvais pas aller en cours. Je n’étais pas en état d’aller m’installer derrière une table à écouter parler un homme sur des sujets que dieu seul sait ne m’intéressais pas du tout. Après mes années au lycée, je me suis toujours dit que j’allais intégrer une école d’art. Depuis que je suis gamin, j’aime dessiner, j’aime plus précisément te dessiner. Oui certain aime lire, la musique, d’autre préfèrerons les sports de combats, mais pas moi. J’aime l’art. Tu étais mon trésor, tu étais ma source d’inspiration, celui qui faisait disparaitre le monde autour de moi quand mes yeux rencontraient les tiens. Mais avant toute chose, ce que j’aimais le plus c’était nous. Notre amour et cela plus que tout.

Je passe une main sur mes cheveux et soupire. Je me lève alors en remarquant enfin mes mains ensanglantées. Je ne ressentais toujours pas la douleur, mais je savais que si je ne faisais rien ça s’infecterais. Je ris à cette pensée. Si tu avais étais là tu m’aurais sermonné, tout en me passant du désinfectant sur les mains. Mais seulement tu n’es pas là et c’est comme un grand garçon que je dois prendre soins de moi. Seul.

L’alcool infiltre doucement mes plaies, me faisant gémir de douleur. Une fois nettoyé, je pus en effet constater que mes mains étaient belles et bien dans un piteux état. J’entrepris de me les bander, mais avec deux mains amochées…pas facile.

Le lendemain, j’entre de nouveau dans cet établissement, avec l’espoir de pouvoir te voir. Après tout, tu ne pourras pas me fuir éternellement… Mais ne t’en fais pas, c’est bientôt la fin. Bientôt tu n’entendras plus parler de moi. Bientôt ne t’inquiète pas….

Wouuhhhaa (je crois que je vais le dire à chaque fois xD) !!
C'est fou, j'arrivais à ressentir sa tristesse et sa solitude quand il était tombé au sol et le tapait ... J'en avais le coeur serré ! Je m'imagine trop les scènes c'est impressionnant : la preuve que tu écris vraiment bien

Comme je sais que la fin de ce chapitre est frustrant mdr voila la suite ! Merci encore pour tous ces compliments ! ça me fais vraiment plaisir^^


BONNE LECTURES <3


«Bien vous pouvez sortir, le cours est fini »

C’est comme un automatisme maintenant. Dès que cette phrase est prononcée, tout le monde se penche attrape son sac et fourre toute les affaires se trouvant sur leurs tables. Tous sauf moi.

Je ne peux cesser de t’observer. Tu es là devant moi, m’ignorant superbement. Combien de temps depuis cette nuit ? Quatre ? Oui quatre jours que je n’ai pas vus ton beau visage, quatre jours qui je crois m’ont rendu fou. C’est quand je te vois te lever que l’idée de ranger mes affaire effleure mon esprit. Je me dépêche alors de fourrer toutes mes affaires et me lève précipitamment. Je veux te parler, je veux entendre ta voix. Et cela même si tu me hurle dessus, je veux t’entendre.

Tu sais tout en toi me rend fou… Oui, tes gémissements ont toujours été pour moi comme une sorte de distraction. Quand tu gémis parce que t’es fait mal, maladroit comme tu es… quand tu gémis parce que tu stresses, oui tu n’as jamais vraiment sus garder ton sang-froid, tout le contraire de moi. Mais ce que j’aime le plus, c’est lorsque tu gémis parce que je t’excite. Un seul de tes gémissements à, le don de me rendre complétement fou, et plus rien ne me retient. Rien ne peut me retenir quand il s’agit de toi de toute manière.

Etant de nature je m'en foutiste, je n’étais pas du tout du genre à penser, à réfléchir à ce que les gens pouvait bien penser de moi. Je ne stressais jamais aussi. C’est d’ailleurs pour cela que tu te permettais de te reposer sur mes épaules. Mais étrangement tu es le seul qui arrivait à me faire perdre tous mes moyens… en y réfléchissant bien, non tu n’es enfaite pas le seul…Lui aussi arrivait à me faire perdre tous mes moyens avec ses discours.

Il était un très bon orateur… seulement il a dut nous quitter pour faire son service militaire. Je soupire, le pauvre, quand il reviendra, je pense qu’il aura un gros choc. Après tout, nous étions tous les trois les meilleurs amis du monde depuis notre plus tendre enfance. D’ailleurs je me demande si tu t’en souviens de lui ?

Je ne me pose plus vraiment de question pensant que je dois courir pour te rattraper. Ce que je fais. J’attrape ton poignet. Tu te raidis, je sais que tu sais que c’est moi. Qui d’autre à part moi de toute façon te touche de cette façon ? J’avais déjà réglé leurs comptes aux pauvres insouciants qui t’approchaient un peu de trop prés. Je me souviens même m’être fais virer pendant 1 semaine. Tu m’avais alors sermonné, me reprochant de ne pas te faire confiance, que je doutais de ton amour et que cela te blessais. Je t’avais alors demandé pardon…pardon de ne pas avoir crus en tes sentiments…seulement en ce moment je me demande si je n’avais pas enfaite bien fais de douter.

« Attend Hyuk Jae »

Tu ne réponds pas, ne prenant même pas la peine de me regarder. Je soupire alors fortement et te force à te retourner vers moi. Tu ne me regarde pas, tu fixes le sol voulant me fuir, je vois bien ton envie de t’échapper de mon emprise. Mais je suis désolé amour, pour une fois je vais être égoïste et te demander de m’écouter, je vais te demander de m’écouter car Hyukie je meurs, je meurs petit à petit de ne pas pouvoir te dire ce que je pense, ce que je ressens.

« Il faut qu’on parle…s’il te plait.. » ma voix tremble, je n’arrive plus à me contrôler.
« Je ne sais pas de quoi tu veux parler… » Murmures tu toujours en ayant les yeux baissés.
« Alors contente-toi de m’écouter s’il te plait… »

Tu ne montres plus de réticence, et je devine que tu es d’accord. Après tout, tu as toujours était de nature très curieuse. Tu as toujours été à l’affut de tous les potins du lycée, et même au collège….Je me souviens t’avoir sermonné avec Lui pour ton comportement qui pouvait parfois être vraiment trop mal vue.

« Je suis désolé pour tout ce que je t’ai dit la dernière fois. J’ai promis à ta mère que jamais je ne te raconterais notre histoire, mais je n’ai pas pu résister. Quand je t’ai vu tenir cette photo tous les souvenirs que j’avais essayé d’enfouir au plus profond de moi ont refait surface et je ne pouvais plus rien faire. » Je me taie guettant la moindre de tes réactions. Voyant que tu ne dis rien je poursuis.

« Cette photo, a été prise le jour…. » Je prends une grande inspiration « le jours ou nous avons décidés de nous mettre en couple officiellement. » Je te sens te raidir de nouveau, et je poursuis rapidement « Je ne sais pas si tu te souviens de lui, mais c’est notre meilleur ami qui a pris cette photo…nous étions allez au parc d’attraction juste à côté de chez toi, il venait d’ouvrir à cette époque, tu t’en souviens ? »

S’il te plait mon amour, dit moi que tu t’en souviens…Dit moi que tout cela n’est qu’une mauvaise plaisanterie, et que tu n’as jamais cessé de m’aimer. Bébé j’ai besoin de toi, je deviens fou….

Tu ne réponds pas, ne me laissant pas le luxe d’entendre ta voix. Cette voix qui a le don de me faire changer d’humeur avec un simple son. Je sais, tu as du le comprendre depuis, mais je ne peux cesser de me répéter, te dire que je perds pied sans toi.

Tu bouges ta tête de gauche à droite, pour me répondre. Donc tu ne t’en souviens pas. Pourquoi ça m’étonne ? Tu ne te souviens donc pas non plus de lui…pourquoi es que ça me rassure ? Je devrais être peiné pour mon ami, mais rien ne viens. Je n’éprouve donc plus de pitié pour les autres ? Mon cœur ne devient –t-il pas de plus en plus glacé ? Il a besoin de sentir la chaleur de tes bras pour fondre…j’ai besoin de toi pour revivre.

« Je vois, tu ne te souviens donc pas de la sensation qui t’as parcouru tout le corps lorsque nos lèvres ce sont seller pour la toute première fois ? Tu ne te souviens pas de notre première fois non plus ? Hyukie, je t’en prie s’il te plait je deviens fou, aide moi, souviens toi…fais un effort mon amour s’il te plait… je deviens fou, ne me laisse pas comme cela s’il te plait reviens moi s’il te plait…je crois mourir, plus le temps passe plus l’envie de tout quitter me prend…s’il te plait amour »

Voilà j’ai craqué.

Tout en prononçant cette phrase, je mettais laisser tomber à terre, glissant le long de ton corps ma main blessée. Tu émets un mouvement de recul, je ne sais pas comment le prendre. As-tu en ce moment honte de mon comportement ? Ou es –tu simplement dégoûté ?

Enfaite que je ne veux pas connaitre la raison de ton comportement, mais tu ne me laisse pas le choix.

« Ecoute Hae, j’ai bien voulus faire comme si de rien été, mais, je crois que tu n’as pas compris. Alors oui j’ai eu un accident, et ça je ne sais pas comment tu l’as su…Mais je n’ai au plus grand jamais perdu la mémoire ! Et même si c’est vrais, je suis sûr qu’on a été des amis, de très bon amis vus la photo ou je t’embrasse la joue, mais non jamais au plus grand jamais je ne sortirais avec un homme. Je ne suis pas du tout de ce bord la tu m’entends ? Alors maintenant s’il te plait laisse-moi tranquille, surtout si c’est pour me raconter des histoires complétement tordues. »

Tu tournes les talons ne me laissant pas le temps de te répondre. Et même si tu étais resté, qu’es que j’aurais bien pu te répondre ? Tu m’envoyais en pleine face que tu ne m’avais jamais aimé, que jamais…mon dieu que jamais notre amour a exister. Alors tout n’a été qu’illusion ? Non, non je ne peux pas le croire. Ce n’est pas possible, je sais que tout cela c’est vraiment passé. Je le sais ! J’ai encore des photos de nous deux…si ça n’avait jamais existé, dit moi, dit moi pourquoi mon cœur me fais aussi mal ? Serais-je devenu fou ?

