Munjeo Wass Syeong
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Munjeo Wass Syeong


 
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 Dis moi tu t'en souviens? Moi oui [EunhHae] [NC-18]

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2 participants
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fiste
Femme de Taek Yeon
Meilleure amie de G-Dragon

fiste


Messages : 68
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Dis moi tu t'en souviens? Moi oui [EunhHae] [NC-18] Empty
MessageSujet: Dis moi tu t'en souviens? Moi oui [EunhHae] [NC-18]   Dis moi tu t'en souviens? Moi oui [EunhHae] [NC-18] EmptyDim 10 Mar - 20:56

Yaoi
Couple: EunHae
Genre: Romance
NC-18 !!

Os fait pour Mymy-l ♥

Bonne lecture ♥!


Dis moi tu t'en souviens? Moi oui

Fatigué, épuisé, extenué voilà ce que je suis en ce moment même. Assis sur la chaise en fer, je laisse mon corps ramolli glisser le long de la surface lisse, laissant le haut de mon dos prendre appui sur le dossier tout en lâchant un soupire traduisant pleinement mon état de fatigue permanant. Je ferme les yeux tout en abaissant ma casquette bleue vers l’avant. Je ne veux en aucun cas entendre brailler les quelques filles qui me connaissent crier comme si c’était la fin du monde. J’ai juste besoin de calme, de rien d’autre.

Au début, je dois avouer que j’aimais bien le fait d’être admiré, adulé par toutes ses femmes, par autant de monde, mais cela m’a bien vite lassé, me donnant envie de changer de visage et pourquoi pas d’identité pour pouvoir m’enfuir loin de ce pays qui, j’ai l’impression, n’est plus le mien depuis que tout a pris fin…

Mes yeux se ferment tout seul, me faisant alors plonger dans un état second, prêt à m’en aller dans les bras de Morphée, seulement j’entends au loin mon prénom raisonner dans l’immense hall blanc. Je relève donc ma tête sans prendre la peine de cacher ma peine.

- Tu pars dans une heure. Annonce-t-il un grand sourire aux lèvres.

Je déforme les traits de mon visage, affichant une belle grimace avant de soupirer et d’abaisser de nouveau la tête et de croiser mes bras sur mon torse. Ma chemise bleue étant trop serrée pour moi, je soupire agacé par les limitations de mouvements qu’elle m’impose implicitement. Enervé, je me relève sur le siège et tire sauvagement sur les pans de ma chemise, voulant impérativement me débarrasser de cet élément perturbateur. Seulement, lorsque je sens sa main se poser sur ma main droite. Je soupire de nouveau avant d’ouvrir la bouche agacé.

- Image ?
- Oui, il y a des fans devant, agis bien s’il te plait. Murmure-t-il
- Fait ******. Souffle-je en me levant alors, faisant sursauter l’homme assis à côté de moi.
- Où vas-tu ? Demande-t-il inquiet.
- Je vais prendre quelque chose à manger, j’ai faim.
- Tiens.

Je lève les yeux au ciel, et attrape rapidement les lunettes noires qu’il me tend avant de les poser sur mon nez. Je place ma casquette correctement sur mon crâne, et m’en vais les mains dans les poches vers le magasin tout au fond de l’aéroport.

Je ne me presse pas, j’ai encore du temps et puis franchement je ne peux pas le faire. Mes jambes sont complétement en compote, mes bras n’en parlons pas… Pour tout vous dire, je me suis découverts en vingt-six ans d’existence la présence de muscles que je ne connaissais pas. Mais je me rassure, du moins j’essaie de me rassurer, en me disant que je serais bientôt allongé sur un siège bien moelleux dans l’avion avec moi pour seul passager, le pied.

Je souris doucement, fière de ma réussite dans le monde de la musique. Je n’étais parti de rien pour maintenant rouler sur l’argent. Bien sûr, je n’oublie pas mes racines, je n’oublie pas mon passé…
Je me souviens encore des jours où je devais avec mes parents et ma petite sœur me résoudre à dormir dans les toilettes de station-service ou bien encore sur les bancs miteux du parc qui avait été construit depuis quelques années.

Ce qui m’a vraiment fait prendre conscience que je ne devais et surtout que je ne pouvais plus laisser aller les choses comme ça, c'est le jour où elle est tombée malade. Ma petite sœur avait attrapé un rhume, mais elle avait essayé de nous le cacher ne voulant en aucun cas faire dépenser un peu plus d’argent à mes parents… Seulement, en faisant cela, elle avait aggravé la chose attrapant carrément une pneumonie….J’avais bien cru qu’elle allait mourir. Je la voyais s’affaiblir de jour en jour sans pouvoir faire quoique ce soit. Les hôpitaux ne voulaient pas la soigner sans avoir l’argent nécessaire dans un premier temps… Une haine profonde avait alors pris place dans tout mon corps. Une haine allant contre les hôpitaux, les médecins incapables de penser dans un premier temps à l’état de santé des patients. Notre pays était totalement souillé par l’argent. Même les policiers exerçaient ce genre de règlement. L’argent. Encore et toujours de l’argent.

Seulement, tout avait changé le jour où j’avais rencontré le sauveur de ma sœur.
Nous nous étions une énième fois fait rejeter de l'un des hôpitaux de la capital, nous laissant dans le désespoir. Même aujourd’hui j’ai encore l’image de ma mère tenant dans ses bras le corps frêle de ma sœur toussant sans jamais s’arrêter. Mon père suppliant l’uns des médecins de la soigner et qu’il trouverait l’argent pour pouvoir le payer… Rien que d’y repenser, je sens mon cœur se serrer… De voir la personne qu’on respecte le plus supplier un autre, est une image choquante pour un enfant. Je n’avais après tout que dix ans. Un simple gosse. Mais je pouvais dire que j’en avais vécu des choses.

Alors qu’il suppliait l’homme, un autre beaucoup plus imposant était arrivé près de nous, et avait porté le corps fatigué de ma sœur dans ses bras. J’en ai encore l’image d’un super hero. Il l’avait soulevé sans aucun problème, me souriant avant de demander à mes parents de le suivre dans l’immense hôpital dont il était apparemment le directeur.

Mr.Lee s’appelait-il. Je me souviendrais toujours de là fois où il avait proposé, un immense sourire aux lèvres, à mes parents de venir habiter chez lui, le temps qu'ils trouvent un boulot stable. J’avais senti au creux de mon ventre des milliers et milliers de papillon, tant mon admiration pour cet homme ne cessait de croître. Je l’aimais vraiment beaucoup.

Puis, le jour du déménagement est arrivé et c’est à partir de ce moment-là que ma vie a changé.
Je m’arrête en plein milieux du hall, les mains toujours enfoncées dans mon pantalon beige. Les yeux baissés sur mes montantes noires, je laisse mon esprit s’évader du moment présent, s’éloignant bien contre moi de l’instant présent. Mes dents blanches viennent lentement mordre ma lèvre inférieure, ma raison toujours perdue dans l’espace-temps.

Mes yeux se ferment d’eux mêmes, tant la douleur et la rage qui prend place dans mon corps me fait de l’effet. Ma tête commence lentement à tourner, et l’impression d’étouffer à nouveau se fait sentir, me faisant souffler un bon coup.

« Mon image, pense à ton image »

Voilà ce que je m’efforce à penser alors que je sens mon corps me lâcher. Je ne peux pas me laisser tomber comme cela au beau milieu de la foule. Je n’ai pas le droit, surtout pas après ce que j’ai enduré, ce que j’ai supporté. Je ne peux pas tout gâcher, maintenant. Je n’ai pas le droit.

J’essaie donc de reprendre contenance, puis toujours la tête baissée, je poursuis ma route vers la petite boutique au fond. Plus j’avance, et plus j’ai l’impression qu’elle s’éloigne de moi. Il me semble que jamais je ne l’atteindrais, seulement mes impressions s’envolent lorsque j’arrive enfin devant la vitrine. Je ne perds pas de temps, et entre rapidement dans le petit espace destiné aux aliments.
Je salue brièvement la caissière, et fonce vers le rayon des biscuits. Je prends au hasard un paquet, mais vérifie tout de même qu’ils sont à la fraise. J’aime la fraise, depuis que je suis gamin. Il aimait aussi la fraise. Il aime peut-être toujours ? Je ne sais pas…Pourquoi j’y repense encore ?

Je secoue la tête de droite à gauche, faisant claquer sur mon visage pâle mes mèches brunes. Je soupire en pensant que mes cheveux, à force d’être autant soumis à la décoloration et à la coloration, allaient finir par tomber un par un. Depuis mes début j’ai dû changer je ne sais pas combien de fois de couleur, et pour être honnête, je n’ai jamais fait attention à ce genre de détail. On me disait, je faisais. Tout ce que je voulais, et ce que je veux c’est de briller, d’être au-dessus de tout le monde, de pouvoir lui montrer que j’ai fini par réussir, que même sans lui à mes côtés j’ai pu réussir et voler de mes propres ailes.

C’est inconsciemment que je serre ma prise autour du sachet en aluminium brisant ainsi les quelques biscuits qu’il y avait à l’intérieur. Je soupire, trop fatigué pour faire un demi-tour et aller changer de paquet, non c’est bon je l’ai brisé donc je le mangerais.

Arrivé à la caisse, je baisse lentement ma casquette, l’air de rien et remercie la caissière avant de m’en aller rapidement. Mes yeux avaient repérés quelques journalistes planqués derrière un buisson, leur appareil photo à la main. En temps normal, j’en aurais joué, tapant la pause naturellement, souriant chaleureusement montrant mes trente-deux dents, mais là non. Je ne suis vraiment pas bien, me souvenir de mon passé n’a jamais été quelque chose de très bon pour ma personne, mais je ne sais pas pourquoi, j’y ai repensé aujourd’hui…Peut-être parce que je suis en ce moment même dans son territoire ?

