Munjeo Wass Syeong
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Munjeo Wass Syeong


 
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 Une éternité de douleur (OS)

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mioashi
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mioashi


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Une éternité de douleur (OS) Empty
MessageSujet: Une éternité de douleur (OS)   Une éternité de douleur (OS) EmptyMar 24 Juil - 15:10

Je m'excuse d'avance pour les quelques fautes que vous trouverez et pour d'éventuels mots manquants (ça m'arrive parfois u_u). Mais j'espère que vous apprécierez ! N'hésitez pas à me donner vos opinions, bonnes ou mauvaises tant qu'elles sont constructives !





Le monde est noir. Tellement noir et j'y perds pied, ne trouvant plus la sortie au milieu de toutes ces souffrances. La pression augmente et je suis écrasée : je suis là et ne peux plus bouger. Peu à peu mon coeur oppressé se noie dans un océan de haine et de rancœur. Plus rien n'a d'importance car la vie n'a pas de sens. Pourquoi je vis ? Qu'est ce que je fais là ? A quoi bon lutter puisque l'on est destiné à mourir. La vie en elle même est un prélude à la mort. Pourquoi ne pas mourir maintenant puisque quelque soit la façon dont je vis, la fin sera la même. Comme un mot en lettres géantes m'écrasant de tout son poids et m'empêchant de respirer. La mort... Aujourd'hui c'est le seul mot prenant tout son sens.



Tout avait pourtant si bien commencé : tu étais venu me chercher chez moi pour ces vacances dont nous rêvions tous les deux depuis si longtemps déjà. Nous avions chargé la voiture de mes bagages, tu m'as charriée en déclarant que j'avais pris un peu trop d'affaires et je t'ai embrassé pour te faire taire. Tu as laissé tes mains se perdre sur mon corps et c'est naturellement que nous avions fini dans mon lit, dans un petit appartement de Marseille.

Nous nous sommes réveillés alors que le soleil se couchait. Tu as râlé, dit que tu n'aimais pas conduire de nuit, et une fois encore je t'ai embrassé. Alors tu t'es à nouveau laissé bercer par mon amour avant que la raison ne nous pousse à nous en aller.

Nous avons pris la route de ce petit village qui semblait si romantique sur les guides de France. La ville était vide de monde, comme si nous traversions un espace fantôme. Plus aucune vie, juste quelques lampadaires qui scintillaient faiblement dans l'obscurité. Toi, tu étais bougon. Alors je t'ai raconté des blagues et tu as finit par te détendre. Et pourtant, tu avais raison, conduire dans le noir est mauvais...

Nous avons roulé une bonne heure et je me suis endormie à tes côtés, te laissant seul à rester éveiller. Mais la route est devenue sinueuse et j'ai fini par quitter le sommeil. Tu m'as regardé tendrement et a laissé échappé un petit rire à cause de mes cheveux froissés. Puis tu t'es reconcentré sur la route alors que je fredonnais une chanson des Beatles. Les heures s'écoulant, le soleil a commencé à pointer le bout de son nez.

C'était un paysage époustouflant. Le ciel était rose. Et les nuages aussi. Et ces cieux se découpaient derrière une chaîne de montagnes dont les pics gardaient toujours leurs neiges éternelles. Quand, d'admiration, j'ai dit que c'était magnifique, tu m'as répondu que je l'étais encore plus. C'était si romantique : ton sourire et ce paysage. J'étais heureuse. Tellement heureuse.

Alors pourquoi est-ce arrivé ? Comment ? Une fois encore, je me remémore ce film d'horreur...

*

-C'est magnifique...
-Tu l'es encore plus, me répond-t-il
-Arrête de me regarder comme ça! rigolé-je. C'est gênant ! Concentre toi plutôt sur la route! J'ai envie d'arriver à destination entière !
-T'inquiètes, on y arrivera, déclare-t-il avec un petit sourire. Ça fait tellement longtemps qu'on en rêve.

Le silence retombe. Ce n'est pas un blanc, non. Nous n'avons juste plus besoin de mot. Notre bonheur envahit la voiture et se ressent tellement fort que mon coeur en bat à la chamade. Vous savez, ce genre de silence signifiant une promesse d'amour tacite.

Et je ne sais pas pourquoi, d'un coup il se met à rire. Alors je le rejoins et rigole avec lui. On ne cherche pas à comprendre pourquoi, la raison est évidente, c'est un trop-plein de joie. Être ici, devant ce magnifique paysage, avec lui. C'est tout ce dont j'ai besoin.

Il allume la radio et une mélodie entrainante se fait entendre. Les paroles ne sont pas très recherchées mais l'air rentre vite dans la tête. Nous nous mettons à fredonner ensemble. Une tendre ambiance nous berce. Pareil que dans les films. C'est un sentiment chaud et confortable qui enveloppe notre coeur, qui chatouille doucement notre ventre et étire nos lèvres. Le bonheur. Quel mot magnifique pour désigner cet état auquel il est si simple de parvenir. Être avec la personne que l'on aime. Et avec la personne qui nous aime.