Je me relève, toujours autant chamboulé. Je ne sais plus quoi penser. Je ne sais plus si tout ce que je croyais être vrai a existé ? Ou bien peut-être que c’est moi qui ai eu cet accident ? C’est peut-être à cause de cela que je pense avoir vécus des choses qui n’ont enfaite jamais eut lieu ?! Oui ça devait-être ça. J’étais devenu fou suite à un accident. Sinon pourquoi, m’aurait-il oublié ?

Je ne sais pas et j’en ai assez, je veux en finir avec cette histoire. Je cours. Oui je ne veux penser à rien et pour cela, il faut que je me dépense, il faut que je cours. J’ai besoin de sentir mon cœur battre contre ma cage thoracique, j’ai besoins d’être à court d’air. J’ai besoin de m’écrouler d’épuisement et non parce que j’ai mal au cœur. Je veux te faire sortir de mon esprit le plus vite possible. Je veux t’oublier durant quelques heures. Je veux oublier tous nos souvenirs qui me ronge, je veux oublier mon amour pour toi, je veux oublier que j’ai existé dans le passé. Je ne veux que ressentir que j’existe là, en ce moment.


Je m’écroule enfin sur le sol. Je ne sais pas combien de temps j’ai courus, certainement plus de deux heures vus comme les étoiles rayonnent dans le ciel noir. Je ne sais pas où je suis. Mais je me sens bien, allongé en position d’étoile de mer sur ce que je crois être une petite allée. Mon corps bouillant frissonne au contact du sol froid, me faisant ressentir une multitude de sensation tout le long du corps. Je pose ma main droite sur mon ventre essayant de respirer convenablement.

J’admire les petites roches dans le ciel un petit sourire aux lèvres. Je me sens revivre. Enfin. Je n’avais besoin que de ça pour pouvoir prendre la décision qui changera ma vie à tout jamais.

Je ferme les yeux, profitant des douces caresses que me procurait le vent sur mon visage. J’en eu la chair de poule, mais dieu que c’était bon.

Mes jambes je sais me ferons souffrir le martyr demain, mais je m’en foutais. Pour le moment je voulais juste profiter de l’instant présent. Combien de temps, depuis combien de temps n’avais-je pas ressentie ce genre d’émotion ? Quelle question…Depuis que tu m’as oublié bien sûr.

De toute façon, il ne faut pas se voiler la face, depuis que tu m’as jeté, mon monde c’est écroulé. Je te jure que je regrette de ne pas t’avoir retenue lorsque tu as traversé la porte. Je te jure que je le regrette du plus profond de mon cœur….si j’avais sus mon amour, je t’aurais attaché, je t’aurais emprisonné dans mes bras te suppliant de me pardonner.

Mais à quoi bon regretter maintenant tout était fini, et bientôt je te laisserais tranquille, bientôt je quitterais ce monde…te laissant à jamais. Car oui, moi vivant, jamais je ne te laisserais vivre ta vie…et personne ne peut m’arrêter… car après tout je suis complètement fou de toi.

« Bah moi qui voulait te faire la surprise, c’est raté ».

J’ouvre grand les yeux et tombe nez à nez sur de paires d’yeux noir. Je retiens ma respiration, qui s’était fait plus calme depuis. Je me relève à l’aide de mes mains, mais grimaces me rappelant soudainement qu’elles étaient toujours blessées. Mais je ne peux m’empêcher de fixer l’homme en face de moi.

Le visage rond lui donnant des airs de petit ours, des yeux emplis de malice, un nez plutôt discret pour un coréen, des lèvres plus que tentante. Son teint n’avais pas changé d’un poil, toujours aussi pale, renforçant les traits plutôt strictes de son visage lui donnant un air froid. Seul ses yeux cassés cette image. Oui il n’avait pas changé.

Je ne pus retenir les larmes couler le long de mes joues le surprenant. Oui tu n’avais pas changé, mais moi si. Tu avais l’habitude de me voir toujours impassible sauf en la compagnie de Hyukie…l’image que je dois te renvoyer doit te choquer…oui je le sais, mais je suis tellement heureux. Enfin tu es de retour enfin.

Je te saute dessus encerclant ton cou de mes mains blessée, je te dépose une multitude de baisé sur la joue et enfonce mon visage dans ton cou respirant à plein nez ton odeur. Qu’es que tu m’avais manqué…

« Kang In, tu es enfin de retour… » Murmurais-je en renforçant mon étreinte.

Tu ne réponds pas, bien trop surpris par mon comportement, mais tu finis par calmement encercler mes hanches d’une main, et de l’autre caresser mes cheveux. Je me souviens que tu le faisais souvent lorsque Hyukie se blessait casse-cou comme il était. A cette pensée, je me serre encore plus contre ton torse, reniflant. Oui je pleurais. Je pleurais mais je n’étais pas triste.
Au contraire, un sentiment de bien-être venait de s’emparer de tout mon corps. Enfin je n’étais plus seul. Enfin je pourrais me reposer sur une épaule.

Et pas n’importe quelle épaule. Celle d’un ami. D’un ami qui je sais sera toujours là pour moi…et toujours là pour lui. Je suis soulagé. Je ne laisserais donc pas Hyukie seul dans ce monde.

Kang In sera là pour veiller sur lui…et s’il y a une vie après la mort je serais là à veiller sur vous.
Après tout, vous avez toujours été ma famille. Même si tu m’as oublié mon amour, moi je ne t'oublierais jamais.
Jamais je ne pourrais oublier ton amour….et cela à jamais.

« Je veux rentrer à la maison Kang » murmurais-je toujours contre son cou.

Il soupire et il me relève, je passe alors mes deux jambes autours de sa taille et m’accroche fermement à ses épaulesi. Je pose ma tête contre son dos. Je crois bien qu'il murmures un « Pas possible ce gamin » qui me fait sourire.

Je me fais alors bercé par le balancement de son corps. il fait exprès de marcher lentement pour ne pas m’empêcher de m’endormir. Je souris mentalement me disant qu'il n’as vraiment pas changé.

Je ferme les yeux plus fermement, et c’est doucement que je m’endors contre lui…

Yeahh (oui un peu de changement) !! C'est vraiment fou ! J'ai suivit ces ressentit, sa détresse, son incertitude, son soulagement ... Je suis vraiment conquise !

Bouahhahaha xD merci!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


BONNE LECTURE!











Le lendemain, j’ouvrais les yeux, réveillé par Kang In. Monsieur en plus de ressembler à un petit ours, était aussi discret que l’animal. Soit pas du tout.

Je soupirais me relevant sur une de mes mains. Une légère grimace sur le visage, mes blessures ne s’étaient pas encore refermées. Je me traitais mentalement d’idiot et m’installais plus confortablement sur mon lit. Je me calais contre un oreiller et m’amusais à entendre mon ami gémir de douleur, à insulter tous les meubles qui n’avaient bien sûr rien fais étant immobile, mais étaient tout de même accusés de lui avoir écrasé le pied.

Cela me réchauffais le cœur d’entendre autre chose que ma respiration dans cette maison. Je me sentais enfin en sécurité ici. Je ne me sentais plus attaquer par la solitude, du moins, plus comme il y a deux jours. Oui maintenant tout ira mieux, Kang In était de retour. Plus rien ne me retiendrais. Mon plan pouvait maintenant enfin se mettre en place.

« Ah tu es enfin réveillé ? »
« Hum » lui répondis-je un petit sourire aux lèvres.
« J’ai fait à manger, tu viens ? »
« Oh mon dieu, non je ne veux pas manger tes trucs immangeables » lui répondis-je mimant une mine de dégout.
« Yah ! J’ai fait ça avec amour, alors tu te lèves de ton lit et tu vas tout finir ! » M’avais-t-il répondu en brandissant sa spatule en bois.

Je souriais et me levais, je passais devant lui, et lui déposais un baisé sur la joue. Il répondit à mon sourire et murmura un « En plus j’ai fait des progrès en cuisine… ».

Je ne pus retenir un petit rire et lui tapotais l’épaule. Je me dirigeais vers la salle d’eau et entrepris de me brosser les dents. Un autre sourire vint orner mon visage quand je découvris trois brosses à dents dans le support qui les tenaient. Il était bel est bien revenue.


« hum, c’est vrai que tu as fais des progrès nounours »
« T’as vu ? Et tout ça pour pouvoir prendre soins de mes deux monstres » me répondit-il un grand sourire aux lèvres.

Moi par contre, à l’entente de ses mots je me braquais. J’avais réussis à l’oublier durant quelques heures, et voilà que tout le mal être que j’avais jusque-là supporté me retombé dessus.

S’apercevant de mon changement d’humeur, Kang me questionna doucement. Il me connaissait après tout, il savait qu’il ne fallait pas me brusquer. C’est alors le plus naturellement et le plus calmement possible qu’il me demanda « Hyukie, Hyukie n’est pas là ? ».
Je fermais les yeux, tout appétit m’ayant quitté.

« Tu sais, depuis ton départ, beaucoup de chose ont changés… » Murmurais-je.

Il ne répondit rien, attendais patiemment que je poursuive. Un léger soupire s’échappa de mes lèvres et je lui contais tous les évènements qu’il avait raté.

Il m’écoutait attentivement sans jamais m’interrompre. Ces yeux étaient tellement expressifs que je pus répondre à ses questions muettes. Il avait toujours eu le regard très expressif, réduisant parfois les conversations trop longues. C’était une qualité, du moins, étant de nature pas très bavard, cela me permettais d’avoir des conversations courtes. Pas que je n’aimais pas lui parler, mais parfois les phrases, les alignements de mots me donnés le tournis. Je préféré de loin le silence. Mais pas un silence comme j’ai pu connaître ces derniers mois. Non j’aimais tout simplement les conversations intéressantes. « Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence ».

Je ne sais pas combien de temps je parlais mais je sentais ma gorge s’assécher lentement. Je me servis donc un verre d’eau, faisant retomber la tension qui c’était mise en place tout au long de la conversation. Je crus même voir le torse de Kang In s’abaisser fortement pour ensuite se regonfler plus calmement, comme s’il avait cessé de respirer pendant plusieurs minutes.