J’ai appris par sa mère qu’il était à présent pilote d’avion. Il n’avait redoublé aucunes classes, et avait terminé dans les premiers dans son concours.

Il était parfais, depuis le début je l’ai toujours dit. Il avait toujours eu ce petit quelque chose qui le différenciait des autres. De moi. Il crée sans vraiment s’en rendre compte une sorte de barrière, une distance invisible entre nos deux corps, nos deux âmes… Nous avions beau nous unir, encore et encore sans jamais s’en lasser, je ne me sentais jamais vraiment satisfait, jamais « proche » de sa personne. Pas une seule fois j’avais senti sa dépendance pour ma personne. C’était comme si je n’étais rien pour lui.

Au contraire, je le sais, il le sentait tout l’amour que j’éprouvais pour lui. Il le savait, il le sentait, il le devinait si facilement au fond de mes yeux. C'en était parfois gênant, mais qu’importe, j’aimais cela, être proche de lui. De pouvoir communiquer avec un seul regard. Il comprenait lorsque je voulais l’embrasser, il comprenait lorsque je voulais qu’il me prenne dans ses bras… Il savait communiquer avec ma personne. Mais moi, moi je n’ai jamais réussi à discerner quoi que ce soit dans ses yeux. Il avait toujours cet air détaché. Même lorsqu’il riait, il donnait l’impression de ne pas être naturel… Ses lèvres avaient beau s’étirer, ses yeux eux, ne reflétaient rien du tout.

Même lorsque nous ne faisions plus qu’un. Ses yeux étaient toujours fermés, ne me laissant pas la possibilité d’accéder à ces billes marrons… Alors je les fermais à mon tour accrochant mes bras autour de son cou espérant ainsi garder un pied sur terre, alors que je montais lentement vers le septième ciel.

Ce que j’aimais le plus, c’était lorsqu’il m’enfermait parfois au creux de son corps, m’interdisant de bouger, son souffle battant insolemment sur la peau plus que réceptrice de mon cou. Je laissais donc tendrement basculer ma tête sur son le haut de son épaule, tandis qu’il cachais son visage au creux de mon cou me déposant des baisers papillons qui me faisaient entrevoir les étoiles.

Alors que j’avance encore à moitié mort dans cet immense hall, je me surprends à vouloir repeindre en entier tous ces murs blancs. Blanc et encore du blanc. Cela n’a rien d’accueillant, ils auraient dû choisir, je ne sais pas, des couleurs plus chaudes, pourquoi vouloir imposer ce sentiment de mal être avant de prendre l’avion.

A vrais dire, le blanc me fait penser à lui, voilà pourquoi je ne supporte pas ces murs, voilà pourquoi je refuse de porter des vêtements de cette couleur qui est censée représenter la pureté…Cela peut paraitre ridicule je le sais bien, pourtant c’est plus fort que moi, je ne peux plus faire face à cette couleur.

Son sourire, son visage endormi, ses caresses, ses baisers… Son regard. Tout cela je me devais de le bannir une bonne fois pour toute de mon cerveau, seulement je crois que je suis trop faible pour faire cela….Je suis incapable de renier, d’enfermer tous ces souvenir dans ma boîte crânienne… Car j’aurais beau dire n’importe quoi, ce sont les plus beaux souvenirs que je puisse avoir.

Alors que j’arrive près de mon manager, j’entends quelqu’un rire non loin de moi et je tourne vivement la tête vers l’individu. Ce rire, ce rire si particulier, je pourrais le reconnaître entre mille. C’est son rire, le sien. Mais je dois bien me résoudre au fait que je commence à devenir fou, car lorsque je cherche du regard sa personne, je ne vois rien d’autre qu’une femme lisant tranquillement son livre à l’eau de rose à en juger le doux sourire qui a pris place sur ses lèvres.

Je ferme alors les yeux, me traitant de fou. Fou car je m’étais promis de ne plus jamais penser à cette histoire, parce que comme à chaque fois, je me rends compte que je suis seul, qu’il m’a laissé.
Ce sentiment que je déteste s’empare alors de mon corps. Le sentiment de mourir, de ressusciter pour à nouveau perdre la vie et cela sans jamais s’arrêter, un cycle sans fin… Pourtant, je devrais être passé au-dessus de ça…neuf ans. Neuf ans qu’il est parti me laissant derrière lui….Sans aucune gêne. Il m’avait brisé sans ressentir une once de compassion, rien. Il était juste parti la nuit tombée, me laissant découvrir sa disparition le lendemain matin. seul dans son lit. Son lit qui était devenu le nôtre…

Alors que je m’efforce d’oublier tout cela, je m’installe lentement à côté de mon manager prêt à m’endormir.

- Hum…Il y a eu quelques petites modifications… Annonce-t-il maladroitement me faisant froncer les sourcils, les yeux cependant toujours fermés.
- Développe ?
- Tu ne seras pas le seul passager.
Je manque de m’étouffer avec l’un des gâteaux que je m’étais enfilé, puis tourne le visage lentement vers mon interlocuteur prêt à bondir sur lui.

- Enfin…J’ai réussi à réserver le coin des premières classes pour toi mais bon…Il y aura d’autres passagers dans la classe économique. Bégaie-t-il
- Putain. Souffle-je en retombant sur mon siège.

Je lève lentement le visage vers le plafond gris de l’aéroport et essaie de me préparer psychologiquement au fait que j’allais prendre l’avion (chose que je déteste) avec en plus d'autres personnes qui, je suis sûr, me connaissent. Ce qui veut dire que je ne pourrais pas dormir en paix, sans craindre le fait d’avoir une dizaine de groupies derrière mes fesses, prêtes à me mitrailler de photos.

Je passe ma main droite sur mon visage, la faisant lentement retomber vers le bas, me donnant des airs de Stitch. Vous savez le petit monstre bleu dans le dessin animé… Ce dessin animé… Le premier que nous avons regardé ensemble ainsi que le dernier.

Lorsque nous avions déménagé chez le docteur Lee, j’avais de suite remarqué, là au milieu du salon installé confortablement sur l’immense canapé, un petit garçon du même âge que moi. La seule différence, était qu’il semblait habillé chaudement, avec des vêtements propres contrastant fortement avec ma tenue.

Un simple tee-shirt vert, avec un bas de jogging que je devais avoir depuis mes 9 ans. Je me souviens l’avoir lavé une dizaine de fois dans les lavabos des stations-service mais c’est tout.
Il portait une petite chemise noir retroussée jusqu’au haut de ses avants bras, un petit pull blanc à la bordure grise venaient couvrir son petit corps fragile. Un pantalon bleu foncé ainsi que des chaussettes blanches le couvraient.

Il s’était retourné vers moi, m’avait souri tendrement, faisant remonter ses deux joues vers le haut de son visage tandis qu’il chassait doucement les quelques mèches de cheveux qu’ils lui brouillaient la vue.

Il n’avait pas ouvert la bouche, mais avait lentement bougé sa main me faisant signe de le rejoindre sur ce canapé marron. Attiré presque directement, je ne m’étais pas laissé prier, et j’avais avancé timidement vers sa personne avant de maladroitement m’installer à ses côtés.

C’est donc ainsi que nous avions regardé le dessin animé sans s’échanger un seul mot. Un rituel s’était alors installé entre nous. Lorsqu’on devait s’avouer quelque chose, discuter d'un problème en particulier, nous nous installions devant la TV, le dvd en main. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais nous avions l’impression de retourner en enfance, innocent…. Une sorte de bouffée d’oxygène avant de retourner dans le monde des adultes, pour discuter de nos problèmes plus sérieux. N’allez tout de même pas croire qu’on le faisait à chaque disputes…Juste quand un changement majeur allait avoir lieu dans notre vie. Comme lorsque son père nous a quitté….

Je me souviens encore de son corps se recroquevillant sous la nouvelle…. De son visage habituellement souriant se fendre reflétant alors de la peine, de la douleur et d’autres sentiments que je devinais sans mal être insupportables.

Lâche comme j’étais, je m’étais enfui, le laissant seul dans ce lit, dans cette chambre qu’il avait délibérément fait plonger dans le noir…

Je m’étais enfui de cette maison qui me paraissait alors n’être plus la mienne, car oui au fur et à mesure du temps, j’avais eu l’impression de vivre véritablement dans ma maison, et pas la sienne. L’impression d’avoir deux pères et deux mères, de faire partie de cette famille. Alors oui, pour moi c’était aussi ma maison. Ils ne m’avaient jamais dit le contraire, m’insistant a contrario à réfléchir ainsi… J’avais alors tout naturellement commencé à appeler sa mère « maman » et son père que j’aimais vraiment « papa »…

Mais j’avais joué la carte du lâche en m’enfuyant de cette maison…. Je n’avais plus pensé à lui, je n’avais pensé qu’à moi, qu’à mon cœur. Je suis allé me réfugier près de l’immense lac qui était à l’opposé de la maison. Je ne me souviens plus vraiment de comment je m’y suis rendu, mais j’ai juste le souvenir de m’être écroulé sur l’herbe une fois arrivé.

Mes genoux avaient alors sauvagement rencontré la terre dure. J’aurais dû normalement esquisser une grimace de douleur, mais rien. Je restais stoïque, aucunes émotions n’avaient pris place sur mes traits.