*

Un éclair de douleur. Je ressors de mes pensées et me focalise sur ma jambe qui m'élance terriblement. Non... Ne pas me focaliser dessus. Bordel, repense à ce foutu virage ! Souviens toi de pourquoi tu en es là ! Mon regard vire sur Kame. NON! Surtout, ne le regarde pas ! Ferme les yeux !! Oui c'est ça... Bien. Maintenant je dois me rappeler... Me rappeler de ce foutu virage qui a tout fichu en l'air. De ce virage qui a tout détruit. Qui nous a détruit...

*

-Kameeee !!
-Oui ma puce ?
-j'en ai marre de la route... On est bientôt arrivés ?
-On dirait une gamine, se met-il à rire. Non, pas encore.

Je m'enfonce dans le siège de la voiture et me met à bailler. J'en ai marre de rouler. Ça fait si longtemps déjà. Et les bras de mon petit ami me manquent... J'ai envie de sortir et de me dégourdir les jambes avant de ne plus savoir comment les utiliser.

Remarquant mon impatience, Kame appuie légèrement sur l'accélérateur et les paysages alentours se mettent à défiler de plus en plus vite, à ma plus grande joie. La route commence à serpenter légèrement. Je chantonne en même temps que la radio afin de faire passer mon mal de coeur. Mais ma tête se met à tourner. Un peu trop fort, un peu trop vite.

Nous passons à nouveau un virage et là... le brouillard s'abat sur nous. Une épaisse purée de pois qui ne nous permet pas de distinguer à moins de dix mètres ce qui se trouve devant nous. Kame allume les phares mais ce geste semble plutôt inutile. La radio se met à grésiller, les sons se transforment, s'emmêlent, se perdent quelque part et reviennent comme un rire macabre. Un frisson me parcourt. J'éteins l'appareil.

J'ai l'impression d'être oppressée. Mon mal au coeur laisse place à un mal au crâne que je tente d'apaiser en pressant mes tempes.
-Ça va?
-Oui... Je me sens juste un peu mal.
-Sale temps hein?
-Comme tu dis...

Puis le silence retombe dans la voiture. Peut-être n'est ce que mon imagination mais j'ai l'impression que c'est un silence... méfiant. Comme si nous attendions quelque chose. Que pouvons nous donc attendre?

Je sens la température chuter subitement. Je me mets à grelotter. Seul le bruit de mes dents qui claquent vient percer le silence. Peu à peu, ma respiration se transforme en un nuage de buée blanche. Je regarde Kame, il semble lui aussi avoir froid. J'allume le chauffage de la voiture mais... Rien. Il ne semble pas marcher.

Le brouillard devient de plus en plus dense et les quelques arbres peuplant le bord de la route nous apparaissent sous la forme d'ombres effrayantes. Ce n'est pas normal. Il ne devrait pas faire ce temps dans cette partie de la France... Je me raisonne en me disant que la fatigue doit me rendre paranoïaque.

Pourtant Kame aussi semble sur le qui-vive. Ses yeux noirs sont fixés sur le chemin et il paraît très concentré. Il serre le volant de la voiture tellement fort que ses veines commencent à saillir de sous sa peau. Il dégage une forte aura que je ne saurai qualifier et qui m'empêche de lui parler.

Les battements de mon coeur s'accélèrent. Pour une raison inconnue j'ai peur.

Le bout de mes doigts commencent à me faire souffrir. Il fait si froid. Et le silence se fait de plus en plus lourd, me laissant penser à des choses que je préfèrerais occulter de mon esprit. C'est comme le début d'un vieux film d'horreur. Juste ça et mon coeur se met à cogner plus fort dans ma poitrine.

Le paysage reste le même, comme si nous étions piégés, comme si jamais nous ne quitterons cette maudite route. Un chemin sans fin.

*
A nouveau cette atroce douleur. Du sang goutte entre mes lèvres, j'ai le réflexe de l'essuyer d'un revers de main mais je suis paralysée. Je suis dans la totale incapacité de bouger. J'avais vu juste lorsque j'avais pensé que jamais nous ne quitterions cette route. C'est comme si mon horrible prophétie s'était réalisée.

Mes voies respiratoires commencent à se boucher, je tousse afin de les évacuer et recrache ainsi un peu plus de mon liquide vital. Une partie de la substance rouge va s'écraser contre le visage de Kame. Il me fixe. Sans cligner des paupières, sans même broncher. J'hurle. Mon cri se répercute contre les quelques murs encore présents et se perd dans la forêt alentour. Les oiseaux s'envolent précipitamment dans un concert de croassement. Ce lieu de l'enfer n'est peuplé que par des créatures macabres : des corbeaux, des rats, de nombreux insectes et... des corps...