Je poursuivis donc m’arrêtant parfois, essayant de ravaler mes larmes. Je ne voulais pas de nouveau me montrer faible devant cet homme si fort. J’admirais Kang In, il était une personne de confiance. Je savais que je pouvais toujours compter sur lui…et cela me rassurais lourdement. Je ne te laisserais pas seul mon amour. Je t’aime trop pour ça…tu ne le sauras probablement jamais, mais moi j’aurais la conscience tranquille.


Une fois que j’eu déballé toute l’histoire, un silence pesant se mis en place. Chacun dans ces pensées. Je réfléchissais à tous les évènements passé, m’affirmant une nouvelle fois, que la seule solution était celle que j’avais choisi de faire dans quelques jours. Tout ce passerait cette date-là. Je n’étais pas vraiment un grand poète, ni même un grand romantique, mais si je devais partir, autant le faire des plus belles manières, une façon très significative pour moi. Et qui sais, peut-être qu’un jour tu retrouveras la mémoire et que tu feras le lien entre ma disparition et cette date la…

« Je vois. »

Je relevais le visage et fixais mon ami dans les yeux.

« Je vais aller lui parler » déclaras-t-il sur un ton ferme.
Je lâchais un soupire las et lui répondis « ça ne sert à rien Kang, Il a tout oublié, il ne se souvient plus de toi. »

« Non, tu ne lui a pas dit mon nom, quand tu lui as parlé de moi tu as dis « il », peut-être qu’il se souvient de moi Hae, je dois aller lui parler »

Il marquait un point.

« D’accord, si tu veux…Mais ne viens pas te plaindre s’il t’envoie bouler » lui répondis-je tout en déposant les assiettes sales dans le lavabo.


Voilà, nous étions devant la maison de hyukie. Kang In m’avait forcé à venir avec lui. S’amusait-il à me voir souffrir ? Non je ne pense pas. Il voulait je pense voir de ses propres yeux les réactions de mon anciens amant.
C’est donc doucement qu’il pressa le bouton de l’interphone.

Quelques secondes passèrent avant que ta voix, oui ta belle voix mon amour nous réponde.

« Oui ? » sa voix résonnait dans la petite machine en dehors du porche.
« Hyukie ? C’est Kang In »

Rien aucune réponse. Kang In se tourne vers moi, le visage impassible. Je hausse les épaules en ouvrant la bouche, mais avant que je ne puisse émettre un seul son, une tornade blonde sort de l’appartement sautant dans ses bras.

Mon sang ne fait qu’un tour en voyant cette scène. Mes larmes menace une nouvelle fois de s’exprimer, mais je reste comme paralysé.

« Kang In, Kang In! Tu m’as manqué!”

Kang In ne répond pas, trop surpris. Puis c’est avec son calme légendaire qu’il passe doucement sa main sur le dos de mon cœur. Mon organe musculaire me fait mal. J’ai l’impression qu’il bat beaucoup trop fort dans ma cage thoracique, rendant ma respiration hachée.

« Toi aussi Hyukie, toi aussi » l’entendis-je lui murmurer à son oreille.

Quelques minutes qui me parurent une éternité passèrent enfin, avant que Hyukie ne me remarque. L’expression de joie qu’abordais son visage quelques minutes auparavant avait fait place à un visage froid. Et encore une fois je me sentis mal. Pour rien au monde, je ne voulais être celui qui te ferais passer de la joie à la tristesse. Non au contraire.

« Qu’es qu’il fait là lui ? Tu le connais ? » Avais tu demandé sur un ton glacial.

J’aurais en ce moment préféré que tu me craches à la figure. Oui, j’aurais même préféré que tu me frappes, tout mais pas ça…ton regard me transperce, ton regard ton si beau regard qui avait un jour exprimé tout l’amour que tu me portais, reflétais aujourd’hui que de la haine et du dégout. Je me mordis la lèvre inférieure pour ne pas crier, pour ne pas pleurer. Je devais être fort pour toi mon amour, après tout cette rencontre, est l’une des dernière avant que je parte.

« Voyons Hyukie, c’est Hae, tu…tu ne t’en souviens pas ? »
« Toi aussi tu t’y met ? Non mais franchement il ta contaminé avec ces histoires de taré ? »
« Hyukie ! »

Je n’avais rien répondus, ta phrase me vint droit au cœur comme une flèche.

« Non mais c’est vrais, il affirme que j’ai perdus la mémoire et…et qu’on a un jour été en couple ! » tu ris d’un rire mauvais qui me brise un peu plus « Moi sortir avec un mec ? Et puis quoi encore je ne suis pas fou pour ça… »

Voilà c’est fait. Avec de simple mot, tu viens de me tuer. Oh mon amour…je n’ai jamais ressentie autant de peine dans toute ma vie. Moi qui pensé avoir souffert comme un chien durant ces derniers mois…enfaite ce n’était rien par rapport à ce que je pouvais ressentir en ce moment même.

Je ne sais même plus si j’avais continué à respirer, mais une chose est sûre, c’est qu’à ce moment-là, mon monde venait de ce s’écrouler. L’espoir que j’avais nourri depuis le retour de Kang In venait de s’envoler en un clin d’œil.
Tu t’en souviens mon amour ? Quand nous étions plus jeunes, à chaque fois que nous faisions une bêtise, nous appelions Kang In à la rescousse. Et c’est comme un super héros qu’il venait et qu’il nous aidés…il me faisait parfois penser à MacGyver, à toujours trouver des solutions à nos problèmes aussi irréaliste soient-ils.

Kang In avait toujours était l’épaule sur laquelle nous avions toujours pus nous reposer. D’ailleurs, c’est comme ça qu’on l’avait rencontré…

Tu avais cassé le collier d’une petite fille dans le parc dans lequel nous jouions à l’époque, et tu avais tellement pleuré, qu’un garçon un peu plus âgé que nous était venu nous voir. Il t’avais alors demandé de lui donner le collier, et c’est sous notre regard émerveillé qu’il avait réparé l’objet. Tu t’étais alors jeté dans ses bras…et tu lui avais fait tout plein de bisous. Comme tu avais l’habitude de faire étant enfant. Mais bizarrement, tu n’avais pas changé de comportement à son égard. C’était toujours le même rituel à chaque fois que tu le voyais. C’est vrais, je dois l’avouer, cela me rendais un peu jaloux, voulant être la seul personne à qui t’es étreinte soit destinées. Mais un de tes baisés me faisait tout oublier.

Cependant, c’était il y a bien longtemps. A présent, je ne pouvais plus profiter de tes bras, de ta chaleur, non tout cela était bien fini. Je fermais les yeux prenant une grande inspiration. Je laissais quelques secondes le vent caresser mon visage, et c’est lentement que je posais mon regard sur les deux personnes les plus importantes de ma vie.

«Ce n’est pas grave Kang In, ce n’est pas de sa faute. »

Je m’arrête, esquisse un petit sourire en posant mes yeux sur toi. Tu parais surpris par ma réponse, tu essayes de rien laisser paraître. Mais moi, moi je sais que tu es troublé en ce moment. Je sais que tu essayes de chercher la vérité au plus profond de ton être, et cela me touche. Car tu essayes de trouver la vérité, te persuadant que je ne suis qu’un pauvre fou. Tu essayes de te rassurer…voulant te voiler la face. Pourquoi mon cœur ? Pourquoi se mentir à sois même ? As-tu peur de m’aimer de nouveau ? Ou n’avais-tu simplement jamais éprouvé le moindre sentiment ?

Mais maintenant je ne veux plus réfléchir, je suis bien trop fatigué. C’est fini Tout est fini. Je sais que je n’aurais probablement plus la force de venir te voir une dernière fois. Je ne veux plus affronter ton regard, ton regard qui jadis me rendait fou d’amour, me rend aujourd’hui fou. Fou tout simplement fou.

C’est alors très lentement que je m’approche de toi. Je ne veux en aucun cas t’effrayer. Je suis maintenant à quelques centimètres de toi. Je n’ai pas cessé de plonger mon regard dans le tien. Tes yeux noirs me renvoient le trouble intérieur que tu ressens.
C’est avec une lenteur exagérée que je dépose ma main blessé sur ta joue droite. Tu ne réagis pas, te contentant de me fixer perdu. Je te fais un petit sourire voulant te rassurer. Je fais de mon mieux pour qu’il soit rayonnant…après tout, ça sera le dernier que tu verras. C’est toujours les yeux fixés dans les tiens, que je comble adroitement les quelques centimètres qui nous séparent.
Depuis combien de temps avais-je rêvé de poser mes lèvres contre les tiennes ? Je les désirais tellement ardemment…

Les sensations qui envahissent mon corps comble petit à petit le gouffre qui s’était formé dans ma poitrine. C’était tellement fort, que j’avais l’impression que j’allais mourir de plaisir. Mon corps trop affaibli tremblait. En effet, il ne pouvait supporter ce trop important écoulement de sensation. Après tout, depuis ton départ le seul sentiment que je ressentais était le désespoir, plutôt amère comme sensation. Cependant, les sensations qui parcouraient mon corps à ce moment-là étaient tellement agréables…que je me demandais comment. Comment avais-je fais pour tenir aussi longtemps sans. Mais la réponse était tellement évidente. C’était pour toi que j’avais tenu le coup, c’était encore pour toi que je n’avais pas pris la décision de partir plus tôt. Oui car mon amour, j’ai toujours eu l’espoir que tout redevienne comme avant.

Le baisé restais en surface, je ne voulais pas te choquer. Après tout, c’est le dernier souvenir que tu auras de moi. Je sais pertinemment qu’après cela, tu me détesteras, me maudira, mais je m’en foutais. Je voulais avant de partir pouvoir au moins une dernière fois pouvoir posséder tes lèvres. Mais amour, même si tu en viens à me haïr, je serais heureux. Heureux que tu ressentes quelque chose quand tu entendras mon nom. Je serais heureux que jamais tu ne puisses m’oublier une nouvelle fois, te rappelant de moi toute ta vie comme « l’homme qui m’a volé un baisé » je serais à jamais cette personne que tu haïras, mais au moins, tu te souviendras…C’est vrais, j’aurais préféré que tu te souviennes de moi comme ayant été « l’homme que j’ai aimé » mais ce n’est pas possible.