Aucunes larmes n’avaient coulé… J’étais bien trop occupé à comprendre pourquoi. Pourquoi lui ? Pourquoi ? J’avais entendu ma prof me dire que les êtres humains avaient peur de l’inconnue, de la mort, que cela était la plus grande peur de l’homme, mais je ne l’avais à vrais dire pas vraiment cru. Pour moi, ma plus grande peur était de retourner dans la misère que j’avais quittée quelques années plus tôt. Seulement, à présent je me rends compte qu’elle avait tout à fait raison.
La peur de l’inconnue, la peur de la mort, de ne pas comprendre pourquoi cela avait dû lui arriver à lui et pas à un autre ? Egoïste certes, mais tellement humain…

Je ne sais plus exactement combien de temps je suis resté ici, à attendre une quelconque réponse, mais lorsque j’avais sentis les timides gouttes de pluie tomber sur mes avant-bras nus, je m’étais réveillé de ma transe. Et c’est à ce moment précis que j’ai compris que jamais je n’aurais de réponse. Ma mère m’aurait dis que pour avoir une maladie comme cela, il avait dû faire le mal dans sa vie antérieure….Mais il n’avait rien fait dans cette vie, dans celle qui partageait avec moi. Non rien de mal. Au contraire, il avait toujours été là pour nous, pour ma famille, nous accueillant les bras ouvert dans sa grande maison.

Les dieux devaient apparemment avoir leur propres raisons pour vouloir nous le reprendre de façon sur brutale.
Les larmes avaient enfin fini par couler le long de mes joues pâles, me faisant me sentir ridicule. Incapable voilà ce que j’étais, un incapable. Partout où j’allais, je ramenais le malheur… Je ne devais pas continuer de vivre, je voulais juste mettre fin à ma vie.... J’avais voulu de par ce geste, sauver DongHae du malheur que je pourrais lui apporter dans le futur.

Mais j’avais été lâche, un être bien faible. Je n’avais pu rien faire, je m’étais présenté dans devant cet immense étendue d’eau, avait entré un pied dans l’eau fraiche, et avait fait quelques pas dedans. Les larmes ainsi que mes mèches devenues humides me brouillaient la vue, mais l’envie de le protéger s’était imposé en moi, m’empêchant alors de réfléchir correctement.

Seulement, lorsque j’avais senti l’eau arrivé en bas de mon cou, je m’étais réveillé de ma torpeur et pris de panique, j’avais alors fait demi-tour. Mes gestes, ralentis par l’eau, me firent un peu plus paniquer, mais l’envie de vivre, de continuer de voir le soleil se lever pour ensuite se coucher chaque jour qui passe, était trop grand pour moi. Je m’étais donc étalé comme un pauvre chien sur la pelouse verte.

Le haut du corps sur la terre ferme, tandis que le bas de mon corps était encore immergé dans l’eau sale du lac. Le visage sur l’un de mes bras, j’avais déversé toute la détresse qui m’habitait, les pleures du ciel m’accompagnant alors solidairement.
Un certain laps de temps s’était écoulé, avant que mon corps me fasse sentir le besoin d’aller le voir, d’aller le serrer dans mes bras… De baiser son visage, de lui murmurer qu’il n’était pas seul, que je serais toujours là pour lui…Que je l’aimais…
Et c’est comme ça que tout a commencé…
A cette pensée, je sens mon corps trembler. Trop de mauvais souvenirs…
« Le vol en direction de Séoul va bientôt décoller, les derniers passagers sont priés de se rendre…. »
- Rah la ferme, je sais tout ça. Lance-je en me levant précipitamment énervé de devoir partager un vol avec d’autres individus.
- Calme-toi. Murmure mon manager remarquant quelques regards sur ma personne.

Seulement ce n’est franchement pas le moment de m’interdire de faire quoi que ce soit, je suis bien trop stressé…Comment allais-je faire pour ne pas montrer ma peur, mon anxiété pour pouvoir préserver mon image « cool » de star ?
J’ai toujours détesté les avions, et cela encore plus lorsque j’ai appris qu’il était devenu pilote…J’avais toujours crains d’un jour de tomber sur lui pendant un vol. Je ne sais pas comment je réagirais, ça c’est sûr. Alors lorsque je voyageais, je faisais toujours attention à être seul dans l’avion, au pire avec mon manager qui n’est autre que mon meilleur ami. Il est le seul à savoir que je me sens mal dans ces moments-là, les souvenirs me frappant alors douloureusement en pleine face, me renvoyant la réalité. Une réalité qui me fait souffrir, tellement souffrir…
J’attrape mon sac à dos, et emboîte le pas à mon ami, pressé de rejoindre mon siège bien moelleux. Arrive ensuite le moment « pelotage », me rendant un peu plus mal à l’aise. Je n’aime pas qu’on me touche, je n’aime pas vraiment le contact physique. Pour dire vrai, cela me dégoute. Je n’arrive plus à supporter les caresses de qui que ce soit. Il m’avait marqué au fer rouge… Mon corps ne supportait plus le toucher d’autrui…Et il ne m’est pas difficile de deviner qui est le seul que je pourrais laisser m’approcher.
- Vous pouvez y aller.
Je hoche la tête, ne voulant pas perdre mon temps à lui répondre, et me dirige lentement vers une petite boutique de livre en attendant que mon ami se fasse contrôler. Un livre attire mon intention, sa couverture étant noire avec quelques écritures couleurs or. J’ouvre le bouquin, et tombe sur les premières pages. Esquissant une grimace, je le remets à sa place, et attrape celui qui est à côté, même réaction. Je soupire en remarquant qu’ils sont tous écris en Anglais, et je me maudis d’être une tanche dans cette matière.
Alors que je repose lentement le livre, je relève la tête, et vois passer devant, tout près de moi, l’équipage de mon vol à en juger les uniformes.
Blanc et bleu marine. Je peux voir le capitaine au premier rang, des lunettes de soleil noires lui mangeant la moitié du visage. Visage que je devine être fermé, car ses lèvres rose ne sont pas étirées comme celles de ses collègues. Je fronce les sourcils, ayant l’impression d’avoir déjà eu affaire à sa personne, seulement la tape de LeeTeuk me fait tourner la tête et je ne peux voir que son dos lorsqu’il entre tranquillement dans le monstre.
Je sens mon estomac se retourner alors qu’un drôle de sentiment s’installe dans mon être. Je ne sais pas, mais la vue de cette homme vient de me chambouler pour je ne sais quelle raison. Oui il paraissait être beau, même très beau, mais ce qui m’avait vraiment marqué, c’était ses lèvres.
Une expression plus que détachée, apparaissait sur son visage. Il m’avait, pour être honnête, fait penser à lui.
Je secoue une nouvelle fois la tête, ne voulant pas plus me perdre dans tous ces souvenirs, même si je sais que c’est peine perdue. Je sais très bien qu’une fois dans cet avion, je me ferai manger par ce que je veux absolument oublier.
Je soupire une dernière fois, et c’est lentement que je suis LeeTeuk, pas vraiment prêt à m’envoler.
*