*

Au bout de quelques minutes, le froid se fait plus qu'insupportable : une fine pellicule de glace commence à recouvrir les vitres de la voiture. J'éternue, attirant ainsi le regard de Kame sur moi.
-Mon Dieu! Ça va? Tu as les lèvres toutes violettes! s'inquiète-t-il.
-Je ne cracherais pas sur quelques degrés de plus mais tout va bien...

Pourtant, le froid qui me mord la peau semble s'insinuer en moi par chacune de mes pores. C'est comme si mon coeur allait finir gelé. Il va s'arrêter de battre, entrainant ainsi ma mort. J'ai froid. J'ai peur. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que quelque chose cloche, que quelque chose ne tourne pas rond. Comme si je me trouvais en un lieu empli de vieux fantômes. Mon estomac se noue et j'ai soudainement envie de vomir. Je ferme les yeux pour extérioriser toutes ces émotions qui ne doivent être, au final, que les délires d'une pauvre jeune fille fatiguée.
-Tu es toute pâle, on devrait s'arrêter, annonce Kame. J'ai toujours un pull dans le coffre.
-S'arrêter!? Non, non! Quittons simplement cet endroit maudit au plus vite! paniqué-je.
-Cet endroit maudit? J'admets qu'il est un peu flippant mais ce n'est pas une raison pour te laisser crever de froid!
-Non Kame, je t'en pris! Ne t'arrête pas!

Il ne me répond pas. Je sais bien qu'il a raison et que je délire complétement, que nous devrions nous arrêter et prendre ce pull. Je sais aussi que ce lieu n'a rien de maudit. Mais alors... Quelle est cette voix qui crie à mon coeur de m'enfuir au plus vite?

Kame freine légèrement et allume le clignotant droit, dont le tic tac vient troubler le silence. Comme si ça servait à quelque chose. Avec tout ce brouillard, personne ne le verrait. Enfin... Encore faudrait-il qu'il y ait quelqu'un pour le voir. Il tire le frein à main alors que nous sommes au pied d'un grand arbre au tronc épais et aux branches dégarnies, s'élevant sinistrement au ciel pour pousser un long cri silencieux. Je ne distingue de l'extérieur que ce vieux végétal attendant patiemment la mort ; autour, tout n'est qu'ombres se détachant sur la brume grisâtre. Je regarde l'heure : 5h03. Le soleil ne devrait pas tarder à se lever, dissipant ainsi mes angoisses inutiles. Pourtant, j'ai l'impression que plus jamais je ne sentirai la tiédeur de ses rayons sur ma peau. Je suis condamnée au monde de l'ombre... D'où me vient cette idée!?

Kame tourne un regard tendre et compatissant vers moi. Il essuie avec sa main les gouttes de transpiration qui commencent à perler à mon front.
-Tu es brulante... Reste là, je vais chercher le pull.

Il ouvre la portière et la petite lumière du plafond se met à grésiller. c'est bizarre, elle marchait pourtant bien quand nous sommes partis. Kame sort et referme la porte derrière lui, plongeant ainsi la voiture dans le noir. J'ai l'impression d'être observée de tous côtés, d'être un proie. Mon coeur s'accélère. Je ne veux pas rester seule. J'ai peur...

Je quitte à mon tour la voiture et court m'enfouir dans les bras de mon petit ami, devant le coffre. Il me caresse tendrement le dos et me murmure des paroles réconfortantes. Mon rythme cardiaque s'apaise peu à peu. Je le serre un peu plus fort pour sentir qu'il est là, près de moi. Il a toujours été si gentil que sa présence même en vient à être rassurante. Avec lui à mes côtés, je me sens en sécurité, comme si rien ne pouvait m'arriver.

J'oublie le froid, le noir, la peur. Il n'y a plus que la chaleur de son corps, son parfum envoutant et ses bras protecteurs. Je ferme les yeux afin de m'immerger un peu plus dans ce monde de tendresse.

Il enfouit son visage dans mes cheveux en me susurrant qu'il m'aime. Je rigole et lève les yeux vers lui. Il est si beau... Aussi beau qu'il est gentil et attentionné. J'ai de la chance de l'avoir... C'est ce que je me dis lorsqu'un bruit de dérapage, suivit d'une collision nous parvient.

Kame se redresse, les sens en alerte. Il laisse juste ses mains sur mes hanches avant de me jeter un regard interrogateur. Mais je ne peux pas répondre. A vrai dire, je ne peux même plus bouger. La peur que j'éprouvais peu auparavant a de nouveau repris possession de moi, me paralysant totalement.
-Enfile ça, me dit-il en me tendant le pull. Je vais voir ce qu'il se passe.
-Non! je m'écrie, comme mue par une volonté indépendante de la mienne. Non, n'y va surtout pas! Rentrons dans la voiture et allons nous-en d'ici!
-Arrête de te comporter comme une gamine!! Si quelqu'un a eu un accident, nous nous devons de l'aider!