C’est donc à contre cœur que je détache mes lèvres des tiennes, ouvrant les yeux le moins rapidement possible, savourant encore quelques instant les douces sensations qui m’avait parcouru le corps.

Lorsque j’ouvre finalement les yeux, je suis toujours à quelques centimètres de ton visage. Ma main toujours sur ta joue vient lentement caresser tes lèvres roses. T’es lèvres…je l’aient aimées tant. Mais sérieusement mon amour, qu’es que je n’aimais pas chez toi ? Rien je t’aimais pour tout ce que tu étais. Je t’aimais, et je t’aimerais toujours d’un amour pur. Mon âme, mon être, mon corps tout était à toi.

Je suis désolé mon cœur, mais je ne peux plus continuer de vivre dans un monde où tu n’es pas miens. Je n’en aie pas la force. Pardon d’être aussi faible. Pardon de ne pas avoir sus te rendre heureux comme tu le méritais, mais j’espère sincèrement qu’un jour tu trouveras quelqu’un qui t’aimera aussi fort que moi. Car mon ange, je pense sincèrement que je t’ai aimé comme personne n’a un jour aimé.

Tes yeux expriment à ce moment-là un grand trouble. Pas de la colère non, juste un grand trouble. C’est donc très lentement, que j’approche de nouveau mon visage contre le tien, mais vient murmurer au creux de ton oreille un simple « Tu as été le premier homme que j’ai aimé, le seul que j’aime et tu seras le seul que j’aimerais et cela à jamais. ». Je me recule une bonne fois pour toute, t’adresse un dernier sourire, et me tourne le cœur saignant abondamment vers Kang In. Je n’eus pas besoin de prononcer le moindre mot qu’il approuvait d’un signe de tête.

C’est donc sans me retourner que je m’en allé. Enfin mon amour, enfin j’en suis capable.

Je te laisse à présent seul…

MDR à chaque fois que je finis un chapitre je me dis aller tu vas aller dormir mais là t'en remet un et je me dis "je veux savoir la suite !!!!!" xD En gros je suis pas prête à aller voir Mme Morphée

Je ne sais pas quoi dire ! Ca m'a laissé sur le cul ! Mais j'adore toujours autant !!

MDR rien que pour toi la suite xd

C'est le dernier de ce soir mdr je te laisse dormir aprés mdr!!

Chapitre 7:





« Hae ? »
« Dans la chambre Kang In »

Je l’entends monter les marches, je sais qu’il est inquiet, je sais aussi qu’il a peur de me retrouver le visage baignant de larme. Mais ne t’en fais pas, je vais bien, je vais vraiment bien. Tout vas bien pour le meilleur des monde mon nounours…je t’assure mon cœur que je vais bien….pourquoi je continue à te rassurer ? Je suis bête, tu t’en fiche de moi…et ça me va. Oui tant mieux, tu ne souffriras pas comme ça. Tu poursuivras ta vie sans ombres…tu le mérites après tout.

« Qu’es que tu fais ? » sa voix me fais sourire, il est vraiment inquiet. Je me retourne pour lui faire face, et c’est avec un petit sourire que je lui réponds le plus calmement possible.
« Je fais mes valises »

Il ne répond pas, et je devine aisément que l’information est entrain de ce graver lentement dans son crâne. Je retourne donc à mes occupations, rangeant, pliant mes vêtements qui ne me serviront bientôt plus à rien. Mais je ne peux m’empêcher de contempler un tee-shirt.

Ce tee-shirt, c’est toi qui me l’as acheté pour mon anniversaire… le premier anniversaire que je fêtais avec toi dans mes bras…le plus beau des anniversaires.

Tu étais parti en ville très tôt le matin, me laissant me réveiller seul dans notre lit. Je détestais me réveiller sans toi à mes côtés….Oui je détestais cela. Je t’avais alors appelé une centaine de fois, mais têtu comme tu es, tu n’avais voulus décrocher, sachant pertinemment que je voudrais absolument te rejoindre. Je n’étais pas du genre collant, mais tu étais malade, tu avais eu de la fièvre toute la semaine, et te savoir dehors, loin de moi pour te surveiller m’avais fait peur.

Tu m’avais envoyé un message me disant tout simplement de ne pas m’inquiéter, et que tu rentrerais bientôt. Ton message m’avait en effet un peu calmé mais…tant que je n’aurais pas serré ton corps contre le mien, je ne serais pas totalement rassuré.

J’étais tellement préoccupé par toi, que j’en avais complètement oublié le jour de mon anniversaire. Ce sont tes lèvres qui me l’on rappelé. Je me souviens encore t’avoir fait l’amour toute la soirée, relâchant toute l’inquiétude que j’avais éprouvé durant cette journée qui m’avais alors parut interminable. Car en effet, contrairement à ce que tu m’avais dit, tu étais rentré bien plus tard…même très tard. Tu avais passé toute la journée dehors, et sans me dire ce que tu faisais, me frustrant.

Seulement, tes gémissements sonnant comme une douce mélodie aux creux de mes oreilles, me firent vite oublier toute la frayeur que j’avais ressentie. Et c’est à 00h00 que tu m’avais tendrement caressé le visage me murmurant un « Joyeux anniversaire mon cœur ». Je n’avais pas de suite compris pourquoi tu me disais cela, mais lorsque mes yeux ce posèrent sur le calendrier sur la table de chevet, je me rendis en effet compte que c’était le jour de ma venue au monde. Bien sûr à l’heure d’aujourd’hui je maudis ce jour, mais à ce moment-là j’avais ressentie tellement de joie, que je ne sais plus trop ce que je t’ai répondus.

Tu avais alors posé tes petits pieds sur le sol froid de la chambre, et tu t’étais dirigé rapidement vers notre armoire. Tu avais alors fouillé rapidement et m’avais tendu un petit sac bleu marine. Je reconnu de suite le petit logo et c’est avant même d’ouvrir le sac que je me jetais à ton cou te couvrant de baisés tant j’étais heureux.

Tu avais alors ris et m’avais obligé d’ouvrir le paquet avant de pouvoir te posséder à nouveau. Je ne me le fis pas redire deux fois, je plongeais ma main dans le sac et en ressortie un petit haut. Haut, que je reconnue, car je me souviens l’avoir vus avec toi quelques semaines plutôt. Je t’avais alors demandé ton avis et tu m’avais dit qu’il n’était pas beau.

En voyant mon étonnement, tu m’avais alors murmuré « malin comme un singe » me faisant rire aux éclats, tu m’avais alors débarrassé de mon précieux cadeau et tu avais posé tes lèvres contre les miennes me faisant gémir de plaisir. Nous avions alors refais l’amour, nous prouvant une nouvelle fois la puissance de nos sentiments… Mais bon, en prenant du recul, je me demande si enfaite, j’étais le seul à interpréter tout cela comme étant des signes de notre amour. Car tu sais mon cœur, je doute de ton amour. Je doute tellement que j’en viens à me sentir trahis
.
« Tu comptes aller où ? »

La voix de Kang In me sortit de mes pensées, et c’est le plus naturellement possible que je lui répondis « Un endroit où je ne serais plus un poids pour Hyukie. »
« C’est-à-dire ? » insista-t-il

C’est donc légèrement agacé que je lui fais comprendre que ça ne le regarde pas…chose qui n’a pas l’air de lui plaire. Je lui fais donc un petit sourire ainsi qu’une tape sur l’épaule pour m’excuser. Mais amour, tu le sais comme moi. Si jamais il apprend ce que je compte faire, il m’interdirait de sortir. Et je ne pourrais pas mettre un terme à cette histoire convenablement…
Et c’est bien la première fois que je me trouve égoïste. Oui égoïste car j’allais le laisser seul lui. Il avait toujours été là pour moi, et moi j’allais le quitter… Mais je ne peux vraiment plus supporter tout ce qui m’arrive…alors je suis désolé.

J’espère que lorsque tu liras cela, tu auras retrouvé la mémoire mon cœur…je l’espère sincèrement. Seulement, je ne veux en aucun cas que tu te sentes coupable de quoi que ce soit.

Rien n’est de ta faute… Et j’espère aussi que Kang In est toujours là pour toi, et que mon nounours ne m’en veut pas trop…




On n’y ait. Du moins dans encore 48 heures. Mais une journée ça passe vite…surtout quand on sait que c’est une des dernières qui nous reste à vivre… Je sais pertinemment, que jamais je ne reverrais ton visage, mais sache que je l’ai encré en moi…et même là-bas je m’en souviendrais…et je t’attendrais. Prend ton temps, ne précipite pas les choses comme je peux le faire en ce moment même s’il te plait…tu as tellement de chose à vire mon amour. Tu es jeune, tu es beau oh que tu l’es mon amour tu es l’être le plus magnifique qui m’a été donné de voir. Tu es aussi talentueux…te voir danser m’avait toujours apaisé.

Je n’aimais pas particulièrement la dance tout ton opposé enfaite. Oui je suis vraiment tout ton contraire. Je ne suis pas vraiment beau, je n’ai pas vraiment de talent contrairement à toi…même si tu me répétais à longueur de journée que j’avais une voix magnifique. Mais c’est drôle car cette voix que tu disais être magnifique tu l’as oublié….tu l’as si facilement oubliée… plus le temps passe, et plus je suis pressé, oui je suis pressé d’enfin mettre fin à mes jours pour enfin pouvoir être apaisé. Je devine tes larmes en ce moment chéri, mais s’il te plait ne pleure pas. Essaye de me comprendre, je ne peux vraiment plus continuer comme cela. Je meurs tu comprends ? Alors même si je me dis que je dois continuer à me battre pour toi, pour nous mon amour, je ne peux pas. T’es yeux, me font tellement mal…ils n’expriment plus rien.
Et c’est doucement que je plonge de jours en jours vers le délire, la folie….je deviens fou.