Installé confortablement sur l’immense siège gris, je laisse ma tête se reposer sur le dossier, tandis qu’avec ma main droite je me dépêche d’actionner la fonction « allonge le siège pour que je puisse bien dormir » et c’est presque directement que je sens mes yeux se fermer. Je n’entends même plus la voix de LeeTeuk qui semble saluer quelqu’un, et je devine sans aucun doute qu’il s’agit du capitaine. C’est toujours comme ça avant que je décolle. L’équipage vient se présenter. En temps normal, je prends sur moi, et j’essaie de jouer mon rôle de star jusqu’à la fin, m’abaissant et affichant un sourire plus qu’hypocrite qui passait inaperçu à leur yeux, bien trop heureux d’avoir en face d’eux une star internationale.
Cet équipage me prendra sans doute pour une star pétant plus haut que son cul, mais qu’importe. Je m’en fiche. Je suis peut-être une star et je ne sais quoi d’autre, mais je n’en reste pas moins humain…
Je m’endors donc rapidement, et je crois bien que j’aurais en fait dû rester éveiller. Pour empêcher mon cerveau torturé de pouvoir construire mes rêves…
*
Après être resté comme un mort sur cette étendue d’herbe, sentant mes jambes geler dans l’eau impure, j'ai dû me résoudre à me relever. Prenant appuis sur mes avant-bras, je me fis glisser vers le devant emportant avec moi mes jambes à moitiés paralysées vers la terre ferme. La pluie n’arrangeant rien, je sentais la peau de mon visage être complétement figée, froide comme jamais, mais je n’avais plus de force. Elles m’avaient quittées lorsque l’évidence, la situation, tout s’était encré dans mon cerveau.
Puis l’image de DongHae m’était apparue et c’est rapidement que j’avais sentis quelques forces prendre place dans mon organisme. Je m’étais alors relevé tant bien que mal, tenant plus au moins sur mes deux jambes, mon buste pendant lamentablement vers le devant. Ma respiration se faisait courte, et je dû fermer les yeux, et réapprendre à respirer. Cette faculté humaine, innée, me semblait n’avoir jamais habité mon corps, tant j’avais l’impression d’étouffer…
La pression, la peur tous ces sentiments, aussi vicieux soient-ils, avaient trop rapidement pris place dans tout mon être m’en coupant presque la respiration. Je me laissais donc un certain temps, essayant de reprendre contenance avant de pouvoir enfin me décider à aller rejoindre ma famille.
Je déambulais dans les rues de ma ville, trop peureux d’affronter les cris et les pleurs de mes proches. Je n’arrivais déjà pas à gérer ma propre douleur, alors supporter en plus de la mienne celle des autres me paraissait complétement impossible. Cependant, je me devais d’être le plus fort dans cette histoire. Je fermais les yeux, puis avançais d’un pas un peu plus assuré vers la grande bâtisse.
Une fois devant l’immense porte, j’hésitais à toquer ou à entrer directement. Seulement, l’image de DongHae me revint en mémoire, et toute hésitation avait quitté mon corps. J’ouvrais donc rapidement la porte et montais directement vers sa chambre sans demander mon reste.
Je montais rapidement, toujours plus rapidement, commençant à sauter une seule marche pour finalement en sauter quatre. Arrivé en haut de l’escalier, je ne laissais pas les doutes s’emparer de moi, et ouvris derechef la porte de DongHae, m’enfermant alors avec lui.
Je ne fus même pas surpris par l’obscurité qui m’accueillit, et retirais mes vêtements souillé par l’eau. Je m’enfermais dans sa salle de bain sans lui demander la permission, sachant qu’il ne devait pas être avec moi, dans ce monde.
Je me faufilais rapidement sous le jet d’eau, et laissais mon corps tout entier se détendre sous la fontaine d’eau chaude qui s'y déversait, me faisant fermer les yeux. Je posais mes mains sur la surface froide en face de moi et balançais ma tête en arrière, offrant alors mon visage à cette eau pur, lui demandant implicitement de purifier mon corps, mon âme de lâche, de me blanchir en quelque sorte…
Alors que je me perdais dans cette brume d’eau chaude, j’entendis des pas se diriger lentement vers la salle d’eau me faisant ouvrir les yeux. Je coupais l’eau, et m’entourais rapidement de la serviette blanche qui se trouvait à côté de la cabine. J’ouvris alors rapidement la porte de la salle de bain, et tombais directement sur DongHae.
Je ne l’avais quitté seulement durant quelques heures, mais j’avais l’impression qu’il avait perdu une vingtaine de kilos. Il passait à côté de moi, sans faire attention à ma personne et s’était diriger vers les toilettes. Par respect pour lui et par pure pudeur, j’avais tourné la tête préférant me changer et de l’attendre gentiment et patiemment dans son immense lit blanc.
Je lui avais emprunté un haut blanc en laine, et bas de jogging noir. Je m’étais installé timidement dans l’immense lit, attendant patiemment sa venue. C’est quelques minutes plus tard qu’il revint enfin dans la chambre, marchant toujours aussi lentement. Un vrai mort vivant. Je m’étais alors levé, le cœur lourd et c’est tendrement, que je l’avais entouré de mes deux bras. Il ne paraissait rien comprendre à la situation, restant ainsi, le visage toujours relevé vers le haut, le regard portant loin devant lui, les bras pendouillant le long de son corps frêle, il paraissait perdu. Et je m’en voulu de l’avoir laissé ainsi…Je me devais de le protéger, prendre sur moi pour pouvoir l’aider à surmonter cette passe qui était surement beaucoup plus douloureuse pour lui que pour moi.
J’avais donc pris soins de serrer son corps mince au creux du mien, croisant mes deux mains derrière son dos, nous rapprochant ainsi, collés l'un contre l'autre. Je soupirais le plus discrètement possible, posant mon menton sur le haut de son crane avant d’exercer de lentes et douces caresses le long de son dos.
Il n’avait, durant les premières minutes, fait un seul geste. Il n’était pas tout à fait dans son état normal, encore plongé dans le monde des ténèbres…Mais alors que j’allais laisser tomber, je l’avais senti remonter ses bras, pour les placer sur mon dos s’arrimant ainsi à mon pull blanc. Il avait enfoui son visage au creux de mon cou avant que je sente douloureusement sur ma peau quelques gouttes froides s’attaquer à mon épiderme.
J’avais dès lors compris que l’amour que je lui portais était tout autre. Je l’aimais, mais pas comme un frère ou encore comme un ami. Non je l’aimais comme un être humain pouvait en aimer un autre du plus profond de son cœur. J’avais compris cela, car chaque larme que je sentais couler le long de mon cou, me donnait l’impression de recevoir des brulures plus que douloureuses.
Alors impuissant comme j’étais, je me contentais de serrer son corps contre moi, fermant les yeux pour empêcher mes larmes de s’évader sans mon consentement de leurs cachettes.
Lentement, trop lentement, il avait fini par se calmer, somnolant entre mes bras….J’avais donc entrepris de le porter jusqu’à son lit, mais trop égoïste et surtout très inquiet, j’avais pris place à ses côtés entourant sa taille de mes deux bras, mon torse épousant parfaitement son dos tandis que mes jambes allaient rejoindre les siennes, rapprochant au maximum nos deux corps d’adolescents à peine âgés de seize ans.
Mon visage s’était caché au creux de son cou, et je me permettais de m’enivrer de son odeur douce et sucrée. L’odeur de son gel douche me caressait les narines me faisant, malgré la situation, sourire discrètement. Je me sentais tellement bien entre ses bras…Je voulais qu’il puisse, tout comme moi, ressentir le même sentiment de pur bonheur, lui permettant ainsi d’oublier durant quelques instants la nouvelle plus que tragique qui s’était abattue violemment sur nous. Mais c’était rêver. DongHae, avait toujours été proche de son père, alors sa mort ne pouvait que le toucher….
J’avais resserré ma prise autour de ses hanches, voulant à tout prix me rassurer. Je voulais le sentir près de moi, pouvoir me réchauffer avec la chaleur que son corps me renvoyait…Je voulais juste être près de lui afin de me sentir en sécurité, protéger…

Seulement, je savais pertinemment que je devais être celui qui sur lequel il pourra compter, et non l’inverse. Je me devais de me tenir à ses côtés afin de pouvoir être là à la moindre chute, au moindre obstacle. Je devrais me tenir près de lui, le relever vers le haut et cela peu importe le temps qu’il faudra pour que je puisse retrouver son sourire d’ange.
Le temps était passé, et cela faisait déjà un an que son père nous avait quitté… Bien sûr la douleur était toujours présente dans notre cœur, mais nous avions réussis à continuer à vivre. Prenant sur nous pour pouvoir passer outre… Bien sûr, je devais en grande partie remercier DongHae, car c’est grâce à lui et surtout grâce au rôle que je m’étais imposé d’avoir à ses côtés, que j’avais réussis à digérer un peu plus rapidement.
J’avais été durant cette longue période un pilier pour sa personne, me pliant en quatre pour pouvoir être aux petits soins avec lui, exerçant tout ce qu’il me demandait de faire…Je l’aimais et cela n’arrangeait en rien les choses. Je ne faisais qu’être son esclave, assouvissant les désirs de son maître. Même lorsque tout a commencé….
Nous avions finalement fini par nous embrasser, un jour alors qu’il était dans mes bras totalement abandonné dans son lit. Comme à notre habitude, je m’étais glissé à ses côtés tandis qu’il me caressait lentement le bas du dos, me faisant enfouir mon visage toujours dans cette partie que j’aimais plus que tout : son cou.
Il s’était alors reculé de mon corps, me surprenant, mais lorsqu’il avait approché son visage du mien, j’avais bien cru mourir. Il était resté ainsi, près de mon visage, sans pour autant s’en approcher d’avantage, essayant je le devine de guetter ma réaction. Seulement, l’envie avait pris le dessus sur mes sentiments, sur ma raison…Et je m’étais alors approcher à son identique de son visage, et à contrario combler l’espace entre nos deux bouches.
Une simple pression, et je m’étais reculé…Il avait ouvert les yeux, me faisant derechef plonger au fond de ses prunelles noires. Il avait alors tendrement souris, faisant un peu plus battre mon cœur, et avait alors à son tour comblé cet espace presque vital entre nos deux visages.
Nous nous étions simplement embrassés chastement, restant au niveau d’un simple baiser en surface. Nous délectant de la présence de l’un et de l’autre. Je voulais encrer en moi ces sensations plus que plaisantes qui pour la première fois de ma vie venaient s’installer dans mes veines.
Puis, de là, a commencé notre relation. Nous avions fini par nous comporter comme un couple. Je dis bien « comme un couple », car lorsqu’il m’avait laissé seul, j’avais de suite ouvert les yeux sur tous ses baisers, ses caresses qui m’avaient alors aveuglées…
Nous nous embrassions quand l’envie nous prenait, et cela me plaisait fortement. Juste des baisers rien de plus, parfois je sentais ses mains venir caresser lentement et tendrement mon torse me faisant fermer les yeux sous ses douces attaques plus que plaisantes.
Mais alors qu’un jour nos parents et ma sœur nous avaient laissé la maison pour aller à une fête, tout avait dérapé. Du moins tout était allé beaucoup plus loin, assouvissant ainsi tous mes désirs.
Nous étions dans la cuisine, moi au fourneau, faisant chauffer deux viandes sur le feu. J’avais sentis deux bras encercler mes hanches, et je me souviens encore d’avoir souris de toutes mes dents lorsque j’avais ressenti les douces pressions au niveau de mon cou me faisant par la même occasion fermer les yeux sous les douces attaques effectuées par sa bouche.
Il m’avait murmuré un « j’ai envie de toi » me donnant alors l’impression de posséder un corps en boue. J’avais balancé ma tête sur le haut de son épaule, et je m’étais alors laissé faire manger la peau du cou. Je sentais sa langue, ses dents ses lèvres s’amuser à me marquer tout le long, se délectant, je le devine, des soupires que je pouvais lâcher.

Trop avide de ces nouvelles sensations, j’avais éteins le feu, avant de tourner la manivelle du gaz. Les bras de DongHae étais toujours attachés autour de mes hanches, et j’eu du mal à pouvoir me retourner vers sa personne tant il était occupé à imposer sa marque sur le haut de mon corps.
Alors que je le fis reculer de ma personne, je plongeais mes yeux dans les siens, et un long frisson m’avait parcouru tout l’échine me faisant fermer les yeux. Ses yeux ne reflétaient que désir, envie et amour. Je m’étais alors laissé faire sans protester.