Les larmes me montent aux yeux. Il ne s'est jamais montré aussi sec envers moi... Pourtant je tente encore de le faire changer d'avis, en vain...

*

Au final, c'est ce pour quoi je l'ai aimé qui nous a conduit à notre perte... Sa gentillesse, sa prévenance et sa bonté. Les instants suivants n'auraient jamais dû arriver... Ils sont bien trop durs pour être supportés par un animal aussi fragile que l'homme. Ça ressemble à une punition divine... D'ailleurs, de telles créatures ne peuvent que venir de l'enfer... Ces démons qui ont déchiré l'âme de celui que j'aime... Sous mes yeux... Ces démons se nourrissant de la peur et de la tristesse de la victime.

Combien de temps encore endurerai-je ce supplice et cette douleur ? Je veux mourir... Mourir pour fuir le feu allumé un peu partout dans mon corps et m'évader loin de cette vision cauchemardesque. Comment faire ? La vie ne me retient plus qu'à un fil. Et pourtant cet unique fil semble incassable... Dieu... Si tu existes, permets moi de mourir...

Les larmes se mettent à rouler le long de mes joues, se mêlant avec le sang qui continue à goutter de mon front. Je tente de remuer mais la douleur se fait seulement plus atroce. Un second cri dans les ténèbres.

*

-Retourne dans la voiture, je reviendrai vite.
-Non! Si tu me laisses seule ici, tu peux être sûr que tu me retrouveras égorgée!

Les yeux de Kame s'agrandissent. Il tente d'articuler quelque chose avant d'exploser de rire. Il me rejoint et dépose un baiser sur mon front.
-Ne dis pas n'importe quoi...
Puis il s'en va vers l'endroit d'où avait surgit le bruit quelques minutes auparavant. Je le rejoins en courant, m'agrippant à son bras afin de sentir que je ne m'enfonce pas seule dans ce brouillard étouffant.
-Je croyais que tu avais peur de venir!
-Ouais ben j'ai encore plus peur d'être seule, répondé-je sèchement.

Peu à peu, notre véhicule disparait et j'ai l'impression de me retrouver perdue au milieu de nulle part, avançant dans un monde sans fin. Le silence alentour est pesant. Il n'y a pas un bruit, ne serait-ce que le cri d'un animal nocturne. Rien.

Je m'accroche un peu plus fort à Kame, de plus en plus effrayée. Je sens ma gorge se nouer et les larmes me monter aux yeux. Je devrais prendre la voiture et m'en aller loin d'ici, laissant Kame seul jouer au super-héros. Pourtant je suis incapable de l'abandonner ici. Il y a un danger. Je le sens. Et je dois aujourd'hui rester avec mon petit ami, lui qui est toujours resté avec moi. Toujours. Mais j'ai peur...

Peu à peu, les contours d'une ombre apparaisse. Kame s'arrête, me lance un regard, et attrape ma main afin de me réconforter. Il la serre fort. Sa main est si chaude. Il reprend son chemin, m'emmenant avec lui.

*

Et c'est là que nous avons vu ce que nous n'aurions jamais dû voir. Cette vision d'horreur... Je ne sais plus combien de fois déjà j'ai dû me la remémorer... Je suis condamnée à me repasser en boucle le film de ma descente en enfer jusqu'à la fin de temps. C'est le prix à payer pour ne pas ressentir éternellement la douleur physique... Si je ne me souviens pas, mes nombreuses blessures se rallument, ramenant la souffrance... C'est le marché, le pacte que j'ai passé. Ou que l'on m'a imposé...

*

La voiture que nous avons précédemment entendue est encastrée dans un arbre. Mais ce n'est pas ça qui m'ôte un hurlement. Ce sont les trois monstres penchés sur un cadavre, que je devine être celui du conducteur.

Ils ont l'apparence d'hommes, mais n'en sont pas. Je le sais. Je le sens. Ils se relèvent et se tournent vers nous, laissant le gisant éventré sur l'herbe gelée. Je ne peux détacher mon regard de cette boucherie. Les entrailles du pauvres hommes sont rependues sur le sol, à moitié dévorées. Et pourtant, le conducteur bouge encore un peu. Quelques soubresauts faisant remuer les organes de la personne attestent du souffle de vie qu'il lui reste. Du sang goutte de ses lèvres déchirées, rejoignant la marre dans laquelle il est allongé. Ses yeux se révulsent au rythme des contractions de ses muscles. La douleur est encore observable sur son visage dont la moitié de la peau a été arrachée.

En une seconde, ce tableau d'horreur se fige dans mon esprit. Avant qu'un deuxième ne le suive.