Tu sais j’ai enfin compté combien de temps j’ai survis sans toi…et j’en suis extrêmement fière… 1 an. Un an mon amour tu t’en rend compte ? Un an que je n’ai même pas vue passer tant la douleur me rongeais. Encore une fois mon cœur je m’excuse d’être aussi pitoyable que ça…encore une fois j’aurais vraiment préféré n’avoir jamais fait ta connaissance. Ainsi, peut-être aurais-tu mené une vie meilleure ? Tu serais alors peut-être tombé amoureux d’une femme. Tu l’aurais alors présenté à tes parents en la présentant comme « ta petite amie » et non pas comme ton « meilleur ami ». Notre amour n’aurait de toute façon jamais été accepté… Nous n’avions jamais avoué à tes parents que nous étions enfaite beaucoup plus que des « frères de cœur ». J’imagine parfois les conséquences de cet aveu si on l’avait fait un jour.

J’imagine aisément la réaction de ta mère. Elle t’aurais dans un premier temps giflé, puis à mon tour giflé et aurait ensuite pleuré comme jamais. Ton père était une personne plus calme, je ne pense pas qu’il nous aurait frappés, mais je pense plutôt qu’il nous aurait demandé avec toute la patience qu’il avait si nous étions sur de nos choix… Oui il nous aurait surement dit que notre amour ne plairait sans doute pas à tout le monde, qu’on aurait des problèmes, mais je sais que je lui aurais alors répondu calmement que je m’en foutais. Que du moment que je t’avais près de moi, rien ni personne ne pourrait me blesser. Tu étais en quelque sorte mon talisman. A tes côtés je me sentais puissant, invincible.

Ah l’amour, c’est vraiment un drôle de sentiment. A la fois doux…et à la fois tellement douloureux. Un contraste que nous tous humains cherchons ardemment toute notre vie. Cependant, moi je l’ai trouvé cet amour. Je l’ai trouvé dans tes bras, dans tes soupires, dans tes mots emplies d’amour, dans tes gestes…je l'avais trouvé en toi.

Et pour cela je t’en suis vraiment reconnaissant tu sais ? J’ai vraiment eu l’impression de vivre sur un petit nuage à tes côtés mon amour et rien que pour cela, je ne te remercierais jamais assez.

Je regarde à présent l’heure, il est bientôt l’heure de quitter cet appartement qui fut un jours le nôtre…oh amour…qu’es que tu me manques…

C’est donc calmement que je descends les escaliers trouvant mon petit nounours entrain de ce battre avec ce que je devine être des pâtes.

« yah ! Qu’es que tu fais ? »
« Ah Hae ! Il faut que tu m’aides, je n’arrive pas à enlever les pâtes de la casserole »

Il me lançait un regard empli de tristesse et je ne pus m’empêcher de rire. Il ressemblait vraiment à une peluche quand il s’y mettait.
J’entrepris donc de l’aider, le congédiant à faire la cuisine.

« Fais plutôt la table s’il te plait »
« Oui »
« Merci »
« Hum, C’est ce soir que tu t’en vas ? » me demandas-t-il avec une petite voix.

Je me contentais de lui répondre un « oui » et retournais à la rencontre mes pâtes.

« Tu ne veux toujours pas me dire ou es que tu comptes aller ? » me demandas-t-il, avec une petite pointe d’inquiétude.
« Très loin » et c’est tout en lui répondant cela, que je déposais la casserole sur la table à manger.
« Tu vas revenir au moins ? » me demandas-t-il une certaine crainte perceptible dans la voix.
« Non » la réponse était claire, net et précise.

Après tout, je détestais mentir à mon nounours, autant lui dire la vérité…il ne me verrait sans doute plus jamais…et c’est bien mieux comme cela.

« Alors, c’est la dernière fois… » Il ne finit pas sa phrase, trop ému par l’information que je venais de lâcher. Et c’est bien la première fois que je me remis en question.

« Oui, c’est la dernière fois qu’on mange ensemble, la dernière fois que tu me vois, la dernière fois que tu entends ma voix…Oui Kang In, c’est la dernière fois que j’apparais dans ta vie »

j’avais dit cela en le fixant dans les yeux.
Lui avait baissés les siens. Je savais qu’il était blessé, mais je ne pouvais plus reculer.

« C’est à cause de Hyukie que tu t’en vas ? »
« Oui »

Un autre silence vint s’installer dans la pièce, et c’est alors très lentement que j’allais l’enlacer. Je posais ma tête contre le sommet de son crâne alors qu’il s’accrochait désespérément à mon bras. Je sais très bien que je le blesse, et ça me touche, mais mon amour pour toi et beaucoup plus fort, que l’amour que je lui porte. Et rien que pour cela j’en suis vraiment désolé Kang In. Pardonne-moi s’il te plait de te laisser cette lourde responsabilité qui est de prendre soin de mon amour. De prendre soin de Hyukie. Il peut paraître fort, mais c’est en réalité une grosse madeleine. Mais tu dois le savoir…Tu nous connais depuis tellement longtemps…c’est d’ailleurs bien pour cela que je laisse mon amour entre tes mains.




« Bien je crois que j’ai tout pris. »
« Oui »
« Kang, promet moi une chose s’il te plait » lui avais-je alors murmuré à l’oreille étant dans ses bras.
« Tout ce que tu veux fishy » m’avais –t-il alors répondus en resserrant un peu plus notre étreinte.
« Promet moi, promet moi que tu prendras soin de Hyukie jusqu’à ta mort… »

Il m’avait alors regardé avec de gros yeux et allé me répondre quelque chose comme « Mais qu’es que tu racontes ? Qu’es que tu comptes faire ? »

Mais je l’arrêtais d’un sourire et lui répétais plus calmement.

« Promet le moi s’il te plait, je ne te demande rien d’autre. Promet moi que tu prendras soins de lui à n’importe quel instant dans sa vie, que tu seras toujours là pour lui comme tu as sus si bien le faire durant toutes ces années…promet moi aussi de ne pas te tuer au travail. Repose toi un minimum, et s’il te plait » je m’arrête sentant les larmes couler le long de mes joues « pardonne-moi ».

Il me regardait avec cet air d’inquiétude qui me faisait mal au cœur. Mais je devais rester fort.

C’est alors tout doucement que je posais mes lèvres sur sa joue et que je retournais dans ma chambre un étage plus haut. J’enfilais mon sac à dos et pris de quoi survivre encore deux jours.

C’est donc maintenant que je te fais mes adieux mon amour. En espérant que lorsque tu auras lu ceci ta mémoire te seras revenue. Qu’enfin tu te souviennes de tous nos moments…et qu’enfin tu te rendes compte de la beauté et de la pureté de notre amour.
Je m’excuse donc une nouvelle fois, de mon comportement. Et comme je te connais par cœur mon ange, ne te sens pas coupable de ma destinée. Tu n’as rien fait de mal. Alors ne te blâmes pas, et vie ta vie comme j’aurais voulus que tu la vive, c’est-à-dire merveilleusement bien.

S’il y a une vie après la mort, compte sur moi pour toujours veiller sur toi mon amour. Je serais à jamais à tes côtés…
Je t’ai aimé, je t’aime et je ne cesserais jamais de t’aimer même lorsque mon cœur cessera de battre, m’emportant loin de toi mon amour…

Je t’aime comme ce n’est pas permis alors pardonne mon impuissance…ainsi qu’a ma lâcheté.

Je t’aime Lee Hyuk Jae


Je fermais le livre que Kang In m’avait apporté plus tôt dans la journée. Mes yeux étaient à présent embués de larmes. Mon dieu comment avais-je pus oublier notre amour ? Oh Hae je suis tellement désolé, si tu savais....Pardonne moi s’il te plait…ce n’est pas toi l’idiot, ce n’est pas toi qui est pitoyable…c’est moi qui le suis !

Oh mon dieu je m’en veux tellement…

Toujours aussi intense et passionnant !!

Je vais dormir sur ce Bonne nuit !

Chapitre 8

[/i]:


Mes bras trembles, ma vue se trouble, mon cœur se serre de plus en plus. J’ai l’impression de mourir petit à petit. Oh trésor, c’est ce que tu as dus ressentir durant cette longue année sans moi…Je suis tellement désolé, tellement désolé de t’avoir fait du mal comme cela…Mais je te promets, je peux te jurer que jamais au plus grand jamais je ne souhaitais cela. J’ai l’impression de ne plus sentir mon cœur…comme s’il avait été arraché petit à petit durant cette lecture.
Mon dieu Hae pardonne moi, pitié ne fais rien qui pourrait détruire notre amours chéri s’il te plait…s’il te plait mon amour, tu n’es plus seul, je suis là…je serais toujours la maintenant alors non je t’interdis de partir comme ça…je t’interdis de me laisser derrière toi.

Je ne te laisserais plus jamais alors non pitié mon dieu…non ne me l’arrachez pas, pas maintenant. Je ne pourrais jamais me le pardonner. Je ne pourrais plus jamais vivre. Je ne pourrais pas tenir la promesse que je lui ai faite…celle de vivre merveilleusement bien. Car ce n’est que dans ces bras que je comprends, que je ressens la signification de ce mot : Le bonheur….Mon amour s’il te plait attend moi ne me laisse pas comme ça.

j’ai peur.
*

Je tapote nerveusement l’écran de mon téléphone. Je ne fais que de fixer l’heure affiché en gros, en gras et en blanc. Je soupire pour la 100 eme fois en moins d’une minute. Pourquoi le temps passait aussi lentement ?! Je devenais fou… cela fais je ne sais pas combien de temps que j’attends Kang In. Il ne nous reste plus beaucoup de temps…cela fait déjà un jour que tu es partie.
Un jour que j’ai enfin pus me souvenir de toi….un jour que Kang In est arrivé chez moi haletant comme jamais un livre à la main… Et avant même qu’il n’ouvre la bouche, je savais, j’avais senti que quelque chose de grave allé arriver….sommes-nous donc lié mon cœur ? Pas vraiment…comment ai-je pus t’oublier ? Comment ai-je pus te faire autant de mal ? Mon amour si tu savais comme je m’en veux…

Si tu savais mon amour, si j’avais sus que cela arriverais, si j’avais sus que je serais celui qui te condamnerais à mettre fin à tes jours bon dieu j’aurais tout fais pour t’éviter. Mais suis-je bête ? Nous aurions tout de même fini par être ensemble, peu importe les conditions, nous sommes liés…nous l’avons toujours été alors s’il te plait ne doute pas…tu n’es pas fou mon cœur c’est moi le fou…comment ai-je pus seulement oser oublier ? Oublier notre amour, t’oublier…je ne m’en remets pas…je me sens tellement pitoyable, coupable je me sens mal. Mon cœur me fait en ce moment affreusement mal. Et je n’ai qu’une envie, c’est de sentir tes bras autour de mes hanches, pouvoir sentir ton odeur, pouvoir marquer ta peau, pouvoir te dire que je t’aime, pouvoir te dire que je suis désolé…alors mon bébé attend moi…

Flash-back :

« [i]Hyukie, lis…il faut que tu lises ça, c’est urgent… »

Kang In me brandissais un petit cahier noir. Je ne réagis pas tout de suite, trop étonné de le voir arrivé haletant, les joues roses, le visage suant à grosse goutte. Et je ne sais pas pourquoi, mais lorsque mes yeux ce posèrent sur le carnet, mon cœur avait arrêté de battre pendant quelques secondes. J’ai eu l’impression de mourir, quelques instants seulement, mais je l’avais sentis…et c’est vraiment un sentiment désagréable.