Ses mains s’étaient lentement abaissées vers le bas de mon corps, allant reposer sur mes fesses, exerçant alors une certaine pression vers l’avant pour que je puisse me coller contre son corps. Sa bouche était remontée lentement sur l’arrête de ma mâchoire avant de mordre tendrement mes deux bouts de chairs me faisant pousser un petit gémissement. Mes mains étaient venues s’arrimer sur les pants de sa chemise blanche, collant ainsi nos deux corps à leur maximum.
Sa bouche s’était alors apposée plus tendrement sur la mienne, puis vint alors un doux baiser. Ses lèvres glissant sensuellement le long de mes lèvres roses…Sa main droite cachée dans ma chevelure rouge de l’époque, rapprochait sans gêne mon visage de ses lèvres et je me laissais faire sans aucune résistance ayant tout comme lui une envie de fondre en lui.
Alors doucement, il avait sorti sa langue de sa bouche avant de venir caresser mes lèvres me demandant implicitement d’ouvrir la bouche pour que je puisse lui laisser découvrir mon antre chaude et humide.
De là était partit le baiser le plus chaud et le plus torride que nous avions pu échanger. C'était La première fois que je pouvais ressentir pleinement son envie de ne faire plus qu’un avec ma personne. L’acharnement qu’il essayait de mettre dans le baiser afin de me démontrer l’envie qu’il le parcourait à ce moment-là…
Ses lèvres avait quittées les miennes, et c’est sans mot dire, qu’il avait attrapé ma main et m’avais tiré à sa suite. Nous avions monté les escaliers sans échanger un seul mot, le stresse prenant personnellement place au creux de mon corps. C’était après tout la première fois que nous allions aller aussi loin… La première fois que j’allais le voir nu, la première fois qu’il allait me voir nu, la première fois que j’allais sentir ses mains me caresser sur toutes les parcelles de mon corps…
Je me souviens d’avoir avalé douloureusement ma salive, la faisant difficilement passer le long de ma gorge alors qu’il ouvrait la porte de sa chambre.
Il avait exercé une pression un peu plus forte que les autres, me faisant avancer d’un coup vers la pièce en me laissant pousser un gémissement de peur.
Il n’avait pas perdu de temps, et comme plus tôt, il s’était approché de mon corps m’enfermant entre ses bras, parcourant mon visage ainsi que mon cou de ses baisers enchanteurs.
Il avait fini par passer ses deux mains en dessous de mon tee-shirt, relevant alors le tissu vers le haut, dévoilant ainsi ma peau pâle au grand jour. La chaleur que j’avais perçue au niveau de mes joues m’informait que je devais, à ce moment-là, ressembler à une tomate tant la situation était embarrassante.
Une fois le tissu retiré, il m’avait retourné pour que je puisse lui faire face, et je remerciais intérieurement DongHae, de n’avoir pas pris la peine d’ouvrir les volets, plongeant alors la pièce dans la pénombre.

Il m’avait fait reculer jusqu’à son lit, non sans cesser de m’embrasser, rendant les choses plus difficiles. Ses mains s’étaient alors malicieusement placées sur le haut de mon jean, et toujours dans cette lenteur maladive, m’avait ôté les premiers boutons pour qu’enfin je puisse être libérer de cette prison. Mes cuisses frêles et blanches étaient ainsi exposées à ses yeux gourmands. Sa main droite était descendue du haut de mon corps jusqu'au plus bas, me faisant pousser un long soupire de bienêtre, et un cri lorsque j’avais senti ses long doigts s’immiscer à l’intérieur de mon boxer.
Je l’avais senti sourire, alors que ses lèvres avaient recommencé à m’attaquer au niveau du cou. Ses mains avaient alors pris l’initiative d’abaisser mon boxer, le faisant alors glisser le long de mes jambes dénudées me faisant me sentir mal à l’aise. La pièce était certes plongée dans l’obscurité, mais je savais qu’il pouvait encore, par les quelques reflet de lumière, discerner les parties de mon corps blanc.

Devant mon air plutôt embarrassé, il avait souris avant de se reculer et de rapidement retirer sa chemise blanche, la faisant tomber d’une façon plus qu’attirante. Les bras placés en arrière, tandis que les tissus glissaient lentement le long de ses deux bras musclés… j’avais senti mon cœur accélérer la cadence, et la gêne qui s’était éprise de moi quelques instants plus tôt n’avait alors jamais existé.

J’avais rapproché violement son corps du mien, tandis que mes mains s’abaissaient rapidement au niveau de son jean. Ma bouche se collant à la sienne, j’essayais de ne pas rendre mes gestes trop maladroits, alors que je sentais ses mains entourer mon cou. Je débouclais donc sa ceinture, et fis ensuite glisser son pantalon le long de ses jambes.
Ne perdant pas de temps, je me dépêchais de reculer et je me fis tomber sur la surface moelleuse tout en emportant le corps plus qu’attirant dans ma chute, faisant douloureusement percuter nos bouches, nous tirant mutuellement un gémissement de douleur, mais cette souffrance, n’était pas assez importante pour pouvoir nous freiner. Au contraire.
Il s’était relevé, plaçant ses mains de part et d’autre de mon visage pour prendre appui, sans pour autant s’arrêter de m’embrasser à mon plus grand plaisir. Puis voulant à tout prix combler l’espace presque insupportable entre nos deux cœurs et nos deux corps, il m’avait fait reculer jusqu’au fond du lit avant de lentement écarter mes jambes pour s’y installer entre celles-ci relevées pour lui faciliter la tâche.
Il avait descendu son visage le long de mon corps, parcourant mon torse de sa bouche rose, jouant à me faire je le devine pousser des cris plus au moins forts, variant selon les points érogènes qu’il atteignait lentement de sa langue rose.

Le désir me consumant, je l’avais alors supplié d’aller plus vite, de passer aux choses sérieuses. Il avait d’abord parut hésitant, affichant son air étonné, puis avait repris une respiration plus calme avant de lentement abaisser son boxer. A contrario, ma respiration elle ne faisait que s’accroitre. Mons torse se bombait pour s’abaisser et se bomber de nouveau dans relâche, rendant ainsi ma respiration plus qu’hachée. Mes poumons me donnaient l’impression d’étouffer tant ils me brulaient, mais c’était tellement bon, que je me laissais faire avec plaisir, m’abandonnant complétement au plaisir qui parcourait mon corps déjà bien chaud.

Alors qu’il plongeait son regard de braise dans le mien, je sentais avec plaisir et douleur mon sexe se faire entendre me tirant une nouvelle fois un peu plus de couleur au niveau des joues. Lui, cette réaction plus qu’innocente l’avais fait sourire, dévoilant alors la lignée de ses dents blanches parfaitement alignées. Il s’était baissé, avait baisé longuement mon torse, s’attardant sans vraiment attendre que je puisse me remettre de son sourire, mes perles roses ayant durcis sous l’effet plus qu’intense que me procurait sa personne.

Tandis que sa main droite prenait appui sur le matelas, sa main gauche se faisait beaucoup plus taquine venant alors exercer des caresses plus que délectables au niveau de mon flanc gauche me faisant soupirer de plaisir tout en surélevant bassin.

Allongé ainsi, son visage tout près du mien, je ressentais l’envie de l’embrasser, de me fondre en lui…Seulement, les sensations étaient tellement grisantes, qu’aucuns de nous deux n'avaient pu combler l’infime espace qui séparait nos deux bouches. Le baiser aurait été trop maladroit…Alors je cherchais un autre moyen de le sentir un peu plus proche de moi, et pour cela, je relevais le bassin vers le haut touchant avec délice le sien. Mes yeux s’étaient fermés sous le contact plus qu’électrisant de sa peau nue contre la mienne déjà recouverte d’une fine pellicule de sueur.
Trop avide de retrouver ce genre de sensation, je m’étais surpris à recommencer ce geste plusieurs fois, jusqu’à ce que je sente sa main gauche s’apposer durement contre le bas de mon ventre imposant explicitement l’envie que j’arrête de mouvoir ainsi contre son bassin.

J’avais presque oublié, mais c’était aussi sa première fois. Il n’avait jamais eu de copine, et avait encore moins couché avec quelqu’un. Alors pouvoir se contrôler durant l’acte devait être, tout comme moi, une grande épreuve. Alors par pur respect et par compassion, je m’étais arrêté de bouger, abaissant lentement mon bassin afin de faire reposer mes fesses sur le lit et de ne plus bouger. Seules mes mains avaient un contact physique avec son corps. Placé autour de sa nuque, je laissais mes doigts s’amuser avec les mèches de cheveux de mon amoureux, me faisant sourire.
Je me délectais de la vue plus que sublime qu’il m’offrait, mémorisant toutes les parties de son corps. Ses bras musclés, sa chute de rein plus que divine, ses cuisses musclés à souhait… Son visage crispé au-dessus du mien essayant de reprendre contenance…Il était vraiment beau, désirable et tous les autres adjectifs qui pourraient résumer l’envie dévorante que je pouvais à ce moment-là avoir.
Trop impatient, je m’étais moi-même relevé, lâchant d’une main son cou et m’étais rapproché de son visage. Il ne m’avait pas vu arrivé ayant les yeux fermés, et je me savourais l’effet de surprise que j’avais eu sur sa personne alors que je sceller mes lèvres avec les siennes.

Un long baiser s’en était suivi me faisant fermer les yeux de pur bonheur. Je sentais son corps se détendre en vue des tendres caresses que mon corps recevait de ses douces mains. Sa main venait flatter la peau de mes cuisses et c’est lentement, qu’il la poussait sur le côté facilitant alors sa future intrusion.