Mon regard se reporte sur les trois créatures nues qui se tiennent devant nous. Mon coeur rate un battement. Si j'ai pu dire qu'il s'agissait de monstres je m'en repends. Il s'agit plutôt d'anges de l'enfer. Leur peau d'albâtre et tendue par des muscles saillants. Elle ne présente aucune imperfection. Aussi lisse et tendre que les pétales d'une rose. Leur visage, souillé de sang, me semble lui aussi parfait. Des traits fins, des yeux en amandes rouges et une bouche écarlate d'où s'échappent encore quelques morceau d'humain. Une longue chevelure d'ébène tombe en cascade jusque dans le creux de leur reins et donne à leur face un air sévèrement séducteur. Leurs pectoraux et abdos sont bien dessinés et surplombent leur sexe imposant qu'ils semblent exposer sans aucune gêne.

L'un d'eux, le plus grand, passe ses longs doigts fins dans ses cheveux afin de les ramener en arrière et un petit sourire impertinent apparaît sur son visage. Ma peur a disparue. De tels anges ne peuvent être mauvais. J'esquisse un pas afin de les rejoindre mais Kame m'en empêche en me retenant par le bras. Je me tourner vers lui. La peur déforme ses traits et la pression sur mon bras se fait de plus en plus forte. Je tente de me dégager mais il resserre un peu plus son étreinte. Il commence à marcher à reculons, lentement, m'entraînant ainsi avec lui. Mais pour chaque pas qu'il fait en arrière, les trois sublimes créatures en font un vers nous.
-Bordel de merde, jure Kame dans un souffle. Qu'est ce que c'est que cette merde?
-Kame... Lâche moi s'il te plait...
-Qu'est ce que tu dis?
Je lève un regard suppliant vers lui.


Les trois êtres ne sont plus qu'à deux pas de nous. L'un d'eux me tend une main, que je m'empresse de prendre. Je suis comme envoutée par leur beauté. Au point que je ne sois plus maîtresse de moi même. C'est une volonté extérieure qui me dicte chacun de mes mouvements. Et je ne fais rien pour y résister. Je suis saisie par la chaleur du corps de cet homme. Et par la douceur de sa peau aussi.
-Mais qu'est ce que tu fais? Lâche le! S'écrie soudainement Kame qui semble plus effrayé que jamais.
-Je... non... Je reste avec eux...

Les trois créatures continue de nous observer silencieusement. L'une d'elle vient me libérer précautionneusement de l'étreinte de mon petit ami, permettant ainsi à celui dont je tiens la main de m'attirer à lui. Je me retrouve plaquée contre son corps et peux sentir l'odeur enivrante qu'il dégage. Un désir insoutenable s'éveille soudain en moi.

Kame reste planté, dépassé par les évènements. Il ne sait plus comment agir. Doit-il s'enfuir et me laisser seule ici? Ou rester et risquer la mort? Quelque soit l'option qu'il choisira, les deux m'iront tant que je pourrai rester avec ces trois hommes. Il semble le remarquer puisque son regard mélange désormais la tristesse à la peur.

Le plus chétif s'approche lentement de lui et, alors que Kame tente de s'échapper, il se jette sur lui, le plaquant au sol. Mon petit ami se met à hurler de frayeur, ce qui me ramène peu à peu à la réalité. Je tente de me dégager des bras de la créature mais elle m'en empêche. Je me mets à me débattre de plus en plus fort en me mettant moi aussi à hurler.

Si mon esprit avait été embrumé par le dangereux charme que dégageait ces hommes, il voit maintenant aussi clair qu'en plein jour. L'adrénaline monte en moi et je cherche par tous les moyens à rejoindre Kame.

Devant tant de résistance inutile de la part de mon petit ami et de moi-même, le plus grand soupire avant de déclarer d'une voix cristalline et douce, comme le son d'une flûte :
-Arrêtez de gesticuler, ça vous épargnera des désagréments inutiles. Vous êtes faits, vous ne pouvez plus vous échapper désormais, alors ne gaspillez pas votre énergie, facilitez nous la tâche.

Puis il s'approche de Kame dont les bras et les jambes sont immobilisés par l'homme qui est à cheval sur lui. Il empoigne ses cheveux afin de rejeter sa tête en arrière. Mon petit ami, maintenant dans l'incapacité totale de bouger, continue de hurler comme s'il brûlait sur les bûchers de l'enfer.

Les larmes me montent aux yeux et toutes mes forces me quittent. Nous ne pouvons rien faire contre eux, l'aura destructrice et séduisante les entourant me force à l'admettre. Mon regard se porte sur le conducteur désormais totalement immobile et toujours allongé dans l'herbe. Finirons-nous comme lui? Un tas de chairs déchiquetées et éparpillées? Le sourire carnassier de ses bourreaux semble m'indiquer que notre sort sera effectivement plutôt similaire au sien.