Pour une raison inconnue, je ne voulais pas attraper ce cahier, et encore moins poser mon regard dessus. Il était pourtant à quelques mètres de moi, mais plus les minutes passées plus j’avais l’impression qu’il allait me consumer si je le touchais. J’ai vraiment eu peur.

« HyukJae, tu vas te dépêcher de lire ce livre ! Il ne nous reste plus beaucoup de temps…alors s’il te plait lis le…lis le, et retrouve la mémoire merde….il va partir…il est parti Hyukie…s’il te plait tu es mon dernier espoir. »

Je fus dans un premier temps choqué par les propos de Kang In, n’esquissant aucuns mouvements, mais c'est lorsque mes yeux voient des débuts de larmes dans ses yeux que je réagis au quart de tours, et que je lui arrache le cahier. Je n’avais jamais vus pleurer Kang In, mis à part le jour de l’enterrement de…de qui d’ailleurs ? Le père d’un ami ? Oui d’un ami…mais je ne sais plus qui cela pouvait être.

Je ne me pose plus vraiment de question, que je porte toute mon attention sur le livre. La couverture était en cuir noir, avec dessus des écritures dorées. Je le trouvais beau. Je caressais la couverture du livre et murmurais à voix basse les phrases qui le recouvraient « Tout ment en l’absence de l’amour. Henri Bataille » je marque une pause et continue « Aimer, c’est préféré un autre à sois même Paul Léautaud » Je connaissais ces phrases, je suis certain de les avoir déjà entendues quelque part ! Mais je ne sais plus ou…

Je tourne alors doucement la page et contemple la douce écriture qui recouvre les pages vierges. Je pose mes doigts sur cette écriture, la caressant du bout des doigts…je ne sais pas à qui appartient cette écriture, mais je sais que je l’ai déjà vus…peut-être appartenait-elle à la personne qui un jour m’avait susurré ces phrases à l’oreille ?

Je commençais ma lecture…

J’ai peur
*

Je termine ma lecture. J’ai le cœur qui bat tellement fort contre ma cage thoracique, que j’ai l’impression de perdre pied…que dis-je ? Je perds pied tout simplement. Je n’arrive plus à respirer mes larmes m’en empêche, j’ai encaissé trop d’information en un seul coup….je n’arrive plus à penser correctement. L’envie de vomir me prend aux tripes et c’est toujours d’un pat tremblant que je cours, non sans me ramasser au sol plusieurs fois aux toilettes.

Me voilà dans une situation vraiment pitoyable…entrain de dégurgiter tout mon dîner pendant que mon cerveau m’envoie des flashs. Des flash de toi de moi…de tes baisés…mon dieu je me sens tellement misérable, que je me demande si je ne vais pas finir par rejeter mon estomac tant je n’arrive pas à calmer mes vomissement. Je me dégoute oh mon dieu je me dégoute…

C’est bien plus tard que mon corps n’as plus rien à rejeter, me permettant enfin de me lever. Je m’accrochais au lavabo et me fixais dans la glace. Je voulais en ce moment même briser cet ensemble de sable refroidi, car l’image qu’il me renvoyé m’horripilé… je voulais me frapper, je me détestais en ce moment même. Je voulais mourir, mourir de t’avoir fait tant souffrir. Mais la réalité me frappais soudain en pleine face, nous étions la veille de notre date…mon dieu Hae. Tu avais prévus de te laisser mourir le jour de notre anniversaire ? Non mon amour, tu n’as pas le droit de faire ça, tu n’as pas le droit de me salir cette date, ce souvenir…Non tu n’as pas droit.

C’est toujours à bout de force, que je retourne dans ma chambre et compose le numéro de Kang In.
Il décroche dès la première tonalité, s’attendant certainement à mon appel.

« Hyukie ? »

Je pris une grande inspiration et c’est doucement, avec la voix enrouée que je lui répondis « Il faut sauver Hae…Kang In il faut sauver Hae »
« Oh mon dieu Hyukie, tu as retrouvé la mémoire ? »
« Kang In la n’est pas la question…Hae est en danger. Il faut que… »

Je n’ai pas fini ma phrase, qu’il m’interrompt « J’arrive. ».

Je m’effondre sur mon lit, fermant les yeux…me rappelant de toi. Me rappelant de ton amour, de tout…mon dieu que je me sens ridicule.

J’ai mal.

Fin du flash-back :

« Ramène toi, je suis en face de chez toi »

Je saute de mon lit, attrape ma veste et mon écharpe et grimace à l’odeur. Oui j’avais pour habitude de te voler tes parfums et de les –verser- vaporiser sur mes vêtements pour pouvoir toujours sentir ton odeur. Je ne sais pas comment j’ai pu faire sans ca pendant un an… De nouveau je sens mon cœur se serrer, ne dispersant plus correctement mon sang dans mon organisme. Je dus me rattraper à la poignet de la porte pour ne pas tomber. Je fermais les yeux histoire de reprendre contrôle sur mon organisme.

Cependant je le savais, il ne me restait plus beaucoup de temps avant que tu me quittes…rien qu’a cette pensée, je repris courage, et ouvrait la porte.

Je courus vers Kang In qui était posté devant une voiture. Pas vraiment à la mode, voire pas du tout, mais je m’en fichai. Je voulais le retrouver le plus vite possible, je voulais le sentir contre moi et rapidement. C’est bien pour cela, que je ne fis aucun commentaire, me contenant de m’attacher avec la ceinture.

« Tu sais où chercher ? »
« Non » répondis-je en me mordant la lèvre inférieure, je me sens complétement impuissant.
« On va faire le tour de la ville. » ca ne sonnait pas comme une proposition, mais plutôt comme un ordre.

Ce qui me rassura dans un sens, je n’étais pas encore remis de toutes mes émotions, et le fait d’avoir vomis n’arrangeait en rien les maux de tête que je pouvais à ce moment là ressentir, mais je ne dis rien. Prenant sur moi. Après tout, si nous en sommes là, c’est de ma faute. Je dois l’endurer en silence, c’est ma punition pour tout le mal que j’ai pu te faire.


L’heure défilait, et je me sentais mal, de plus en plus mal au niveau psychologique et physique.
L’envie de m’effondrer me prend, mais je tiens bon.

Nous sommes toujours dans la voiture de Kang In, et nous ne t’avons toujours pas trouvé. Oh mon dieu ou te caches tu ? J’ai peur, dis moi que tu n’as encore rien fais…dis moi que tu m’attends les bras ouverts…dis moi que tu m’aimes…amour j’ai peur j’ai besoin de toi…je me sens défaillir petit à petit.


Je perds patience, je perds espoir, mais n’ose rien dire à Kang In. Je suis affaibli comme jamais, mais je ne lâche rien…car je sais que si j’arrête maintenant, je le regretterais toute ma vie. Et même, vivrais-je si tu me laisses ? Non je ne suis pas aussi fort que toi…


« Kang In » j’avais prononcé son nom calmement, doucement…
« NON, NON IL DOIT BIEN ETRE QUELQUE PARS MERDE » il avait hurlé, lui aussi après tout tenait à toi…

Je ne savais pas quoi dire…il n’y avait rien à dire, je me sentais mal mon amour aide moi…fais-moi un signe…dit moi, dit moi ou est-ce que tu es…
Je soupire de frustration, et réfléchis une nouvelle fois aux différents endroits où tu pourrais te cacher. Cependant j’ai beau chercher, rien ne me vient en tête, et c’est une nouvelle fois que mes larmes sillonnent mes joues. Mon dieu que j’ai mal, je me sens tellement inutile…

Je ne peux m’empêcher par ces larmes de déverser toute ma détresse tout mon désespoir, toute ma honte, tous mes regrets… un cocktail Molotov de sentiments circulaient en moi, tel une drogue…me plongeant à cet instant-là dans un état d’overdose tant j’avais l’impression que mon âme quittait mon corps. Je me griffais la peau, laissant des marques rouges, mais j’avais mal, je ne pouvais plus le supporter, c’était bien trop pour moi, j’avais appris trop de chose en un laps de temps trop court. Mon cerveau me diffusait en continu tous les souvenirs que j’avais enfermés au plus profond de mon être me donnant le tournis.

Je n’arrivais plus à m’arrêter pleurant comme un enfant en pleine rue. Les quelques passants me jetais des regards étranges l’air de dire « mais qu’es qu’il a lui ? ». Et je voulus crier au monde entier ma peine et ma détresse, je voulais la crier, la hurler pour que tu puisses toi m’entendre. Je n’avais besoins que de toi mon amour…

Je me laisse tomber sur le sol froid, et hurle tellement fort que je crois perdre la voix, mais j’en ai le droit. Je suis désespéré. Les gens me regardent comme si je suis fou, mais je m’en fous, je te veux…et j’ai peur de ne jamais plus pouvoir passer mes journées à te contempler mon amour… J’ai froid Hae…j’ai besoin de toi…

C’est lentement que je m’allonge sur le sol, et ferme les yeux trop épuisé. Les seuls sons que je perçois avant de succomber sont les cris de Kang In.