Il s’était rallongé sur mon corps chaud, tandis que je mettais tout mon amour dans le baiser que nous échangions.
Il m’avait ensuite très calmement et très patiemment préparé, avant d’attraper dans son tiroir un préservatif. N’étant pas du tout habitué à ce genre de procédure, je lui avais demandé d’y aller doucement, pour ne pas me faire mal. Je dois bien avouer, que j’avais eu peur, très peur… Mais qu’importe, si c’était pour ne pouvoir faire qu’un avec mon homme, j’aurais pu tout faire.
J’avais donc pris sur moi lorsqu’il s’était inséré en mon être. L’impression d’être coupé en deux m’avait effleuré l’esprit durant quelques petites secondes, mais heureusement pour moi il m’avait fait disparaitre toutes ces pensées plus que douloureuses en s’arrêtant de bouger.
Je me souviens encore de son visage qu’il avait niché au creux de mon cou, alors qu’il me murmurait des « calme-toi, reprend ton souffle, respire » me permettant alors de reprendre ma respiration et surtout reprendre mes esprit, et m’attacher à l’instant présent. Il était en moi. Nous ne formions alors plus qu’un… Heureux, et surtout, oubliant la douleur plus que lancinante au creux de mon corps, je déposais avidement mes lèvres sur les siennes, voulant recevoir ne serait-ce qu’un peu de tendresse.
Il avait alors tendrement répondu à mon baiser, faisant glisser ses lèvres sur les miennes, sortant, pour mettre un terme à ce baiser plus que plaisant, ses dents afin de me mordre la lèvre inférieure et de tirer un peu dessus, me faisant alors lamentablement gémir.

Nous avions alors fait l’amour pour la première fois toute la nuit…Nous avions du nous arrêter alors que la porte d’entrée avait claqué, nous alertant alors de la présence de nos proches. Seulement, encore grisés, et ressentant toujours cet envie, ce besoin presque vital de fondre l’un dans l’autre, j’avais intimé à DongHae de continuer ses mouvements de hanche. J’avais encerclé son bassin de mes deux jambes, lui intimant d’aller toujours plus loin et toujours plus fort, toujours aussi désireux de voir les étoiles dans ses bras. Il s’était alors lui aussi fait emporter par ces divines sensations, ne s’arrêtant jamais de me donner des coups de reins plus que puissants me faisant couvrir la bouche avec le coussin blanc. Je me souviens encore de ses lèvres se faire happer durement par ses dents tandis que le bas de son ventre s’activait à entrer et sortir de mon corps soumis par sa personne.
Ses yeux, son regard sa respiration, ses cheveux venant s’abattre violement sur le devant de son visage, tout cela, était un appel à la luxure. Bon dieu je pense que j’avais dû jouir rien qu’en regardant cet homme se donner là, au milieu de mes cuisses.

A vrai dire, je ne sais pas, et je ne sais plus combien de fois il m’a fait atteindre la jouissance, mais je sais juste que ma première fois, avait été quelque chose de fabuleux. Un déluge de sentiments plus puissants les uns que les autres, me faisant du bien. Me permettant d’oublier qui j’étais durant quelques instants dans ses bras.

En fait, première fois ou pas, ça a toujours été comme ça lorsque je ne faisais plus qu’un avec lui.

Mes yeux s’ouvrent lentement, et je ne grimace même pas, en tombant directement sur la lumière que la fenêtre de l’avions me renvoyait. Au contraire, perdu dans mes pensées, dans mes souvenirs, je restais ainsi à contempler les lumières rouges et bleues clignoter sur les grandes ailes de l’avions me maintenant alors dans la vie réelle. Dans le présent et non pas dans le passé…
Ma première fois, bien sûr que je m’en souviens comme si c'était hier…Les sentiments qui m’avaient alors parcouru se sont tous installés dans ma mémoire, et se sont ancrés dans mes chairs. Il m’avait volé mon cœur, et s’était enfuit avec sans même m’en laisser ne serait-ce qu’un bout. Non au contraire il me l’avait complétement enlevé pour pouvoir partir avec, laissant alors mon corps vide et sans vie. A vrais dire, je suis mort le jour où il m’a laissé sans rien dire. Je suis né dans ses bras, apprenant alors doucement à aimer et à m’ouvrir à la société.
La tête fixant à présent le haut de l’avion, je ne remarque pas tout de suite la présence d’une autre personne assise sur l’un des sièges de l’autre rangé.

- Tu es devenu encore plus beau.

Mon sang se glace lorsque mes oreilles perçoivent la voix de l’inconnu, faisant me tendre au maximum. Je sens que ma respiration prend un rythme beaucoup plus effréné, et j’essaie tout de même de me calmer, ne voulant ne rien laisser paraitre sur mon visage fatigué.
Je tourne donc la tête après de longues minutes et tombe alors sur l’être le plus beau et le plus laid que je puisse connaître de ce bas monde.

Mes lèvres sont comme scellées, je ne peux pas ouvrir la bouche, je suis encore en état de choc. J’ai toujours su qu'en voyageant ainsi j’allais un jour tomber sur sa personne, mais je ne pensais pas que cela arriverait aussi rapidement. Du moins, mon cœur n’a pas encore cicatriser et cela je ne peux rien y faire, je ne suis plus vraiment maître de moi-même quand il s’agit de DongHae de toute façon.
Mes yeux se posent sur son visage, et je peux desceller, au fond de ses prunelles noires, de la crainte et de l’amusement. La crainte que je lui foute mon poing dans la tronche surement. Je ne sais pas, et je n’ai pas tellement envie de m’attarder dessus. Je fini tout de même par ouvrir la bouche, agacé par son sourire. Ce sourire que j’aimais, jadis, tant regarder avant de m’endormir ou encore entamer une journée.

- Ou est passé LeeTeuk ? Demande-je froidement.

Il ne répond pas tout de suite, fronçant les sourcils tout en mordillant sa lèvre inférieure, faisant battre mon cœur un peu plus rapidement. Ces lèvres, ses lèvres je les aimais tellement. Combien de fois avais-je eu la possibilité de pouvoir apposer les miennes sur les siennes ? J’aurais dû en profiter encore et toujours, pour ne pas regretter comme je le fais à présent…

- Ton manager ? Demande-t-il craintif.
Je soupire avant d’hocher la tête de haut en bas, le trouvant d’un ridicule sans nom. Comment ose-t-il me montrer cette once de jalousie.
- Il est allez discuter avec les hôtesses, pourquoi ? Poursuit-il toujours sur le même ton.

Ne voulant plus avoir affaire à lui, je me lève de mon siège et me place sur la ligne séparant symétriquement les deux rangées. Je ne lui adresse pas un seul regard, et avance alors lentement, toujours aussi fatigué. Seulement, je sens sa main droite s’enrouler autour de mes hanches, et sa bouche se placer au niveau de mon cou me faisant fermer les yeux instinctivement. Je sais que je dois m’en aller, lui demander de me lâcher, mais rien ne sort d’entre mes lèvres, le laissant faire ce qu’il veut de moi.

Son souffle chaud vient se percuter sur ma peau blanche, tandis que sa main libre plonge dans mes cheveux, faisant pencher ma tête sur le côté gauche pour lui laisser un plus grand accès à ma peau. Sa bouche se pose enfin, et j’essaie de rester le plus impassible possible.
Mais je sais que je ne pourrais pas résister encore longtemps. J’ai beau le détester, l’amour que lui porte est tellement fort que je ne peux rien faire que de me laisser faire et de regretter par la suite. C’est dans ma nature, je suis comme ça…Je suis faible, tellement faible face à lui.
Alors que sa bouche trace un chemin, que lui seul semble connaître, vers le bas, je peux sentir la chaleur de sa main se faufiler en dessous de ma chemise me faisant lâcher un hoquet de surprise. Il sourit contre ma peau, et je me mords les lèvres pour ne plus laisser un seul son sortir d’entre ma bouche.
A présent parcouru de longs frissons, je laisse lentement ma tête basculer en arrière, les yeux fermés. J’ai perdu. Encore une fois. Je sens son corps exercé une pressions vers le bas, me faisant alors tomber sur le tapis rouge de l’avion. Il me retourne, afin de pouvoir plonger ses yeux rieurs au fond des miens, me faisant alors perdre contenance. Mes bras s’enroulent d’eux même autour de sa nuque et c’est, comme si jamais rien ne s’était passé, que je l’embrasse. Un baiser. Un simple baiser, et je me sens déjà défaillir. Ses mains caresses mes flancs, tandis que mes jambes s’enroule timidement autour de son corps, lui intimant alors implicitement de se rapprocher de mon corps.
Il n’a pas l’air de vouloir perdre de temps, car je sens son bassin se coller au mien avant de commencer à bouger sensuellement. Je dégage mon visage du sien et laisse échapper un long gémissement rauque, tant les sensations sont fortes. Sa bouche ne perd pas le nord, et descend alors le long de mon visage pour venir embrasser mes clavicules offertes à sa personne.
Ses lèvres viennent de nouveau emprisonner les miennes, me faisant fermer les yeux, essayant alors de focaliser mon esprit sur le plaisir qu’il est en train de me donner.

Mes mains viennent se placer derrière son crâne entremêlant ainsi quelques mèches de ses cheveux autour de mes doigts, alors que je donne plus d’insistance sur le baiser le faisant soupirer contre mes bouts de chaires.
Trop perdu dans ce plaisir dévastateur, je ne sens même pas ses mains déboutonner ma chemise, la faisant alors glisser le long de mes bras pour la jeter près de nos deux corps entrelacés.

- EunHyuk ?

La voix de mon manager me fait sortir de ma torpeur et je repousse vivement le corps de DongHae avant de me relever tout aussi rapidement. Je tombe alors directement sur ses yeux écartés, faisant des allers-retours vers mon ex et moi. Je devine aisément, qu’il est en train de faire le lien entre tout ce que je lui avais raconté. Lorsqu’il place sa main droite sur sa bouche et qu’il me pointe du doigt avec son autre main, je devine sans mal qu’il a tout compris.