L'homme qui me tient toujours entre ses bras commence à jouer avec mes cheveux, avant des les dégager et d'embrasser ma nuque, laissant une trainée de sang là où sa bouche a caressé mon corps. Le contact de ses lèvres brulantes sur ma peau gelée m'arrache un soupir d'aise que je ne peux retenir. Mes sentiments recommencent à se mélanger. De quel pouvoir étrange disposent-ils donc?

L'être qui tient toujours les cheveux de Kame entre ses doigts plonge son regard dans le sien et d'un coup, les yeux de Kame se ferment. Les deux créatures se redressent, laissant mon petit ami immobile au sol. Que lui ont-ils fait? Est-il mort? Je commence à m'affoler de plus en plus lorsque le plus grand s'approche de moi et dépose sur mes lèvres un baiser. Le goût du sang et de la mort. Nos regards se rencontrent et je tombe dans une sorte de semi-conscience où tout autour de moi n'est plus que silence et noir absolu...


Je me réveille alors que ma tête est encore toute embrouillée. Je ne sais pas où je suis mais remarque vite la présence réconfortante de Kame à mes côtés. J'observe l'endroit où je suis allongée de mes yeux mi-clos. Nous semblons être dans ce qui s'apparenterait à un cachot humide. Je me relève maladroitement.
-Ça va? s'enquiert Kame.
-On peut dire que j'ai connu des jours meilleurs... Ça fait combien de temps qu'on est là?
-Je sais pas... Surement quelques heures...

Il pousse un soupir et se traîne jusqu'à moi afin de m'enlacer dans ses bras. Je pose ma tête sur son torse et nous restons ainsi un long moment, jusqu'à ce que je me décide à briser le silence.
-Je suis désolée... C'est de ma faute... Si je n'avais pas voulu rester... bredouillé-je.
-Non c'est moi, j'aurais dû t'écouter dès le début et quitter cet endroit maudit.
-Tu ne pouvais pas savoir...

L'homme qui m'avait embrassée entre alors dans la cellule, coupant court à notre conversation. Il s'assied par terre, en face de nous. Il semble s'être lavé puisque se peau est désormais immaculée et que ses dents ne trahissent plus son repas. Bizarrement, il n'exerce plus aucun charme sur moi... Peut-être parce que je suis dans les bras de Kame et que sa présence m'envahit. Toujours est-il que je reste cette fois maîtresse de moi-même.
-Qu'est-ce que vous allez faire de nous? Demande Kame d'une voix chevrotante.
-Tout dépend de vous.
-C'est à dire?
-Pour faire simple, lorsque nous enlevons des gens, nous dévorons les hommes et concevons des enfants avec les femmes.
-Vous êtes horribles!! Des monstres! M'emporté-je.
-Des monstres? Tout doux jeune femme. Tu fais des états d'âmes lorsque tu manges un cochon ou un poulet? Pour nous, c'est comme si nous mangions un bœuf. Et procréer avec les femmes, c'est juste pour assurer la survie de notre espèce. Est-ce vraiment si monstrueux?
-Et en quoi notre sort dépend de nous? s'inquiète Kame.

La créature à apparence humaine se relève et va s'adosser contre un mur avant de dévoiler ses fines dents blanches en un sourire carnassier.
-Soit ta copine accepte de nous faire un enfant et nous te dévorons sans te faire souffrir, soit nous te mutilons et nous la condamnons à te voir ainsi jusqu'à la fin des temps.
-Je...
-Nous reviendrons dans quelques heures pour avoir votre réponse définitive, annonça l'homme en coupant Kame. Réfléchissez bien.

Puis il s'en alla sans se retourner. Mon petit ami posa un regard soucieux sur moi.
-Je ne sais pas quoi te dire... C'est à toi de te décider... Je ne veux pas te forcer à te faire engrosser par ces salauds mais... J'ai peur de ce qu'il entendait par "la fin des temps..."

*

Nous laisser le choix... Mais au final, Dieu avait déjà choisi pour nous hein? Je me demande toujours ce que nous avons fait de mal qui puisse le pousser à nous mettre dans cette situation. Moi je t'aimais. C'était ça mon péché? De t'aimer? Et pour me punir, je devrai souffrir jusqu'à la fin des temps?

J'ai mal Kame... Si mal... Mon coeur et mon corps souffrent. J'ai l'impression d'être sur le point d'exploser. Je ne veux plus exister, je veux juste disparaitre... Je veux juste mourir...

*

Lorsque l'homme est revenu, nous n'avions pas bougé. Nous étions restés ainsi enlacés tout ce temps, sans bouger, profitant de nos instants qui seraient, nous le savons, nos derniers. Nous n'avons même plus peur. L'incompréhension, l'adrénaline et la fatigue nous fait vivre ça comme un simple cauchemar. J'ai l'impression qu'à chaque instant je risque de me réveiller dans ton lit, dans tes bras. Et pourtant ce n'est pas le cas... La créature s'approche de moi et me sourit en me demandant ma réponse.
-Ne... Ne faîtes pas souffrir Kame... dis-je en lançant un regard désespéré vers celui-ci.
-Dans ce cas il te faudra procréer ma petite.
-Si les choses doivent en être ainsi... Murmuré-je en ayant l'impression de leur cuisiner Kame avant de le mener à table.