Pardon Kang In…excusez-moi d’être aussi nul…

Je ne me lasse vraiment pas de ton écriture

Ton chapitre est génial et vraiment fort en émotion pour lui ! Tu arrive vraiment bien à nous le faire ressentir !! En gros J'adore

Je suis toujours aussi impatiente de voir la suite (comme à chaque fin de chapitre ^^)

Merci beaucoup !!!! ^^ Voilà la suite ^^

Chapitre 9 :

J’ouvre les yeux. Je suis directement agressé par les rayons du soleil qui j’ai l’impression m’aveugles. Je referme brusquement les yeux, ayant l’impression d’avoir brulé ma rétine. Je fini par ouvrir les yeux définitivement, en percevant la voix de Kang In. Sa voix est affolée. Or Kang In n’a jamais peur. Je tourne alors la tête vivement vers mon ami, mais je ne peux m’empêcher de constater quelque chose qui me fais brusquement revenir à la réalité. L’heure. En relevant le visage, mes yeux s’étaient posés sur les petits chiffres orange affichés sur le poste radio de la voiture.

« Tu es réveillé Hyukie, tu vas bien ? »

Sa voix me paressait tellement lointaine… j’étais bien trop perturbé par l’heure qui défilait à une vitesse complètement affolante. Voyant que je ne réagissais pas, il me secoua attrapant mes épaules. Un geste désespéré. Le désespoir. Voilà ce qui m’habitait en ce moment même.

Je tournais la tête vers mon interlocuteur tel un automate, constatent une autre réalité que mon cerveau ne m’avais pas tout de suite envoyé…Nous étions dans la voiture.

« Qu’es qu’on fou la ? » réussis-je à articuler.
« Tu t’es évanoui, tien prends cette barre chocolaté, je suis partie t’en prendre une, tu manques peut-être de sucre.»
Evanoui ? Dans un moment pareil ? Mon dieu mais jusqu’à quand leurs ferais-je du mal ?
« J’ai été obligé de te ramener pour que tu puisses te reposer un moment…tu as dus encaisser trop d’information… »

Encore à cause de moi. Par ma faute, nos recherches ont été suspendues… Si jamais tu t’en vas…je saurais que tout est de ma faute, et jamais je ne me le pardonnerais mon amour.

Je me sens encore faible, mais je m’installe correctement sur mon siège, essayant de paraitre moins faible devant Kang In, qui me fixe un air inquiet au visage depuis tout à l’heure.

Je balance lentement ma tête vers l’arrière, la faisant reposer sur mon dossier. Je ferme les yeux et c’est doucement que je commence à lui parler.

« On a cherché partout… »
« Non, on a du oublier un endroit… »
« Arrête, on a fait toute la ville… »
« Réfléchis, il n’y a pas un endroit ? Un endroit significatif ? »

Je soupire exaspéré par la persistance de mon ami. C’était fini, pourquoi vouloir encore et encore chercher ? J’ai déjà suffisamment mal, alors d’encore avoir de l’espoir me tuais.

« Le seul truc significatif, c’est la date. »
« Hein ? »
« C’est ce jour-là qu’on s’est mis ensemble…t’étais là en plus. »

Il réfléchit un instant, essayant sans doute de ce rappeler…Nous étions toujours ensemble avant son départ, alors comment se rappeler d’une sortie ou nous étions tous les trois ? Mission impossible pour notre cher Kang In, qui avait arrêté de parler pendant déjà plusieurs minutes cherchant sans doute la raison de notre sortie en ville. Je décidais donc de l’aider murmurant.

« J’avais supplié Hae d’aller au parc d’attraction… »
« Ah oui ! Il m’avait alors demandé de l’accompagner parce qu’il comptait se déclarer ! Ah oui je m’en souviens. On avait même pris cette photo la, celle que Hae a dans sa chambre, enfin la vôtres. »

Je souris à ce doux souvenir, et attrape la barre chocolaté que Kang In m’avais proposé plus tôt. J’ouvrais l’emballage lentement, toujours perdus dans mes souvenirs. Seulement au moment où la friandise touché mes lèvres, un éclair de lucidité me frappa. C’est sans crier garde que je hurle presque sur Kang In.

« Putain, va au parc !!!!!! »

Il sursauta, mais reprit bien vite ses esprits et démarra en trombe, la vieille voiture. Là, j’aurais bien voulus la critiquer.


23h35 : dans la voiture.

« Putain mais merde, pourquoi ça n’avance pas !! » criais-je.
« C’est les bouchons… Je peux rien faire » répliqua Kang In tout aussi agacé que moi par la circulation de la route.
« Je m’en fou, je continus à pied, j’y serais avant toi. »

Tout en disant cela, j’avais commencé à déboucler ma ceinture, mais Kang In m’en empêcha. Une main sur la mienne, l’autre sur le volant il me murmura « Tu es trop faible, tu ne pourras pas courir plus de deux minutes sans flancher. ».
Il avait raison, et je le détestais de me jeter en pleine figure mon impuissance. Il desserra son emprise sur ma main, et ce reconcentra sur la route. Seulement, au même moment une poussée d’adrénaline ce fis dans mon cerveau, et c’est comme un fou que je m’échappais de la voiture.

Mais que dis-je, oui je suis fou. Fou de toi.


23 h 37 : Dans les rues de Séoul. Seul.

Je cours, je bouscule toutes les personnes qui m’empêchent de te rejoindre, je crie, je n’arrive pas respirer normalement, mais je m’en fou. Et tu sais pourquoi mon amour ? Parce que je sais que tu m’attends. Je sais que tu es la bas mon cœur. Alors attend moi. J’arrive.

23h 40 : Toujours dans les rues de Séoul. Bientôt arrivé.

J’ai vraiment eu de la chance que Kang In ait pu arriver aussi près du parc. Je n’ose pas regarder l’heure, je préfère me concentrer à courir. Je préfère ordonner à mon cerveau de poser ma jambe droite en avant, suivis de l’autre et de me permettre de courir encore, encore et encore.

Mes poumons sont j’ai l’impression déchirés de l’intérieure, me renvoyant un gout métallique dans la bouche. Du sang. Kang In a raison, je suis bien trop faible pour t’arrêter mon amour, seulement l’amour que je te porte est tellement puissant, qu’il me donne la force de continuer…alors attend moi. Encore un peu s’il te plait attend…


23 h 50 : Devant les grilles du parc.


« Merde, ou est-ce que tu te caches ! » criais-je.

Le sang affluant dans mes tempes, me donnait le tournis, ma gorge était sèche, réclamant de l’eau, mes poumons me brulaient toujours autant, mon cœur j’avais l’impression éclatait contre ma cage thoracique. Je me courbais en avant, mes jambes allaient me lâcher je le sentais. Je ne devais pas tomber. Du moins pas encore, pas avant de l’avoir retrouvé. Je ne pouvais pas…

Je me relevais donc, et fixais le ciel parsemé d’étoile…le regardes-tu toi aussi mon amour ?

Je fermais les yeux essayant de prendre une grande inspiration, histoire d’oxygéner mon cerveau pour que je puisse réfléchir. Je devais me souvenir de tous les détails de cette journée, quelque chose qui me ramènerais à toi.

Flash-back : Trois ans plutôt :

« Allé Hae, s’il te plait, je veux y aller ! » T’avais-je supplié, sachant pertinemment que tu allés céder. Ce n’était qu’une question de temps. De minute. De seconde.

« D’accord, d’accord, mais Kang In vient avec nous ! » avais-tu alors fini par m’annoncer, après quelques longues minutes de silence durant lesquelles tu t’étais mordus la lèvre inférieur, les rendant inconsciemment très attirantes. Les sourcils froncés, ta main devant la bouche, les yeux fixant un point que seul toi pouvais voir, tu donnés l’impression de peser le pour et le contre. A vrais dire, je me régalais de l’image que tu me renvoyais. Tu étais beau. Je l’avais toujours dit, mais à ce moment-là, je ne sais pas pourquoi, ton petit air perturbé, tes yeux reflétant le doute, tes dents mordants le petit bout de chair rose…tu m’avais à ce moment-là ensorcelé.
Mon cœur battait tellement fort, que j’avais l’impression de le ressentir dans toutes parties de mon corps. Ce n’étais pas dérangeant, non au contraire. J’avais l’impression de vivre.

J’avais pourtant l’habitude de te regarder. Te regarder rire, te regarder sourire doucement, te regarder chanter, te regarder suivre les cours avec intérêt, te regarder tout simplement. Mais jamais je n’avais ressentis ce que je ressentais là.

Tu ne m’avais jamais montrés tes faiblesses, tu avais toujours était sur de toi. La seule fois que je t’ai vu pleurer c’est le jour de l’enterrement de ton père. Après ça, tu t’étais enfermé dans ta chambre, refusant de me voir. Tu ne voulais pas te montrer faible je suppose. Et tu n’avais pas changés, toujours le même.

Ce côté de toi, m’avais toujours un peu dérangé. En effet, sans le savoir, tu avais mis un mur entre toi et moi….tu étais mon exacte opposé, et ça me blessais…j’étais toujours le petit gamin, qui venait pleurer dans tes bras, toujours à se plaindre de tout et de rien. Et malgré cela, tu ne t’étais jamais plaint, te contenant de me prendre dans tes bras…m’attirant contre ton torse en posant ton menton sur le haut de ma tête. Je me laissais alors bercer par le rythme irrégulier que produisait ton cœur, me berçant alors comme une mélodie. La plus belle de toute…

*

« Tu sais, derrière ce parc, il y a une grande falaise » dis-je les yeux brillants.
« Hum » avais-tu répondus.
Je me mordis la lèvre inférieure, et essayais de chercher un autre sujet de conversation.
« Il est ou Kang In » t’avais-je demandé en gonflant les joues.
« Il arrive il arrive, patiente un peu EunHyuk » m’avais-tu alors répondus sur un ton sec me faisant sursauter.