- LeeTeuk …Commence-je, essayant de calmer le jeu
- Non ! Je ne veux rien entendre ! Me coupe-t-il sévèrement.

Ses cheveux presque blonds, tombent en cascade sur le devant de son visage, assombrissant ses yeux marrons. Ses joues creuses, laissant habituellement apparaitre une plissure, laisse cette fois ci place aux traits de sa mâchoire que, je devine, être serrée. Il me jette un regard empli de sous-entendus et finit par me tendre une feuille blanche.
Je soupire et l’attrape, lisant ce qui est inscrit dessus.

- Apprend ça par cœur. Le ton n’a toujours pas changé, et je me sens alors coupable.
- Ah Teukie, ne t’en fait pas, DongHae est comme ça avec tous ses passagers VIP.
- Pardon ? M’entends-je dire sans vraiment en être conscient.
- Oui, homme ou femme, lorsqu’il s’ennuie, il se promène dans les rangées et drague. Assure l’hôtesse qui accompagne mon ami.

J’ai l’impression que mon cœur se brise une nouvelle fois, et c’est sans même regarder DongHae, que je m’en vais m’installer sans dire un mot sur mon siège. Je l’entends murmurer mon prénom, mais je ne fais pas attention, m’installant alors confortablement sur la mousse, le visage tourné vers le hublot. Je peux voir sur la vitre le corps de mon meilleur ami s’avancer et lorsqu’il s’installe calmement à mes côtés. Je laisse ma tête retomber sur son épaule, les yeux fermés. Je n’entends plus les voix des autres personnes présentes, je me laisse seulement emporter dans le monde des rêves.
*


Dernière édition par fiste le Dim 10 Mar - 21:01, édité 2 fois
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Dis moi tu t'en souviens? Moi oui [EunhHae] [NC-18] Empty
MessageSujet: Re: Dis moi tu t'en souviens? Moi oui [EunhHae] [NC-18]   Dis moi tu t'en souviens? Moi oui [EunhHae] [NC-18] EmptyDim 10 Mar - 20:56

- Hyuk, réveille-toi s’il te plait, tu dois apprendre ton texte.

Mes yeux s’ouvrent et je les referme, constatant que l’appareil est plongé dans le noir le plus complet. Je marmonne un « laisse-moi dormir », mais mon meilleur ami, qui est aussi mon manager n’est pas de cet avis, reculant brutalement son corps, faisant alors retomber mon visage vers le bas. Je me cogne alors sur le repose main, et un long cris de douleur s’échappe d’entre mes lèvres me faisant froncer les sourcils.

- Ah pardon Hyukie, pardon !! S’affole-t-il
- Poussez-vous, je vais le ramener se rincer le visage.

Je reconnais sans mal l’intervenant, mais je n’ai pas la force de le repousser lorsque je sens ses bras entourer mes hanches. La couleur du sang m’ayant paralysé. J’ai la phobie du sang. Je déteste le sang, et je hais en voir sur mes mains, ou autre, je ne supporte pas.
J’avance donc à l’aveuglette, entièrement soumis à la prise de DongHae. Arrivé dans les toilettes, il me force à m’installer sur la cuvette des toilettes, et mouille des bouts de serviettes avant de nettoyer lentement le sang qui s’est échappé de mes lèvres. Je le laisse faire esquissant tout de même quelques grimaces alors qu’il tamponne sur l’ouverture plus qu’importante.
Il s’arrête et souffle dessus, comme le ferait un parent aimant avec son enfant. Seulement la haine que j’ai pour sa personne refait surface, et je me dégage de son emprise, lui prenant le bout de papier humide des mains.

Je l’entends souffler, me faisant ni chaud ni froid, du moins c’est ce que je m’efforce à montrer.
Alors que je me penche vers la glace pour regarder les dégâts qu’avait causés ma chute, je sens ses mains se placer de part et d’autre de mes hanches me faisant alors froncer les sourcils.
Je pose mes deux mains sur le rebord du lavabo, et lui demande de la manière la plus calme que je puisse donner de reculer de ma personne.

- Ca suffit maintenant, lâche moi.
- Tout ce qu’elle a dit est faux EunHyuk, je te le promets.
Je lève les yeux au ciel avant de les baisser pour pouvoir plonger mon regard dans le sien sur la glace en face de nous.
- Devrais-je te croire ? Après toutes les promesses que tu m’as faites ? Penses-tu réellement que je pourrais te croire ?
- Je te le promets.
- Et puis, tu fais ce que tu veux DongHae, je ne suis plus rien pour toi comme tu n’es plus rien pour moi.
- Ah oui c’est vrai, tu es avec ton manager maintenant c’est ça ? Me demande-t-il abruptement me faisant soupirer de lassitude.
- Ca ne te regarde pas.

Sans que je m’y attende vraiment, il me retourne face à lui, et pose ses lèvres sur les miennes, faisant s’entrechoquer nos dents. Je pause mes mains à plat sur son torse, et essaie vivement de le repousser, seulement j’avais tendance à oublier qu’il est beaucoup plus fort que moi, et cela depuis toujours.
Il ne se laisse pas impressionner, et recolle avec envie ses lèvres sur les miennes tandis que ses mains passent en dessous de mon débardeur blanc. Complétement à sa merci, j’essaie tout de même de résister à ses attaques, mais lorsque je sens ses lèvres apposer leur marque sur la peau de mon cou je sais qu’il est maintenant trop tard pour que je puisse le repousser.

- Tu es a moi EunHyuk…Personne n’a le droit de te toucher. Murmure-t-il contre mon oreille tout en approchant son bassin contre le mien.
- Tu es vraiment culoté de me dire ça, toi tu ne te gênes pas… Murmure-je trop emporté par les frissons qui s’emparent de mon être.
- Je t’ai déjà dit, elle raconte n’importe quoi. Il remonte alors sa bouche vers le haut, la posant alors plus tendrement sur mes lèvres. Tu es le seul à qui j’ai fait l’amour EunHyuk.
- Menteur….Couine-je alors que je sens ses mains se faufiler sournoisement à l’intérieur de mon pantalon.
- Je te le jure. Ses lèvres son juste à quelques millimètres des miennes, les frôlant insolemment aux miennes, me ne se déposent pas pleinement me frustrant au plus haut point.
- Arrête maintenant, s’il te plait. Dis-je sans vraiment le vouloir, juste pour la forme ai-je envie de dire.
- Qui est-il pour t’appeler « Hyukie » ? Ton manager ? Tu es sûr ? Demande-t-il en mordant mon cou un peu plus férocement, me faisant gémir.
- Meilleur ami… réponds-je, tandis que je sens mon pantalon me quitter.
- Dit moi que tu n’as jamais couché avec quelqu’un d’autre….
- Non.
- Dit le…Tout en appuyant ses dires, il meut son bassin contre le mien, faisant balancer ma tête en arrière, cognant alors violement contre le miroir.
- Hae…. Un long gémissement s’échappe d’entre mes lèvres, et je l’entends murmurer un « Redis-le encore ». Et c’est comme une simple poupée de chiffon que le surprend à murmurer une nouvelle fois son prénom.

- Tu es à moi EunHyuk….A moi et à personne d’autre, tu entends ?

N’ayant plus la patience d’attendre d’avantage, je ramène son visage vers le mien plongeant comme à mon habitude mes mains dans ses cheveux bruns. Lorsque mes lèvres frôlent les siennes, je lui murmure un « Oui » et plus entreprenant que d’habitude, j’impose le rythme du baiser le surprenant. Mais comment vouloir contenir tout le désir que je porte pour sa personne depuis tout ce temps ?
Mes bras s’enroulent autour de sa nuque tandis que ses mains placent mes deux jambes autours de ses hanches, mettant alors mes fesses sur la surface dure et froide du lavabo. Notre baiser se fait beaucoup plus fougueux, et je ne me surprends même plus de m’entendre gémir dans sa bouche. Le plaisir est beaucoup trop important pour que je puisse tout intérioriser.
Je baisse néanmoins mes bras, déboutonnant sa chemise blanche tout en baisant son torse halé, le faisant soupirer de bienêtre. Je mords ses perles roses, voulant ainsi me venger pour tout le mal qu’il m’a fait. Il lâche un cri plaintif, mais je ne m’attarde pas sur sa douleur, voulant être égoïste et savourer l’instant présent.

Alors que ma bouche embrasse ses clavicules, mes mains débouclent lentement sa ceinture, avant de rapidement abaisser son pantalon vers le bas. Je grogne lorsque je me souviens qu’il faut déboutonner le tissu, le faisant rire. Je relève le visage, et me laisse aller. J’avance mes lèvres vers le devant, lui quémandant ainsi un baiser ne pouvant pas bouger mes mains trop occupées à le débarrasser de son pantalon. Il sourit puis, tendrement, vient caresser mes joues, plongeant ainsi son regard dans le miens. Je souris et c’est lentement qu’il vient déposer ses lèvres sur les miennes, amorçant alors un long et doux baiser qui me fait penser à ceux que nous échangions lorsque nous étions plus jeunes.

Je descends alors plus lentement son bas, dévoilant alors ses cuisses toujours aussi fermes. Je passe mes mains sur celles-ci, effectuant alors de douces caresses sur sa peau. Il souffle lentement contre mon oreille et me murmure la phrase qui m’a toujours fait craquer.

- J’ai tellement envie de toi HyukJae.