Je fonds en larmes tandis que le monstre m'attrape violemment par le poignet, m'empêchant ainsi de faire mes adieux à l'homme que j'aime et que je risque de ne plus jamais revoir. Je tente de le faire lâcher, me débattant et hurlant, en larmes, mais rien n'y fait : il est bien trop fort pour moi...

Le reste m'arrive comme un lointain écho. La peur a repris possession de moi et je ne comprends pas ce qu'il m'arrive. Je ne peux plus interpréter les sons, les images et les odeurs que mes sens me font parvenir. Je peux juste appréhender la folie qui s'est emparée de moi. Je frappe ceux qui tentent d'abuser de moi tandis que mes larmes strient mes joues.

Puis je ressens une rage incontrôlable de ceux qui m'ont emmenés ici. Je crois que je leur empêche de mener leur projet à bien, de s'accoupler à moi. Mais je ne peux plus réfléchir et me contente d'agir instinctivement en les repoussant. L'un d'eux, excédé, se met à hurler quelque chose que je ne parviens pas à saisir avant de me faire perdre connaissance d'un coup de poing à la tempe.


Je rouvre les yeux dans le cachot où j'étais précédemment. Mais Kame n'est plus là. Ma peau me tire à cause des larmes qui ont coulées et les images sont encore un peu floues : je suis toujours sous le choc de la violence dont a fait preuve le monstre.

Je me redresse et vois ce dernier en face de moi me fixant intensément avec un petit sourire sadique. Je recule jusqu'à rencontrer l'obstacle d'un mur ce qui paraît l'amuser.
-Je... où est Kame? arrivé-je à articuler.
-A ton avis?
-Où l'avez vous emmené?
-On avait un marché. Et tu ne t'es pas acquittée de ta part alors nous ne tiendrons pas notre promesse.

Il se lève et vient s'accroupir devant moi, commence à caresser mon visage de ses longs doigts. Je ne bouge pas et me contente de le fixer, effrayée. Son charme n'a plus aucun effet sur moi. Absolument aucun. Je ne comprends même pas comment il a un jour pu en avoir. Il approche son visage de mon oreille avant de murmurer :
-Tu vas pouvoir connaître l'éternité...
-Que va-t-il nous arriver?
-J'attendais que tu te réveilles pour pouvoir te le montrer, se met-il à rire.

Il empoigne férocement mes cheveux et me traîne hors du cachot malgré mes protestations. Nous finissons par arriver dans ce qui devait être une ancienne église perdue dans la forêt dont le toit s'est effondré. Je regarde le ciel. Il est toujours noir. Pourtant, il devrait faire jour. Ce lieu est définitivement maudit.

Les deux autres créatures sont déjà là, soutenant Kame à moitié évanoui. Il semble avoir subi les coups des deux monstres puisqu'un coquard orne son œil gauche, que sa lèvre est fendue est que son visage est un peu ensanglanté. Autour, de nombreux cadavres en putréfactions jonchent le sol, donnant à l'air cette odeur nauséabonde.

L'homme qui me tient toujours par les cheveux me jette dans les bras des deux autres en lançant :
-Occupez-vous d'elle!
-Avec plaisir.
-Qu'allez vous me faire? M'écrie-je.

Ils ne prirent pas la peine de me répondre et m'assommèrent.



Lorsque je me réveille, une douleur fulgurante me brûle les chevilles et les poignets. J'ai du mal à reprendre ma respiration. Une décharge d'adrénaline me parcourt, atténuant le mal. J'ouvre les yeux et suis horrifié par ce que je comprends.

Je suis crucifiée.

Les trois créatures sont sous moi et me regardent en rigolant. A côté d'eux, Kame commence lui aussi à émerger. Ses yeux s'agrandissent lorsqu'il me voit soudainement pendouillante sur une croix. Son regard traduit son incompréhension. Il secoue la tête comme pour tenter de chasser cette vision mais rien n'y fait. Nous vivons la réalité et ne nous réveillerons pas enlacés...
-On peut enfin commencer, déclare l'un des trois êtres.

Je tente de parler mais mes mots se perdent au fond de ma gorge. Mes cheveux sont collés à mon visage par la sueur et quelques mèches me tombent devant les yeux. Mais mes mains clouées ne me permettent pas de les dégager.

La douleur est tellement forte que je ne la sens plus. L'incompréhension est tellement grande que je ne peux même plus concevoir ce qu'il nous arrive.

Je me transforme en simple spectatrice.