Tu ne m’avais jamais parlé comme ça. Jamais, j’avais vraiment du t’agacer pour que tu deviennes aussi froid. Oui j’avais remarqué que depuis quelque temps déjà, tu n’étais plus le même avec moi…tu m’évitais, ne dormais plus avec moi, m’ignorant parfois au collège…oui tu avais changés. Mais je pensais que c’était juste une mauvaise passe… je me souviens même m’être remis en question…avais-je fais quelque chose qui avais pu te mettre en rogne contre moi ? Mais à chaque fois que je commençais à prendre du recul, tu revenais vers moi. Malgré ça, je sentais toujours cette distance que tu avais mise en place entre nous s’agrandir de plus en plus, me fissurant le cœur.

J’avais toujours sus que je t’aimais, je savais aussi que je ne t’aimais pas comme un ami, c’était plus fort. Comme un frère ? On avait beau habiter ensemble, je ne te considérais pas du tout comme tel. Mon amour pour toi, à toujours était très fort, trop fort. Et je n’avais jamais sus pourquoi, ou plutôt qu’es qu’il pouvait représenter. Je me contentais de vivre avec, après tout, ça n’était pas un sentiment dérangeant, mais au contraire plutôt rassurant. Cependant, Il m’arrivait parfois de te détester.
Te détester, quand tu souriais trop souvent à Kang In, quand tu le touchais trop, quand tu m’ignorais pour rester avec lui, quand tu refusais de me parler de tes problèmes alors que tu en parlais à lui. Oui tout cela m’énervait…et j’en étais venu à nourrir un sentiment de haine envers lui.

Alors le fais que tu aies imposé sa venue aujourd’hui, le jour de notre sortie m’avais énervé. Mais ce qui m’avais vraiment touché c’était la manière d’on tu m’avais répondus.

Après ça, j’avais baissé les yeux, me mordant la lèvre inférieure forçant mes larmes à rester ou elles étaient. Tu avais alors remarqués mon changement de comportement, et tu t’étais alors excusé. Mais moi, j’étais encore choqué, j’avais encore mal. Ne m’aimais-tu donc pas comme moi ? Préférais-tu Kang In à moi ? J’étais vraiment blessé, et en plus de ça énervé. C’est bien pour ça que lorsque tu avais pris ma main entre la tienne, je m’étais échappé vivement. Je ne voulais pas que tu me touches. A ce moment-là je me dégoutais, je me dégoutais de toutes ces pensées que je pouvais avoir…de tous ces sentiments qui me rongeaient de l’intérieur… Mais j’avais surtout peur que tu me laisses encore plus pour Kang In et que tu ne creuses encore plus le gouffre qui c’était créé entre nous…
Tu avais alors soupiré d’exaspération, et je dus me faire violence pour ne pas pleurer. Suite à cela, Kang In étais arrivé tout sourire, nous saluant joyeusement. Seulement je n’étais pas d’humeur.

« Hyukie ! Ça va ? » M’avais-tu alors demandé tout en me donnant une petite tape amical.
« Et toi ? » t’avais-je répondus sur un ton un peu plus froid que prévus.

Voyant ton étonnement, tu l’avais alors attrapé par l’épaule et lui avait murmuré à l’oreille « Laisse, il fait son caca nerveux parce que tu es arrivé en retard ».

J’avais donc raison. Tu me considérais vraiment comme un gamin alors…un gamin complètement capricieux en plus. Mon cœur s’était alors serré dans ma poitrine me donnant envie de fuir. Ce que je fis.

*

« Enfin ! Je t’ai cherché partout, qu’es que tu fous la ? » M’avais tu alors demandé sur un ton colérique.
Ta respiration était hachée, et je devinais tes efforts…
« Laisse-moi tranquille » t’avais-je répondus, essayant de cacher ma tristesse. Mais, le tremblement de ma voix me trahis.

Tu t’étais alors avancé doucement vers moi, et avais pris place à mes côtés. Tu ne disais rien te contentant de fixer l’horizon.
J’aimais cette endroit, je venais souvent ici avec mes parents plus jeune. Une grande falaise, donnant une vue magnifique sur la mer. Je mettais installé au bord de celle-ci, et agitais flegmatiquement mes jambes. J’avais fermés les yeux, histoire de pouvoir ressentir la douceur de la brise du soir. L’odeur me chatouillait le nez, et je secouais la tête un sourire aux lèvres.

Mais lorsque tu étais arrivé, tout sentiment de bienêtre c’était échappés, laissant place à un grand trouble.

« Pourquoi tu es partie ? » tu m’avais demandais ça, calmement. Mais étant sur la défensive, je me braquais et t’avais répondu rapidement d’une voix cassante.
« T’avais qu’à rester avec Kang In »

Tu avais alors tourné ta tête vivement vers moi, et m’avais regardé choqué. Je me contentais de retourner fixer l’eau salé t’ignorant de plus belle.

« Attend, tu…tu es Jaloux de lui ? » m’avais tu demandés pas très sûr de toi.
« Sans blague, dit je te jure » avais-je voulus te répondre, mais je me contentais de répondre un simple « Non ».

Mais c’était mal te connaître, tu me connaissais assez pour savoir que je te mentais…tu avais alors ris, me vexant encore plus. Voyant que je m’étais de nouveau braqué, tu avais alors posé ta main contre ma joue, me faisant relever le visage. Tu avais alors posé ton front contre le mien et tu avais fermé les yeux. Je fis de même.

Je sentais mon cœur battre beaucoup plus vite qu’il y a quelques secondes…et j’eu peur que tu puisses toi l’entendre, tant il battait fort.

Je sentais ton souffle chaud ce répercuter contre mon visage, et c’est alors tel une caresse, que tu étais venu poser tes lèvres contre les miennes, scellant silencieusement la promesse de n’être qu’a moi.

Nous avions alors rejoins Kang In qui, le pauvre était paniqué…je m’excusais, m’inclinant plusieurs fois, mais mes excuses n’étaient pas vraiment sincères…car sur mes lèvres était plaqué un sourire que je ne pouvais plus enlever. Tu avais alors relevé nos doigts entrelacés et Kang In nous avaient sautés au cou nous félicitant de sa grosse voix.

Il avait alors insisté pour prendre une photo de nous deux, voulant marquer cette journée, qui marquait à présent un nouveau départ dans nos vies…Tu m’avais alors pris pas la taille, et je t’avais posé un baisé sur la joue te faisant sourire de toute tes dents. Tu étais beau. Tu l’as toujours été… Et mon amour, depuis ce jour-là, je t’aime à en crever.

Fin du flash-back.

23h 52 : Toujours au même endroit.

«Mais oui ! »

Je sais, je sais enfin ou est-ce que tu te trouves mon amour attend moi ! J’arrive attend moi.

Mes poumons ne sont toujours pas apaisés, mes jambes sont toujours tremblantes, ma tête me fais toujours mal, mais je cours. Car mon amour je sais. Je sais que tu m’attends là-bas.

C’est avec un petit sourire que j’avance sur les quelques roches du chemin qui me mènera à toi.

Tu n’es pas du tout quelqu’un de romantique, ni vraiment de poétique, c’est vrais, mais je dois l’avouer mon amour, cette idée et tout simplement magnifique. Mais elle le sera encore plus si nous scellons une dernière fois notre amour à cette endroit…alors attend moi
.

23h59 : Je te vois.

Je te vois, tu es là devant moi. Ou plutôt tu fais face à la mer. Sous cette nuit, sous ces étoiles, elle me fait peur, elle me fait tellement peur que je tombe. Mes jambes sont trop faibles pour me soutenir.

Ma gorge me tue, et je n’arrive pas à t’appeler. Pourtant, tu es à quelques mètres de moi. Je vois ton corps qui est de dos. Je peux discerner tes larges épaules, tes jambes frêles s’avancer calmement vers l’eau profonde. Tu ne me voies pas, il fait trop sombre, je n’arrive à émettre aucuns son. Je suis en état de choc…je n’arrive a plus rien faire de mon corps, et je panique lorsque je vois que tu poses un pied devant ton pied droit. Encore un seul pas et c’est la fin.

Je ne sais pas d’où me sort cette force, mais j’arrive à attraper une roche qui se trouve à côté de moi, et c’est dans un geste désespéré que je la jette contre toi.

Tu l’as sentie, tu l’as sentie frapper contre ton mollet. C’était très discret, mais tu l’as sentie.

C’est alors calmement que tu te tournes petit à petit vers moi…

00h00 : Tu m’embrasse.

OMOOOO ! Je suis au chapitre 5 et j'en tombe la bouche, mon cœur se resserre, les larmes elle montent et tout.. ;w; Bwaaaaah! S'trop beau! J'aime vraiment beaucoup ta manière d'écrire, et puis même le lemon, tu écris biiien ! C'est un truc de fou, j'ai mis 10 minutes avant de me décollé de la fic', c'est vraiment trop accrochant! J'adore vraiment, vraiment beaucoup! Comme dit Blue

Blue-K a écrit:

Wouuhhhaa (je crois que je vais le dire à chaque fois xD) !!

C'est vraiment énorme, je le vois trop quand il est triste et seul.. Pauvre DongHae! <3 C'est trop mignon, je crois que je vais me droguer avec ta fic. *0*

OMOOOOOOO! (Ouais, encore..) C'est trop beau putain de bordel de chiottes! Voilà, je pleures à cause de ton texte + de la musique. ;w; Je suis comblée, carrément amoureuse de ta fic! Je suis ridicule à pleuré, une vraie madeleine. T_T
Bon.. Les chapitres 6 et 7 m'ont mise dans un sale état.. Je crois que c'est la meilleure fic' que j'ai jamais lu!

OMOOOOOO! (Jamais deux sans trois!) C'est..De la drogue *.* ; C'est vraiment.. Fiou! Trop beau.. <3

Owiiiiii le bisouus *0* Moooh, ta fic' me fous dans tous mes états, sérieusement.. J'adore comment tu écris!

J'suis impatiente pour le dernier chapitre!

-Désolé pour le maxi commentaire! xD-

Wouuuuhhha mais c'est géant !! J'adore j'adore j'adore (j'ai l'impression de me répéter ... *songeuse*)

Tu verras c'est toujours aussi captivant après Nanou

J'avais l'impression de me repeter dans mon commentaire aussi.. ^

C'est vraiment enooorme !