Je ferme les yeux, totalement à sa merci, et encercle pour toute réponse le bas de son corps approchant son bassin du mien. Il replonge sur mes lèvres tandis que je sens ses mains se faufiler derrière mon corps s’insinuant à l’intérieur de mon boxer.

Il tire mon tissu de prison vers le bas, me dévoilant alors complétement nu, mais je ne suis même pas gêné, trop avide de faire une nouvelle fois connaissance avec le plaisir qui va bientôt me parcourir le corps.

Ma tête tombe en avant sur son épaule et je sens qu’il est en train de me préparer. L’absence de relation se fait sentir alors que j’ai l’impression d’être déchirer en deux lorsqu’il commence à faire ses allers retours en moi.

- Tu es a moi…Je suis le seul à te voir comme cela. Dit-le moi. Murmure-t-il d’une voix suave me faisant fermer les yeux de plaisir.

Je ne réponds pas, voulant faire monter le désir dans tout son être. Cependant, lorsque je sens son bassin à présent nu se coller contre moi j’avale ma salive, craignant le pire. Je lève donc les yeux vers les siens et une nouvelle fois je peux desceller de l’amusement au fond de ses orbes noirs.
- Si c’est pour t’amuser laisse-moi DongHae, je ne veux plus souffrir…

- Tu es a moi. Comment veux-tu que je te laisse ? Tu m’appartiens.
- Et toi ? Et toi m’appartiens-tu DongHae ?
Il s’arrête de bouger, le temps d’enregistrer ma question, puis fini par déposer ses lèvres contre les miennes.

Alors que j’attends sa réponse, je sens mon corps se faire soulever et enfin sa virilité entrer en moi. Contrairement à ce que je croyais, l’intrusion s’est fait beaucoup plus facilement, sans vraiment me donner l’impression de mourir sous lui.

Il place lentement mes jambes autour de ses hanches me demandant implicitement de prendre appui sur. Il passe mes bras autour de son cou, et sans que je ne puisse poser de question, il me soulève du bord, me plaquant sur la porte verrouillée.

Ma peau rencontrant la surface fraiche me fait gémir et entourer plus fortement son cou, plongeant mon visage au creux de sa nuque. Il commence alors à effectuer ses coups de rein allant de manière progressive au niveau de sa rapidité.

Mes mains se croisent derrière sa nuque, griffant quelque peu sa peau dorée ne l’empêchant cependant pas de poursuivre.

Mes jambes glissent autour de ses hanches, mais je suis bien heureux de sentir qu’il me tient fermement contre son corps chaud de ses deux bras musclés. Pas très sûr de moi, je commence moi aussi à onduler du bassin, essayant de rendre ses pénétrations toujours plus profondes. Et lorsqu’il atteint cette glande plus que sensible, je fais mes adieux à la gêne et la honte, et je me laisse emporter, dicté par mes sentiments et mes envies plus que dévorantes.

Mes lèvres se posent sur son cou et même s’il ne m’a pas dit qu’il m’appartenait, j’appose durement ma marque sur sa peau, le faisant gémir. Son front est posé sur le haut de mon épaule, et je sens sur mon torse sa respiration chaude se faire de plus en plus saccadée, ce qui me fait sourire. Je poursuis donc mon manège, donnant des coups toujours plus sec et plus rapide le faisant gémir de plaisir. Lorsque je sens ses dents se planter dans ma peau opaline, je crois voir les étoiles, tant c’est bon. Non pas de me faire mordre, non mais de ressentir tout l’effet que ma personne peut avoir sur lui.
Le fait qu’il n’arrive plus à se contrôler et qu’il n’a d’autre moyens que de me mordre par exemple, ou encore de donner toute son énergie dans les coups de reins plus qu’effrénés qu’il me donne sans relâche.

Je ris presque lorsque l’envie de lui crier que je l’aime effleure mon esprit, mais je ne dis rien, ne voulant en aucun cas briser la sorte d’intimité que nous venions de créer tous les deux.

- Je ne te donnerais, à personne….Tu es a moi, tu as toujours été à moi HyukJae.

Cela ne sonnait pas comme une question, non c’était une affirmation. Affirmation qui m’avait fait sourire de toutes mes dents alors qu’il allait de plus en plus vite en moi me faisant voir les étoiles dans cette cabine.

Je ne m’étais jamais imaginer pouvoir faire l’amour dans des toilettes. Je trouvais ça vraiment sale, mais à présent…Je réalise que peu importe l’endroit où nous faisons l’amour, si c’est avec l’homme que nous aimons, plus rien n’a d’importance.

Alors que l’orgasme me frappe, je le sens murmurer quelque chose d’incompréhensible au creux de mon oreille me faisant renforcer ma prise autour de ses hanches.
Il finit par venir à son tour au fond de mon être me faisant alors fermer les yeux sous ceS sensations que j’avais presque oublié…
Il finit par se retirer de moi, déposant lentement mes jambes au sol. Je reste ainsi, dos sur la porte, les jambes un peu en avant, les bras pendant le long de mon corps à observer mon amant se rhabiller tranquillement.
C’est seulement lorsqu’il se retourne vers moi, que je me rends compte que je n’ai pas bougé d’un pouce trop occupé à regarder son corps se recouvrir progressivement.

Il soupire, un petit sourire prenant place sur ses lèvres pleines. Il attrape du papier et le mouille avant de s’approcher de ma personne et de lentement me nettoyer. Mes lèvres sont entrouvertes, et lorsque ses yeux se posent sur les miens ma respiration se fait beaucoup plus saccadée. Comme hypnotisé, il remonte vers mon visage, posant ses lèvres sur les miennes. Un simple baiser en surface qui me fait pourtant fondre une nouvelle fois dans ses bras.

Je ne m’en rends pas compte, mais il avait entrepris de me rhabiller correctement, et me regardait à présent sans bouger un cil.

Je m’étais rapproché de lui, entourant son corps de mes bras frêles. Je cache mon visage au creux de son cou, et c’est tout doucement que je lui demande « pourquoi ? ».

- Je me sentais juste égoïste en restant près de toi… Me confit-il tout en caressant mon dos.
- Egoïste ? Demande-je réellement surpris.
- Notre relation a commencé après la mort de mon père…Je ne voulais pas que tu prennes cela comme un moyen de…enfin tu vois ?

Je ferme les yeux de bienêtre, heureux d’enfin connaître la vérité. Une vérité vraiment absurde je vous l’accorde, mais je suis tellement heureux qu’il s’en soit allé pour ça, et non pas parce qu’il ne m’aimait pas…

Je resserre ma prise autour de son corps levant alors mon visage vers le sien. Je ne perds pas de temps, et presse lentement mes lèvres contre les siennes. Nous, ne bougeons pas nos croissants de chaires, voulant seulement ressentir l’autre encore et encore.
Je me détache alors lentement de son corps, et puis c’est tendrement que je lui murmure les trois mots qui me brulent les lèvres depuis que je l’ai revu.

- Je t’aime DongHae.

Un temps passe sans qu’il ne baisse le regard sur ma personne, puis lentement il vient cueillir mes lèvres, toujours dans cette douceur que je lui aime tant.

- Et moi donc ? Murmure –t-il.

Il ne me laisse pas le temps de répondre quoique ce soit, et il ouvre la porte, s’en allant alors sans un mot vers sa cabine. Je sors à mon tour et je dois prendre sur moi pour ne pas hurler son prénom dans tout l’avion. Je ferme les yeux, essayant de reprendre une respiration un peu plus convenable.
Je soupire, un léger sourire aux lèvres et vais m’installer près de mon meilleur ami, qui tourne de suite sa tête vers ma personne. Il me regarde longuement, et soupire en murmurant un « Je ne veux même pas savoir ce qui s’est passé, garde tout pour toi s’il te plait ». Je souris et pose doucement ma tête sur son épaule.

Il rit de son rire si particulier, avant de caresser tendrement le sommet de mon crâne me faisant fermer les yeux de bienêtre.

- Ah oui, avant que je n’oublie. Tiens ton amoureux m’a donné ça alors que tu étais toujours dans les chiottes.

Curieux, je relève la tête et attrape le bout de papier que mon ami me tant.

« Bien sûr que je t’appartiens. Tu es a moi comme je suis à toi.
Tel : 0******* »

Je souris dévoilant alors mes trente-deux dents, avant de paisiblement fermer les yeux et de m’endormir le cœur un peu plus léger qu’auparavant.
En fait, ce n’est pas si mal de prendre l’avion. Je pense que je m’y ferais. J’en suis sûr.


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MessageSujet: Re: Dis moi tu t'en souviens? Moi oui [EunhHae] [NC-18]   Dis moi tu t'en souviens? Moi oui [EunhHae] [NC-18] EmptyDim 17 Mar - 13:52

Eunhyuk est trop choux !! Bon j'avoue qu'au debut je pensais que c'était donghae le narrateur... Je sais pas pourquoi je vois mal eunhyuk aussi "mielleux" mais il est adorable quand meme XD

Et puis Leeteuk comme manager la class international quoi !! Yesung aussi ferait un bon manager je pense :p

Eunhyuk en tout cas est completement plongé dans ses souvenirs, il ne s'est pas du tout remis de la rupture, on ne s'est pas vraiment se qu'il en est pour Donghae une chose est sur c'est que les retrouvaille ne passe pas par quatre chemin lol j'ai eu peur au debut avec la remarque de la fille... Mais non #ouf

Ils sont quand meme adorable tout les deux !!!
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MessageSujet: Re: Dis moi tu t'en souviens? Moi oui [EunhHae] [NC-18]   Dis moi tu t'en souviens? Moi oui [EunhHae] [NC-18] EmptyDim 17 Mar - 19:14

xDDDDDDDDDDDDDDDD!!!!! Donghae? hummm oui c'est vrai xD!! merci en tout cas :3!
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