L'une des trois créatures empoigne les cheveux de Kame afin de rejeter sa tête en arrière. Un autre arrive avec un couteau et tranche les oreilles de mon petit ami, les laissant retomber au sol. Les larmes coulent le long de mes joues. Je ne peux rien faire d'autre que pleurer. Kame crie de douleur. Les trois hommes ne semblent toutefois pas satisfaits et entreprennent de couper ses doigts un à un.

Mon petit ami hurle comme un possédé et ses bourreaux commencent à lui écorcher la peau, laissant ses muscles apparents. L'un d'eux lui envoie un coup de pied dans la figure, lui décrochant la mâchoire avant d'entreprendre de lui couper soigneusement la langue. Il envoie ce muscle rejoindre les morceaux de peau, les doigts et les oreilles dans la grande flaque de sang qui les entoure maintenant.

Ça ne peut qu'être une punition divine. Tant de souffrances. Tant de douleurs. Pourtant moi, je ne ressens plus rien. Je ferme les yeux pour échapper à ces horribles images et la douleur revient soudainement plus forte que jamais.
-Regarde et souviens-toi si tu ne veux pas avoir mal! M'hurle le plus grands des monstres.

Ils découpent maintenant les paupières de Kame qui est paralysé par la douleur. Ses yeux ronds et blancs me font frémir d'horreur. Je commence à m'asphyxier. Je ne peux plus reprendre ma respiration pendue là haut.

Ma tête tombe mollement sur le côté. Dieu vient-il de m'ouvrir les portes de son royaume?

Je me réveille instantanément mais je sens quelque chose de différent. Je suis morte. Mais ne le suis pas. Est-ce l'éternité telle que l'homme la concevait? Je ressens les mêmes choses. La peine, la douleur. J'entends toujours, je respire toujours et vois toujours. Mais je suis morte. Je le sais.

Les bourreaux de mon petit ami continuent leur travaille en l'énucléant. Puis ils ouvrent sa cage thoracique dans le but d'arracher son coeur. Kame retombe alors mollement. La vie l'a définitivement quitté. Et lui, contrairement à moi, ne s'en relèvera pas.

Il n'est plus qu'un tas de chairs en face de moi, plus qu'un morceau de viande découpé. Les trois créatures le place de façon à ce que ses yeux vides soient tournés vers moi. Et je ne peux quitter ce regard désert.
-Il ne se décomposera jamais. Et toi tu ne mourras jamais. Tu survivras à ce monde, déclare un homme en me jetant un couteau qui vient se planter dans mon coeur.
-Si tu ne veux pas avoir mal, tu dois juste te rappeler tout ce qu'il t'est arrivé encore et encore. C'est ta punition. Ta malédiction, déclare un autre avant qu'ils ne s'en aillent.

*

Depuis combien de temps suis-je ici? Assez longtemps pour que les murs de l'église tombent un à un dévoilant mon corps mutilé aux animaux de la forêt. Mais peut-on le compter en dizaines, centaines ou milliers d'années? Combien de fois me suis-je déjà rappelé cette histoire?

Pourquoi?
Comment?

Le temps ne m'apporte malheureusement aucune réponse tandis que je me plonge une nouvelle fois dans mes souvenirs...
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SungHyoJ
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MessageSujet: Re: Une éternité de douleur (OS)   Une éternité de douleur (OS) EmptyVen 17 Aoû - 8:01

Bon, je te le dis tout de suite, le passage où Kame se fait.. enfin voilà quoi, j'ai eu envie de vomir. Je supporte pas d'imaginez des scènes comme ca. Bon point cependant, vu que je me suis tellement bien imaginée la scène que je m'en suis fait un film d'horreur privé. :caca: Haha, moi qui n'aime pas ca XD

Ensuite, l'écriture est bonne, il n'y a pas trop de fautes d'orthographe, vraiment je n'en ai pas vu beaucoup.. enfin, surtout une "répondé-je" s'écrit "répondais-je" Juste ca mais ce n'est pas grand chose XD

Tu garde bien l'intrigue jusqu'au bout, au début, je me disais " Ils ont pris un mauvais virage, ont foncé dans un arbre, et elle, elle est coincée dans un arbre au-dessus de son amant ou autre " Bref, à côté de la plaque.

Tu as beaucoup d'imagination. Tu devrais en écrire plus et tout ca, je suis ta première fan. *o* Arrow

Il faudrait juste que ce soit plus explicite quand c'est un souvenir ou quand c'est le présent. Mets en italique peut-être? Enfin, par moment je galérais 10 secondes à comprendre qu'on avait changé, qu'on était passé de réalité à souvenir et vice versa. Mais sinon c'est vraiment bien. On se laisse emporté par ton histoire, et même quand ca devient gore, on arrive pas à s'en détaché, ca en devient presque frustrant XD

Quand tu en écris d'autres, tu m'appelles, je veux lire. *.*

Bonne continuation, c'était vraiment génial à lire. :3
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